JeanCastex dans une interview exclusive Ă  Nice-Matin: "La sĂ©curitĂ© est l’affaire de tous" Dans sa premiĂšre interview Ă  un quotidien de la presse rĂ©gionale, le Parceque la sĂ©curitĂ© nationale est l’affaire de tous ! La Garde nationale. Un modĂšle pragmatique adossĂ© Ă  une base existante La rĂ©serve opĂ©rationnelle de premier niveau des forces LesĂ©lĂšves de CE2, de CM1 et de CM2 des Ă©coles woippyciennes participent Ă  une vaste campagne de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Woippy. La sĂ©curitĂ© routiĂšre est l’affaire de tous Jusquaux plus hauts sommets de l’État, la mobilisation citoyenne est donc mise en avant, confortant l’idĂ©e que la sĂ©curitĂ© est l’affaire de toutes et tous, y compris de la population. Suite Ă  une attaque Ă  la prĂ©fecture de police de Paris en octobre 2019, le prĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron assume en ce sens : « Une sociĂ©tĂ© de HĂŽpitalde Jolimont Ă  La LouviĂšre : la sĂ©curitĂ© des patients est l'affaire de tous 22 janv. 2019 Ă  12:17 ‱ 2 min Par Mathieu Van Winckel, Daniel Barbieux La sĂ©curitĂ© c'est l'affaire de tous, ça n'est pas uniquement l'affaire des forces de l'ordre», vient de rappeler aujourd'hui mĂȘme le diLr5bD. SĂ©curitĂ©/vigilance PubliĂ© le 08/01/19 et mis Ă  jour le 11/04/22 Il est le garant d’un cadre de vie plus sĂ©curisĂ©. Retour sur le Conseil Local de SĂ©curitĂ© et de PrĂ©vention de la DĂ©linquance qui s’est tenu le vendredi 9 novembre en salle du Conseil municipal. Trente personnes ont pris part au dernier Conseil Local de SĂ©curitĂ© et de PrĂ©vention de la DĂ©linquance CLSPD qui s’est dĂ©roulĂ© le vendredi 9 novembre. Chaque annĂ©e, cette sĂ©ance plĂ©niĂšre rĂ©unit les acteurs de la prĂ©vention et de la lutte contre la dĂ©linquance et permet de faire le bilan des avancĂ©es en la matiĂšre. PrĂ©sidĂ© par le Maire, le CLSPD est une instance de pilotage et de concertation entre institutions et organismes publics et privĂ©s qui permet d’affiner la stratĂ©gie mise en place pour amĂ©liorer le cadre de vie de la commune en identifiant les diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes d’insĂ©curitĂ© dans les transports, les Ă©tablissements scolaires et dans l’habitat social. Ce dernier CLSPD a ainsi rassemblĂ© la Vice-Procureur de la RĂ©publique au Parquet de Pontoise, la Commissaire de Police d’Ermont, les renseignements territoriaux, le Sous-PrĂ©fet d’Argenteuil, les bailleurs sociaux Domaxis, BatigĂšre en IDF ex SOVAL, Val-d’Oise Habitat, Erilia et Osica, les chefs d’établissements scolaires, les cars Lacroix, la Mission locale de Val Parisis ou encore les Ă©lus Patrick BoullĂ©, Jean-Hubert Montout, Sandrine Le Moing et Monique Mavel-Maquenhem. Pour la premiĂšre fois cette annĂ©e, l’institution Jeanne-d’Arc y Ă©tait reprĂ©sentĂ©e. La sĂ©curitĂ© est une prioritĂ© sur Franconville, c’est l’une des premiĂšres villes Ă  avoir dĂ©veloppĂ© la vidĂ©oprotection », a rappelĂ© Patrick BoullĂ©, maire-adjoint. Pour rappel, le parc vidĂ©o de Franconville compte actuellement 39 camĂ©ras. Cette rĂ©union annuelle est nĂ©cessaire et je fĂ©licite Franconville, prĂ©curseur en matiĂšre de prĂ©vention de la dĂ©linquance, pour la collaboration qui s’y fait Ă  tous les niveaux et pour l’image d’unitĂ© que cela renvoie », appuie Philippe Malizard, Sous-prĂ©fet d’Argenteuil. Depuis 2015, la ville a pris des mesures fortes pour anticiper les nouveaux phĂ©nomĂšnes de dĂ©linquance et les endiguer augmentation des effectifs voir encadrĂ©, armement de la Police Municipale en catĂ©gorie B1, augmentation de l’amplitude horaire des patrouilles municipales, crĂ©ation de la brigade motorisĂ©e en mai 2017 puis de la brigade Ă©questre en mai 2018, renforcement de la collaboration entre la Police Nationale et la Police Municipale. Nous avons multipliĂ© ces deux derniĂšres annĂ©es nos modes de dĂ©placements pour amĂ©liorer la mobilitĂ© des agents dans le cadre de nos actions de prĂ©vention et Ă©galement faciliter les interpellations, explique Patrick BoullĂ©. PrĂ©vention, proximitĂ© et rĂ©pression » La brigade Ă©questre, au-delĂ  de pouvoir aller partout, est un vecteur de communication avec la population. Elle permet de lutter contre les atteintes aux biens et de renforcer la sĂ©curitĂ© aux abords des groupes scolaires. Nous sommes une vraie police de proximitĂ© au quotidien et luttons contre tous les sentiments d’insĂ©curitĂ©. Nos trois mots d’ordre Ă  Franconville sont prĂ©vention, proximitĂ© et rĂ©pression. » Depuis 2014, le nombre de cambriolages a baissĂ© sur la circonscription. La brigade motorisĂ©e mise en place en 2017 a, par ailleurs, permis de mettre fin aux rodĂ©os sauvages. Le chef de la Police Municipale a Ă©galement annoncĂ© le renouvellement complet du systĂšme de vidĂ©oprotection. Les camĂ©ras datent de 2011. Il est nĂ©cessaire que nous nous dotions de camĂ©ras derniĂšre gĂ©nĂ©ration pour suivre au mieux les faits de dĂ©linquance. » En parallĂšle du CLSPD, la municipalitĂ© met rĂ©guliĂšrement des groupes de travail en place afin de rĂ©pondre aux attentes sĂ©curitaires de chaque quartier et des diffĂ©rents partenaires. Des mesures ont Ă©galement Ă©tĂ© prises dans les transports routiers STIF-LACROIX mĂ©diation, actions de sensibilisation, contrĂŽles/verbalisation de la fraude, prĂ©vention situationnelle. De mĂȘme dans les transports ferroviaires SNCF identification des groupes de perturbateurs, renforcement des opĂ©rations de contrĂŽle par les diffĂ©rents services de police, mise en place d’un arrĂȘtĂ© municipal anti-attroupement. Des actions de prĂ©vention sont proposĂ©es chaque annĂ©e dans les Ă©coles et les bailleurs sociaux travaillent en partenariat avec les services de Police et la Politique de la ville. Parce que, comme l’a soulignĂ© le maire, Xavier Melki La sĂ©curitĂ© et la prĂ©vention de la dĂ©linquance relĂšvent de la responsabilitĂ© collective, c’est l’affaire de tous ». Augmentation des effectifs En 2015 13 agents + 8 ASVP En 2016 15 agents + 8 ASVP En 2017 19 agents + 6 ASVP En 2018 23 agents + 6 ASVP PrĂ©vision 2019 25 agents + 6 ASVP Le CSU inaugurĂ© Le Centre de Supervision Urbain CSU qui avait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© administrativement vers l’agglomĂ©ration Val Parisis en 2015 a dĂ©mĂ©nagĂ© le 23 novembre au niveau de l’ancien site d’Arline oĂč siĂšge Ă©galement la Police MutualisĂ©e intercommunale. Pour rappel, le parc vidĂ©o de Franconville compte actuellement 39 camĂ©ras. Un renouvellement des camĂ©ras nomades a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© l’annĂ©e derniĂšre et le parc des camĂ©ras fixes sera progressivement remplacĂ© afin d’acquĂ©rir peu Ă  peu des camĂ©ras de derniĂšre gĂ©nĂ©ration. En 2019, vingt camĂ©ras supplĂ©mentaires vont ĂȘtre installĂ©es et un rĂ©ajustement d’implantation sera alors envisagĂ© en fonction des retours d’expĂ©riences. Le CSU est unique sur le territoire et permettra le visionnage de l’ensemble des camĂ©ras dĂ©ployĂ©es dans les quinze communes de Val Parisis. Au total, prĂšs de 400 camĂ©ras seront installĂ©es sur l’ensemble du pĂ©rimĂštre d’ici 2019, rĂ©parties sur des sites dĂ©terminĂ©s au prĂ©alable avec les acteurs de la sĂ©curitĂ© par exemple aux abords des gares, des Ă©tablissements scolaires et des commerces, dans les centres villes et les quartiers sensibles. Propos recueillis par Carole PirkerSpĂ©cialiste en sĂ©curitĂ© de l'information HEC Lausanne, Solange Ghernaouti-HĂ©lie nous offre un regard critique sur la sĂ©curitĂ© informatique. Entretien pour les internautes, les menaces ne visent plus seulement les Ă©quipements, elles visent aussi leurs donnĂ©es personnelles, les informations transmises et les transactions d’identitĂ© phishing et le vol de donnĂ©es sur Internet sont en constante hausse. En faisant main basse sur les donnĂ©es individuelles des internautes pour leurrer et frauder en toute impunitĂ©, les cybercriminels Ă©vitent surtout de devoir endosser la responsabilitĂ© des actes dĂ©lictueux qu’ils commettent. En se faisant passer pour une entitĂ© connue de l’internaute sa banque, le gestionnaire de son service de messagerie, etc., les criminels obtiennent tout ou partie de ses donnĂ©es personnelles identitĂ©, mots de passe, numĂ©ro de compte des internautes, pour commettre ensuite des actes illicites au nom des victimes dont ils ont volĂ© l’identitĂ©. Si l’action fait l’objet de poursuites judiciaires, l’identification du vĂ©ritable malveillant sera impossible et l’internaute, dont l’identitĂ© aura Ă©tĂ© usurpĂ©e, en sera tenu responsable!A combien s’élĂšvent les dĂ©gĂąts liĂ©s Ă  ces fraudes en Suisse? Nous n’avons pas de chiffres pour la Suisse. Il est donc difficile d’en estimer l’ampleur. Cela dit, au niveau international, le taux de dĂ©lits dĂ©noncĂ©s serait autour de 20%. Ce chiffre trĂšs bas s’explique ainsi les entreprises, comme les personnes victimes d’attaques ou de fraudes sont la plupart du temps impliquĂ©es Ă  leur insu logiciels espions. De plus, il n’est pas toujours facile, pour une victime, de dĂ©noncer un dĂ©lit ou un crime, parfois par peur du ridicule, pour ne pas nuire Ă  l’image de marque d’une personne, d’une entreprise, et parfois du fait du sentiment d’inutilitĂ© de la dĂ©marche, ou encore de la complexitĂ© de celle-ci. La Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sĂ»retĂ© de l’information MELANI de la ConfĂ©dĂ©ration suisse, Ă  Berne, met Ă  disposition des formulaires pour annoncer les dĂ©lits et publie rĂ©guliĂšrement un point de situation sur les incidents se protĂ©ger lors de transactions financiĂšres ou de tĂ©lĂ©chargements? Il n’existe hĂ©las pas de protection absolue. En revanche, des moyens techniques comme les protocoles de communication, qui chiffrent les donnĂ©es transmises sur le rĂ©seau, permettent une transmission sĂ©curisĂ©e des donnĂ©es. Tous les opĂ©rateurs de transactions commerciales ou bancaires y ont recours. Cela dit, cette mĂ©thode n’est pas infaillible non plus. Attention aussi lors de tĂ©lĂ©chargement de donnĂ©es, car il n’y pas moyen de savoir si elles contiennent un virus, par exemple, surtout si l’on ignore qui en est l’auteur. En principe, tous les logiciels, services ou donnĂ©es que l’on peut tĂ©lĂ©charger gratuitement contiennent des outils qui permettent de pirater la machine de l’utilisateur. Tout ce qui est trop beau pour ĂȘtre vrai constitue gĂ©nĂ©ralement un appĂąt pour infecter la machine des internautes !Les solutions de sĂ©curitĂ© Internet sont-elles vraiment la » solution? Les pirates n’ont-ils pas toujours une longueur d’avance? Comme toute solution informatique, les solutions de sĂ©curitĂ© peuvent ĂȘtres contournĂ©s ou mises Ă  mal. Ce n’est donc pas parce qu’on a installĂ© un logiciel de sĂ©curitĂ© firewall, antivirus, chiffrement, etc. qu’il s’agit d’une protection contre tous les types d’attaques possibles. Certes, si cet outil est bien utilisĂ© et mis Ă  jour, il renforce la protection du systĂšme, mais le niveau de sĂ©curitĂ© obtenu n’est que relatif. Les solutions de sĂ©curitĂ© rĂ©pondent, Ă  un moment donnĂ©, Ă  un problĂšme spĂ©cifique ; mais le savoir faire criminel multiplication de ces fraudes a entraĂźnĂ© la mĂ©fiance des internautes vis-Ă -vis du commerce en ligne. Comment restaurer la confiance du consommateur? Je ne suis pas sĂ»re que le consommateur, avant la mĂ©diatisation de tous les problĂšmes, ait rĂ©ellement eu confiance dans le e-commerce. Quoi qu’il en soit, il n’a aucun moyen de vĂ©rifier la qualitĂ© de sĂ©curitĂ© du systĂšme. Il est donc obligĂ© d’avoir confiance s’il souhaite utiliser le e-banking. Le seul choix qui lui reste est un non choix ne pas faire de transactions financiĂšres sur Internet!Au fond, Ă  qui profite cette Ă©conomie cachĂ©e de la malveillance? Si la criminalitĂ© profite en premier Ă  ceux qui la commanditent, qu’ils soient des criminels isolĂ©s ou en bandes organisĂ©es, ne sous-estimons pas le bĂ©nĂ©fice pour les entreprises lĂ©gales, qui savent tirer parti de l’insĂ©curitĂ©. Les fournisseurs d’anti-virus, d’anti-spams, les vendeurs en conseils, solutions et produits de la sĂ©curitĂ© informatique n’ont jamais Ă©tĂ© aussi nombreux et le marchĂ© de la sĂ©curitĂ© est en pleine expansion !Il y a aussi ceux qui instrumentalisent la peur et qui commanditent, par exemple, des attaques, pour faire ensuite voter des budgets sĂ©curitĂ©, pour dĂ©stabiliser, manipuler, vendre, ou corrompre des processus de dĂ©cision. Sans compter ceux qui bĂ©nĂ©ficient directement du surplus de trafic gĂ©nĂ©rĂ© par le spam opĂ©rateurs, fournisseurs de capacitĂ© ou d’infrastructures, ou ceux qui profitent du blanchiment d’argent rĂ©alisĂ© via Internet. Et que dire enfin de ceux qui profitent de l’espionnage industriel rĂ©alisĂ© via Internet, ou de ceux qui tirent un bĂ©nĂ©fice des actions de dĂ©stabilisation de l’image d’un pays ou de l’arrĂȘt des serveurs gouvernementaux?Pourquoi cette criminalitĂ© est-elle possible? Parce que nous sommes devenus dĂ©pendant des technologies de l’information et que personne distributeurs, fournisseurs ne veut supporter le coĂ»t de la sĂ©curitĂ©. C’est plus rentable pour eux que les coĂ»ts soient supportĂ©s par les consommateurs achats supplĂ©mentaires de formation, de produits, remplacement du matĂ©riel infectĂ©, etc. ou par la sociĂ©tĂ© coĂ»t de fonctionnement des instances de justice et police, notammentCette criminalitĂ© est aussi devenue possible par la numĂ©risation de l’information. En effet, l’information numĂ©rique est fragile, il n’y pas d’original, elle peut ĂȘtre copiĂ©e Ă  l’infini. Ces nouvelles technologies outils, services, le matĂ©riel, le logiciel comportent ainsi des failles exploitĂ©es par les malveillants. La dĂ©matĂ©rialisation des acteurs augmente aussi le risque de vol des donnĂ©es ou de vol d’identitĂ©. Il y a aussi la spĂ©cificitĂ© du rĂ©seau Internet, qui permet de mettre en relation systĂšmes, donnĂ©es et personnes. De ce fait, ces ressources se retrouvent ouvertes sur le monde extĂ©rieur ; elles deviennent des cibles potentielles accessibles au monde criminel. Ainsi, plus le nombre d’utilisateurs et de systĂšme raccordĂ©s Ă  Internet augmente, plus le nombre d’attaques augmente! Il s’agit en fait d’un problĂšme complexe impliquant des dimensions politique, Ă©conomique, lĂ©gale, technologique, dit la loi suisse sur la fraude sur Internet? Le politique lui donne-t-elle selon vous les moyens d’agir? Sans vouloir m’aventurer trop sur le terrain lĂ©gal », la distinction existe entre l’obligation de moyens et l’obligation de rĂ©sultats. Concernant le devoir de protection contre des escroqueries ou celui des fraudes Ă©lectroniques, je crois que nous ne sommes actuellement dans aucun de ces criminalitĂ© sur Internet reprĂ©sente un dĂ©fi de taille pour le systĂšme suisse de poursuite pĂ©nale, fortement marquĂ© par le fĂ©dĂ©ralisme. En effet, lutter efficacement contre la cybercriminalitĂ© requiert une volontĂ© politique forte, une mobilisation de tous les acteurs publics et privĂ©s, une certaine organisation, ainsi qu’une grande collaboration au niveau cantonal et fĂ©dĂ©ral. Au regard des enjeux de la lutte contre la criminalitĂ©, j’ose penser que cette collaboration puisse ĂȘtre efficiente malgrĂ© le fĂ©dĂ©ralisme, pour le bĂ©nĂ©fice de toute la sociĂ©tĂ© et pour la stabilitĂ© Ă©conomique du on peut penser que, au niveau suisse, se retrouvent les mĂȘmes types de problĂšmes qu’au niveau international lorsqu’il s’agit de collaboration entre les pays. Il faut contraindre cette collaboration au-delĂ  de la dĂ©claration d’intention, et la sous-tendre par des directives fortes largement reconnues et adoptĂ©es. Dans l’absolu, la collaboration nationale, en Suisse, ne devrait pas poser trop de problĂšmes, et chacun devrait pouvoir se mobiliser pour travailler ensemble Ă  la rĂ©alisation d’un objectif national risque encourt la Suisse si elle devait rester dans l’attentisme? Il y a plusieurs niveaux et types de niveau localTout d’abord, il existe le risque qu’il n’y ait pas de service en ligne disponible, du fait de l’absence de sĂ©curitĂ© ou de la criminalitĂ©, ce qui obligerait Ă  repenser les services de proximitĂ© au client rĂ©ouverture de guichets, personnel compĂ©tent, disponibilitĂ© de ces services sur des tranches horaires Ă©tendues. C’est ce propose Internet pouvoir obtenir un service une information n’importe oĂč, n’importe quand, Ă  partir de n’importe oĂč. RĂ©instaurer de la rĂ©alitĂ© du monde rĂ©el, avec de vraies personnes qui entrent en communication, en relation dans un souci de rĂ©alisation de service personnalisĂ© et de qualitĂ©, je ne suis pas sĂ»re que cela soit prĂ©judiciable pour le revanche, il y aura toujours des transmissions Ă©lectroniques Ă  partir de ces guichets rĂ©els vers des systĂšmes informatiques. La transmission devra bien sĂ»re ĂȘtre sĂ©curisĂ©e – mais cela sera de la responsabilitĂ© du fournisseur de services et de non de l’utilisateur final, le consommateur. Ce dernier aura en cas de problĂšme les moyens de se retourner contre une institution qu’il connaĂźt, avec laquelle il a passĂ© un contrat de niveau internationalLe risque d’une politique attentiste serait peut-ĂȘtre un risque d’image si la Suisse est perçue comme Ă©tant un paradis digital un paradis digital est l’équivalent pour Internet du paradis fiscal ; soit un pays ou le crime informatique n’est ni puni ni poursuivi, ce qui n’est clairement pas le cas. La Suisse joue le jeu de la coopĂ©ration internationale, dispose d’infrastructures et de capacitĂ©s pour lutter contre la cybercriminalitĂ©. Elle n’a jamais Ă©tĂ© montrĂ©e du doigt par la communautĂ© internationale sur cette question-lĂ !Pourquoi ne pas saisir la dimension d’opportunitĂ© » du risque? PlutĂŽt que d’alimenter une course aux contre-mesures de sĂ©curitĂ©, souvent perdue d’avance, pourquoi ne pas en effet s’arrĂȘter pour rĂ©flĂ©chir Ă  la signification de notre dĂ©pendance aux technologies de l’information et de la communication? Il ne faut pas oublier Ă  cet Ă©gard que la notion du plus de sĂ©curitĂ© » se traduit le plus souvent par moins de libertĂ© pour le citoyen innocent »! S’il convient de lutter contre la criminalitĂ©, il ne s’agit pas pour autant de perdre en libertĂ© individuelle, en libre arbitre, en respect de l’intimitĂ©, qu’elle soit numĂ©rique ou suisseN’allons donc pas trop vite dans l’adoption dans l’urgence de mesures juridiques ou technologiques inefficaces du point de vue de la sĂ©curitĂ© du citoyen, et de la protection des biens et des valeurs, mais mettant Ă  mal les valeurs dĂ©mocratiques et les droits fondamentaux. Ne sous-estimons pas la volontĂ© de certains pays ou acteurs les plus forts Ă  vouloir nous imposer leur maniĂšre de rĂ©aliser la sĂ©curitĂ©, leurs lois, justement parce que le problĂšme paraĂźt important Ă  rĂ©soudre rapidement. La tentation est en effet forte d’adopter dans l’urgence un savoir faire Ă©tranger. Celui-ci dĂ©possĂšderait pourtant la Suisse de sa compĂ©tence, de son autonomie, de sa capacitĂ© Ă  se dĂ©terminer en fonction de sa culture, de son savoir faire spĂ©cifique de son contexte, et au final, de sa pas devenir l’otage des technologies de l’information, encore moins des solutions de sĂ©curitĂ© lĂ©gale ou technologique imposĂ©es par d’autres soi-disant pour notre bien et le bien de la planĂšte, est une obligation. L’attentisme dans ce cas, peut alors constituer une bonne Ă©tape dans la voie de la rĂ©solution du problĂšme made in Switzerland ! S’il permet d’éviter de rĂ©pĂ©ter les erreurs des autres, de dĂ©penser des efforts inutilement, d’adopter des solutions pires que le mal, je dirai que finalement l’attentisme a du bon sur le long terme!Par ailleurs, je ne suis pas si sĂ»re que la Suisse soit en retard par rapport aux pratiques courantes dans d’autres pays Ă©quivalents. Il ne faut pas croire que l’herbe est toujours plus verte chez le voisin ! Souvenons nous que la loi pour la confiance dans l’économie numĂ©rique en France LCEN-2004 n’a pas spĂ©cialement contribuĂ©e Ă  l’essor du commerce en ligne, ni Ă  maĂźtriser la cybercriminalitĂ©!Faut-il faire payer Ă  l’utilisateur sa propre sĂ©curitĂ©? La rĂ©ponse est rĂ©solument non ! DĂ©velopper une culture informatique est certes nĂ©cessaire afin de ne pas devenir une victime facile » pour un cybercriminel. Cela dit, la sĂ©curitĂ© est l’affaire de tous et en premier lieu de ceux qui fournissent des services via Internet, des fournisseurs de produits, de solutions, d’équipements et autres intermĂ©diaires techniques. La cybercriminalitĂ© et sa composante de sĂ©curitĂ© l’autre facette de la mĂ©daille ne relĂšve pas exclusivement de la capacitĂ© pour un consommateur Ă  utiliser un ordinateur ou un rĂ©seau, qu’il ne peut pas contrĂŽler, mĂȘme s’il est formĂ©! Il faut contraindre les fournisseurs de solution Ă  prendre leur responsabilitĂ© au regard du risque criminel. Les spĂ©cialistes de la cybercriminalitĂ© se rĂ©unissent cette semaine Ă  Monaco avec pour ambition d'Ă©tendre Ă  l'ensemble de la population les comportements et rĂ©flexes qui permettront de mieux rĂ©sister Ă  des pirates informatiques de plus en plus audacieux. Mis Ă  jour le 3 oct. 2016 Se protĂ©ger, ça passe par des rĂšgles», explique Ă  l'AFP le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence nationale de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d'information Anssi, Guillaume Poupard. Il y a des rĂšgles de conception des systĂšmes, des rĂšgles d'administration de ces systĂšmes, des rĂšgles de gouvernance, des rĂšgles de comportement de la part des agents... Quand vous appliquez toutes ces rĂšgles et que vous le faites proprement, ça ne garantit pas une sĂ©curitĂ© Ă  100%, mais il n'y a plus grand-chose qui passe», estime-t-il. Le propos peut paraĂźtre bien optimiste, alors qu'on apprend tous les jours ou presque que des cybercriminels arrivent Ă  se promener dans des systĂšmes informatiques les plus divers, volent des fichiers, dĂ©tournent de l'argent ou menacent de tout bloquer. Au sein des entreprises, il y a Ă©videmment un responsable de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d'information il est indispensable, mais pas suffisant. L'idĂ©e, c'est vraiment de se dire que chacun est acteur de cette cybersĂ©curitĂ© le PDG, le directeur juridique, le directeur financier... Chacun a un rĂŽle Ă  jouer», souligne-t-il. Y compris l'intĂ©rimaire, gĂ©nĂ©ralement oubliĂ© dans les procĂ©dures, alors qu'il a souvent accĂšs aux systĂšmes. Pas Ă©tonnant, dans ce contexte, que les Assises de la sĂ©curitĂ© et des systĂšmes d'information soient de moins en moins une rĂ©union de spĂ©cialistes. Quelque 2500 personnes y sont attendues de mercredi Ă  vendredi, Ă  Monaco. La menace reste des plus sĂ©rieuses, d'autant que le problĂšme de la sĂ©curitĂ© informatique a longtemps Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©. L'État a identifiĂ© plus de 200 opĂ©rateurs d'importance vitale OIV, privĂ©s et publics, qui exploitent ou utilisent des installations jugĂ©es indispensables pour la survie de la Nation». La loi de prĂ©paration militaire les oblige dĂ©sormais Ă  suivre toute une sĂ©rie de rĂšgles trĂšs strictes pour faire face Ă  la menace cyber, sous la surveillance de l'Anssi. Rendre les attaques publiques Et pour les autres? Rien d'obligatoire, pour l'instant, mais du bon sens. Il y a des chefs d'entreprises qui viennent me voir pour me demander ce qu'ils doivent faire, alors qu'ils ne sont pas des OIV», raconte Guillaume Poupard. Et bien, la mĂȘme chose!» Les entreprises devront de toute façon rĂ©agir parce qu'une directive europĂ©enne va les obliger en 2018 Ă  rendre public tout vol de donnĂ©es personnelles. Or, jusqu'Ă  prĂ©sent, la plupart d'entre elles prĂ©fĂšrent garder secrĂštes les attaques dont elles font l'objet. Pour des raisons d'image, et aussi, note pour mieux rĂ©agir face aux pirates. On va voir le vrai visage de la sĂ©curitĂ© des sociĂ©tĂ©s françaises, et ça va faire peur», prĂ©dit JĂ©rĂŽme Robert, responsable du marketing chez Lexsi, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e tout juste rachetĂ©e par Orange. Le plus souvent guidĂ©s par l'appĂąt du gain, mais aussi par des motivations idĂ©ologiques, les cybercriminels s'introduisent au coeur du systĂšme des entreprises, gĂ©nĂ©ralement en passant par les ordinateurs de certains employĂ©s. Et pour approcher lesdits employĂ©s, on leur fait ouvrir des piĂšces jointes par courriel, on les envoie cliquer sur des pages web vĂ©rolĂ©es ou on leur met entre les mains une clef USB corrompue. Une fois dans la place, les pirates peuvent tranquillement piller les ressources de l'entreprise attaquĂ©e - pour la plus grande joie d'un concurrent, par exemple - voire prendre le contrĂŽle de ses Ă©quipements. Quitte Ă  reprĂ©senter un vĂ©ritable danger, puisqu'ils pourraient ainsi faire dĂ©railler un train, prendre le contrĂŽle d'une voiture autonome, polluer l'approvisionnement d'une ville en eau ou faire sauter une raffinerie. Sans en arriver Ă  de telles extrĂ©mitĂ©s, les cybercriminels font de plus en plus chanter leurs victimes en s'introduisant dans leurs ordinateurs pour les bloquer ou en crypter le contenu. Et lĂ , ce ne sont pas seulement des entreprises, mais aussi des particuliers, qui sont victimes de ces ransomwares», et qui ne peuvent espĂ©rer rĂ©cupĂ©rer leurs donnĂ©es qu'en payant une rançon. “La sĂ©curitĂ© est l’affaire de tous”, voilĂ  un slogan qui devrait faire rĂ©flĂ©chir la municipalitĂ© sur les responsabilitĂ©s qui sont les siennes en la matiĂšre et la politique inverse qu’elle mĂšne aujourd’hui en rĂ©duisant les effectifs de la police municipale. Avec ses dĂ©cisions de ne pas remplacer les agents en partance, on est loin des promesses de 2014 garantissant une qualitĂ© de vie de tous nos concitoyens comment alors assurer avec des effectifs rĂ©duits une volontĂ© de police de proximitĂ© et un dĂ©veloppement des actions de prĂ©vention de la dĂ©linquance mais aussi de solidaritĂ© entre les habitants ! Par ailleurs, la commune qui s’est dotĂ©e en 2011 d’un outil performant que sont les camĂ©ras de vidĂ©o protection, et qui a dĂ©montrĂ© une nette efficacitĂ© opĂ©rationnelle» site officiel de la ville est aujourd’hui totalement dĂ©laissĂ©. Le vƓu d’optimiser cette vidĂ©osurveillance sur la commune grĂące Ă  une localisation plus pertinente des camĂ©ras n’aura-t-il donc Ă©tĂ© qu’un vƓu pieu ? Qu’attend- donc la municipalitĂ© pour rĂ©agir et rassurer les quartiers ? Faudra t-il une hausse des vols et dĂ©lits en tout genre sur la commune et qu’ils soient confrontĂ©s Ă  la colĂšre des victimes et Ă  la demande croissante de sĂ©curitĂ© de leurs administrĂ©s pour qu’enfin nos Ă©lus se sentent impliquĂ©s et appliquent une vraie politique de prĂ©vention et de sĂ©curitĂ© ? » Guillaume FORTUNE Association paritaire pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ©du travail, secteur "Administration provinciale" Recherche À propos Croyez-vous que la santĂ© et la sĂ©curitĂ©, c’est l’affaire des autres? DĂ©trompez-vous! Pour bĂ©nĂ©ficier d’un milieu de travail sĂ©curitaire, tous les travailleurs et les gestionnaires doivent connaĂźtre les diffĂ©rents enjeux en santĂ© et sĂ©curitĂ© du travail afin de collaborer ensemble pour trouver des solutions aux problĂšmes rencontrĂ©s. La prĂ©vention devient alors l’affaire de vous, de moi, de vos collĂšgues, de vos gestionnaires, de votre ministĂšre. Bref, elle devient l’affaire de tous! Objectif et dĂ©roulement Sensibiliser les participants sur les enjeux rĂ©els de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© du travail et les amener Ă  adopter des comportements sĂ©curitaires afin de bĂątir une forte culture de prĂ©vention. Les consĂ©quences potentielles d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle Les responsabilitĂ©s des travailleurs et des gestionnaires L’adoption de comportements sĂ©curitaires Cliquez ici pour faire une demande de service Vos conseillers Alexandre CĂŽtĂ© Julie Forest Vous pourriez ĂȘtre intĂ©ressĂ© par

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