1 La préparation de la zone infestées par la mérule Sonder les bois pour évaluer le taux d'humidité du bois et les dégâts par la résistance mécanique, la solidité et juger l’éventuel remplacement de certaines pièces de l'ossature bois de charpente.; Éliminer par démolition et brûler les bois et les boiseries contaminés. Evidemmentqu’on peut brûler du bois de lavande dans une cheminée. J’ai déjà essayé et ma maison sentait super bon après. Le seul inconvénient, c’est que le bois de lavande brûle très vite. Il faut donc en remettre à chaque fois si on veut que l’odeur reste pendant un bon moment. 2 votes Thanks 2. Anonyme. oui, c'est du petit bois mais ça va brûler vite ! 2 votes Thanks Iln'est vraiment pas conseillé de faire brûler des palettes en bois dans une cheminée et cela pour diverses raisons dont une est le fait que les palettes sont fabriquées à base d'essence de conifères qui brûlent très vite et donc créent plus de Forcesde défense principale les panneaux sont plus difficiles à casser, mais ils volonté céder sous la force d’un marteau de charpente. Qu’en est-il de brûlant ce? De nombreuses maisons ont maintenant des foyers extérieurs ou intérieurs poêles à bois, des endroits parfaits pour brûler des matériaux de construction indésirables. Selonun pompier de paris, dans un brasier intense, une poutre de la charpente des invalides ne pouvait brûler qu’en 3 à 4h. et cette charpente des invalides n’avaient « que » 300 ans. Or plus une charpente est ancienne, plus elle se durcit et devient difficile à brûler. Mais celle de notre-dame de paris a brûlé en quelques Ensuite pensez à brûler les débris, ou à les évacuer correctement. Ils peuvent encore contaminer le bois sain. Le perçage du bois et le traitement par injection. Servez-vous d’une perceuse pour faire des trous dans le bois. Ensuite, vous devrez injecter un produit fongicide ou insecticide à l’intérieur de la charpente. Utilisez RiY5j. La charpente en bois est l’élément clé de votre maison. Si l’ossature est en mauvais état, cela impacte l’intégrité de votre habitation et de votre couverture de toit. Un mauvais traitement de la charpente en bois entraîne des problèmes tels que l’usure, les infiltrations d’eau, l’humidité, la présence d’insectes xylophages, les champignons, les termites. Pour conserver une charpente saine et éviter des travaux de rénovation, des traitements existent pour la protéger d’éventuels parasites. Seuls des professionnels spécialisés dans le traitement des charpentes pourront poser un diagnostic et vous proposer un traitement adapté. Les problèmes d’une charpente en bois non traitée Lors de sa construction, votre charpente en bois a généralement subi un traitement afin de la traiter contre les insectes xylophages et les champignons. Ce traitement a généralement une durée de vie de dix ans. Un entretien régulier de votre structure en bois est nécessaire pour conserver son intégrité. Sans traitement préventif, le risque est d’être envahi par des insectes xylophages, des termites, des infiltrations d’eau ou encore un vieillissement prématuré. Le vieillissement et l’usure de la charpente en bois Les intempéries vent, gel, le changement de climat l’alternance du chaud et du froid, la sécheresse, l’humidité sont autant de vecteurs responsables du vieillissement de votre charpente en bois et de son usure. Une isolation et une étanchéité de la toiture et des combles contribuent à ralentir le problème du vieillissement. Les insectes et larves xylophages capricorne, vrillette… Si vous constatez de petits trous sur les poutres de votre charpente, des insectes ou des larves xylophages ont peut-être élu domicile. Les insectes les plus connus sont les capricornes des maisons, les lyctus, les vrillettes. Ces nuisibles creusent des galeries dans les poutres de la charpente pour se nourrir du bois. Vous constatez de la sciure de bois, des vermoulures… Le problème de l’humidité et des champignons Un autre problème récurrent lié à un mauvais traitement de la charpente en bois est le développement de champignons lignivores, notamment la mérule. La structure en bois est un endroit chaud et humide. Elle retient à la fois la chaleur et l’humidité émises dans votre habitat. Ce terrain est propice au développement de champignons. La mérule, le plus connu d’entre eux, a un aspect ouateux et prend une couleur brune et blanche avec une forte odeur d’humidité. La présence de ces parasites peut avoir pour conséquence, à terme, l’effondrement de la charpente en bois. La présence des termites Les termites sont des insectes blanc-jaunâtre. Ce sont des parasites qui envahissent les charpentes en bois. À moins d’être un professionnel, il est difficile de les repérer, car les termites mangent les sciures de bois après avoir percé les pièces de la charpente. En scrutant les poutres, il est possible de repérer des petits orifices sur toute la surface. La présence des termites risque de fragiliser la charpente en bois. Les infiltrations d’eau de pluie Sans traitement, la charpente en bois peut subir des infiltrations d’eau de pluie. Une tuile cassée, une mauvaise étanchéité de votre toiture laissent l’eau s’infiltrer par votre couverture de toit pour atteindre la structure. L’humidité se développe et les pièces de l’ossature sont impactées. Problème de la charpente en bois quel type de traitement appliquer? Dès que vous constatez la présence de parasites tels que la mérule, les termites, les insectes xylophages capricornes, vrillettes… un traitement curatif réalisé par un professionnel est nécessaire. Lorsque votre charpente en bois est attaquée, fragilisée et, selon les dégâts, elle risque de s’effondrer. Le traitement curatif de la charpente en bois Le traitement curatif de la charpente en bois est réalisé par un professionnel agréé. Le traitement se déroule en plusieurs étapes. Le professionnel vérifie l’état de la charpente et la prépare avant de lui administrer le traitement. Il procède au nettoyage et enlève la partie du bois attaquée. Les débris seront si possible brûlés, la zone de la charpente endommagée renforcée. Ensuite, la zone abîmée est percée pour procéder à une injection du produit insecticide et fongicide au coeur du bois. Une fois l’injection réalisée, le professionnel procède à la pulvérisation d’un produit insecticide et fongicide sur l’ensemble de la charpente. Il s’agit d’une protection contre les futures attaques des champignons et insectes xylophages. Le traitement préventif de la charpente en bois Même si votre charpente en bois est saine et a bénéficié d’un premier traitement, celui-ci n’est peut-être plus efficace. Il est possible de lui appliquer un traitement préventif pour la protéger d’éventuelles attaques de parasites. Ce traitement de la charpente en bois consiste à appliquer des produits fongicides et insecticides. L’inspection de votre charpente en bois Vous pouvez éviter des travaux de rénovation importants en faisant un entretien régulier de votre charpente en bois et de votre couverture de toit. En contactant une entreprise ou un artisan spécialisés dans le traitement de charpentes en bois, ce professionnel pourra réaliser un diagnostic et vous proposer le traitement adapté. De même, pour pallier les infiltrations et les fuites d’eau, votre couverture de toit doit être inspectée. Pour le diagnostic et l’entretien de votre charpente, les prix diffèrent selon les professionnels. Il est conseillé de demander plusieurs devis. Vous aimerez aussi Vous cherchez des conseils en travaux de rénovation de charpente ? Lisez notre article et apprenez à maitriser ce matériau noble. Invasion de termites, modification de la structure… la rénovation d'une charpente en bois intervient à différents moments. Découvrez lesquels. Tout savoir sur les traitements de préservation du bois durabilité, techniques, imprégnation, classe d'emploi dans la construction et labels. Tout savoir sur les classes d'emploi des essences de bois durabilité naturelle, mise en oeuvre dans la construction et imprégnabilité. Au même titre que les murs de façade, la charpente constitue une structure porteuse pour la maison. En effet, elle soutient la toiture et l’ensemble des éléments qui la composent. Bien qu’il existe différents matériaux pour sa fabrication, le bois reste une matière très privilégiée. Toutefois, il est souvent sujet aux attaques des insectes xylophages et des champignons lignivores. Une charpente en bois infesté par ces parasites devra impérativement subir un traitement curatif. Nous allons justement parler de ce procédé dans les lignes suivantes. Dans quels cas prévoir un traitement curatif de la charpente en bois ? La charpente constitue un élément important de la toiture. De ce fait, il est nécessaire de l’entretenir et de veiller à son bon état. Une inspection régulière de celle-ci s’impose également pour constater ses défauts. Pour l’ensemble de ces tâches, il est conseillé de faire appel à un professionnel comme cet artisan couvreur charpentier dans la Vendée. En effet, le diagnostic approfondi de la charpente peut relever différents problèmes. C’est le cas des insectes xylophages comme les termites, les capricornes et les vrillettes. Ces bestioles affaiblissent la charpente, car non seulement elles se nourrissent du bois, mais aussi creusent des galeries pour y déposer leurs larves. À côté de ces parasites, il y a les champignons lignivores. L’humidité et le défaut d’aération dans les combles favorisent leur développement. Sur le long terme, ces indésirables peuvent provoquer l’affaissement de la charpente, voire son effondrement. Dès que leur présence est constatée, il convient donc de mettre en œuvre un traitement curatif de la charpente. Quelles sont les étapes du traitement curatif de la charpente ? Le traitement curatif de la charpente est principalement fait à base de fongicide et d’insecticide. Sa mise en œuvre passe néanmoins par plusieurs étapes, à savoir La préparation de la charpente Elle implique également le nettoyage de cette structure, notamment le dépoussiérage du bois. Tous les éléments susceptibles d’encombrer les combles seront également dégagés. En outre, la préparation se matérialise par le retrait des pièces en bois endommagées de la charpente. Il faudra retirer les bois trop attaqués et ceux qui sont pourris. Pour éviter la prolifération des parasites, il convient de les brûler immédiatement. Enfin, on procède au remplacement des pièces défectueuses et au renforcement de la charpente. Ici encore, il est vivement recommandé de confier ces tâches à un couvreur professionnel. L’injection du traitement dans le bois de la charpente Avant toutes choses, il est à noter que l’application du traitement curatif de la charpente peut se faire de deux manières. En effet, on peut procéder soit par badigeonnage ou pulvérisation, soit par injection. Dans le second cas de figure, il faudra réaliser des trous dans le bois de la charpente pour injecter le traitement. Cette méthode permet d’ailleurs de traiter la charpente en profondeur. Dans tous les cas, le traitement curatif de la charpente implique la manipulation de produits dangereux. Avant d’entamer la moindre chose, il faudra donc se munir des équipements de protections essentiels. La pulvérisation du traitement sur l’extérieur de la charpente Une fois que l’injection est terminée, il est recommandé de pulvériser sur le bois de la charpente de l’insecticide et du fongicide. En effet, cela offre une protection optimale à cette structure. Toutefois, si vous désirez vernir le bois, vous devez patienter trois jours avant de le faire. La Petite Gazette du 19 janvier 2000 QUE SAVEZ-VOUS DE LA CHARPENTERIE DES ANCIENNES FERMES ARDENNAISES ? Monsieur J-Cl. Hendrick, de Stavelot, est, comme beaucoup d’entre vous, un passionné des choses du passé. Il me demande de vous interroger sur quelque chose qui constitue une énigme pour lui. Dans les anciennes fermes, il y avait souvent trois pièces en enfilade la cuisine, la belle chambre et la chambre de derrière. Chacune de ces chambres étaient munies d’une fenêtre sur le pignon. Quasiment toujours, une poutre soutenant les solives du plafond de chacune de ces chambres repose sur la poutre linteau de ces fenêtres. Or cet endroit semble rendre la construction plus vulnérable que si elle était enchâssée dans le mur pignon, de part et d’autre de ces baies… Un ancien maître charpentier » pourrait-il donner la raison de ce mode ancien de construction ? » Si oui, qu’il n’hésite surtout pas à encore à La Petite Gazette, je suis intimement convaincu que M. Hendrick n’est pas le seul à se poser cette question qui vient à l’esprit de toute personne curieuse admirant l’une de ces anciennes fermes. La Petite Gazette du 1er mars 2000 QUE SAVEZ-VOUS DE LA CHARPENTE DES ANCIENNES FERMES ARDENNAISES ? Monsieur Hendrick, de Stavelot, vous interrogeait sur un aspect particulier des charpentes anciennes reposant sur les linteaux des fenêtres et il se demandait pourquoi cette façon de faire. Je n’ai malheureusement pas reçu de réponse précise à ce sujet, mais des lecteurs m’ont néanmoins communiqué certaines réflexions et souvenirs. Monsieur J. Ringlet, de Neuville en Condroz, nous dit ceci c’est avec plaisir et curiosité que j’ai pris connaissance de cette demande. Lors d’une voyage dans le Jura, j’ai séjourné dans à l’hôtel La Poutre » Cf. Guide Michelin rouge, page 229. L’origine du nom de cet établissement vient de la présence dans son restaurant d’une poutre, d’une seule pièce, de plus ou moins 22 mètres et ne reposant que sur deux appuis. Si, un jour, Monsieur Hendrick passe dans cette région, je lui conseille d’aller l’admirer. » Madame Dehossay, de Comblain-au-Pont, a, quant à elle, extrait ce texte de son imposante documentation Un de mes cinq frères, Albert Dehossay, a été fermier à Xhout-si-Plout Malempré, voici ce qu’il écrivait à Monsieur Detaille fondateur des excellents Echos de Comblain, en mars 1977. Il fut l’un des collaborateurs de M. Detaille et même, pendant quelques années, administrateur du Musée de Comblain. Des poutres qui transmettent. L’aulne est un bois tendre mais il est très dur quand il est coupé so deûre leune » d’août. Etant fermier en Ardenne, je faisais mes balais d’étable moi-même. J’allais couper mes rinmes », jeunes pousses d’aulne, dont on fait les balais toujours au même endroit. Certains duraient, d’autres pas. J’en parlai un jour à un vieil Ardennais qui me demanda si je les coupais so deûre leune » ou so tinre leune ». Il me dit que je devais les couper le plus près possible de la pleine lune, so deûre leune », la nouvelle lune étant li tinre leune ». Je fis comme il me dit et c’était vrai. L’aulne doit être coupé so deûre leune » d’août pour être dur comme le chêne ; il en est de même pour avoir des cadres à rayons qui ne travaillent » pas dans les ruches d’abeilles. Attention, l’auteur parle bien de couper » et non de placer. De nombreux parquets et poutres des châteaux-forts étaient recouverts avec ce bois al mézon » Vaux renard. Etaient désignés par Maison » de gros bâtiments, plus ou moins carrés, qui se situaient entre le château-fort et le château de plaisance, c’étaient des maisons fortes. » Au témoignage de son frère, Madame Gabriel-Dehossay ajoute ceci La famille Gabriel a exploité la ferme de Paradis-Harzé, de 1901 à 1963. Cette métairie a été construite en forme de petit château il y a près de 400 ans. Sur le seuil du jardin, gravé dans la pierre, on peut lire 1626. Chaque année, au temps de la fenaison, quand le fenil de la grange est rempli, sur la poutre maîtresse du toit, on peut lire, marqué à chaud Je suis aulne, celui qui m’a coupé connaissait ma saison ». Ainsi c’est vrai que le bois d’aulne coupé sur la deûre leune » d’août est dur comme le chêne puisqu’on en parlait déjà, in y a 400 ans. » Peut-être que ces quelques réflexions et surtout le manque de réponse précise à la question posée inciteront certains d’entre vous à nous dire ce qu’ils savent à propos des vieilles charpentes ? Allons, ce que vous savez nous intéresse ; confiez-le-nous. La Petite Gazette du 17 mai 2000 DU NEUF A PROPOS DES VIEILLES CHARPENTES Souvenez-vous, nous avons, il y a quelque temps déjà, évoqué l’utilisation du bois d’aulne et des précises conditions à respecter lors de sa coupe. Monsieur Gaston Hankard, de Aye, nous a, lui aussi, apporté quelques précisions à ce sujet Il y a plus de 50 ans, un habitant déjà d’un certain âge du village était venu couper des manches en plein été… ma curiosité me fit lui demander pourquoi il venait chercher des manches à cette saison ? Sa réponse fusa en ces termes l’aulne se coupe lors de la dure lune, entre les deux Notre-Dame, c’est-à-dire en le 15 août et le 8 septembre. Il en va de même pour bouturer certains arbustes. » J’ai également entendu parler, poursuit mon correspondant, qu’une poutre en bois d’aulne se trouverait sur une entrée de cour à la Trappe St-Remy de Rochefort qui porterait une inscription ; mais je n’ai jamais pu vérifier cela ! » Nous en saurons peut-être davantage grâce aux lecteurs de La Petite Gazette ! La Petite Gazette du 7 juin 2000 LES VIEILLES CHAPELLES DE NOS CAMPAGNES ET DE NOS FORETS Monsieur André Fagnoul, de St-Séverin, vous lance un appel à propos de ces vieux monuments, vestiges de la piété et de la ferveur populaires de nos aïeux. Construites souvent dans des endroits isolés, campagnes ou bois, ou encore le long des routes ; c’est à nous, lecteurs de La Petite Gazette, qu’il revient de faire revivre et parler ces édifices. Dans le bois de Maynery St-Séverin ou Aux Houx, se trouve une chapelle construite au XVIIe siècle. Je ne sais à qui elle est dédiée. Quand j’étais jeune, avec mes parents, nous y allions souvent. A l’intérieur, au-dessus de l’autel, était écrit Oh ! Marie conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à vous. » A droite, un bougeoir à sept branches, à gauche, le Je vous salue Marie » ; au milieu, un prie-Dieu, au mur, des deux côtés, des remerciements pour des grâces obtenues et un petit tronc. Il y a cinq ou six ans, cette chapelle a vu le passage de vandales ; tout a été détruit, il ne restait que les quatre murs, et encore ils étaient abîmés. Avec le curé du village, l’abbé Bienvenu, et mon voisin, Léon Lallemand, nous avons tout reconstruit et restauré. Seul l’Ave Maria et le banc prie-Dieu étaient encore intacts. Parmi les remerciements cassés en petits morceaux, j’ai retrouvé un fragment portant la date de 1693, ce qui me fait penser que cette chapelle a pu être élevée au dix-septième siècle. Elle est accessible par la rue du moulin de Falogne, cent mètres plus loin que le moulin, à droite, se trouve l’entrée du bois ; il vous suffit de longer la prairie pendant une centaine de mètres et vous la verrez, à droite, blottie dans la verdure. Malheureusement, nous avons dû la protéger en plaçant des grillages métalliques cadenassés devant la porte et les fenêtres. » La chapelle restaurée en 1995 par l’abbé Bienvenu et MM. Léon Lallemand et André Fagnoul Qui pourra nous apporter des renseignements sur cette chapelle, son histoire, qui l’a fait édifier, à qui était-elle dédiée, quel culte y était rendu ? Comme d’habitude, tout ce que vous savez nous intéresse. D’avance, un grand merci. La Petite Gazette du 21 juin 2000 LE BOIS D’AULNE ET SES ETONNANTES QUALITES Monsieur Robertt Heiderscheidt, de Modave, me dit être très intéressé par tout ce qui touche au bois et, comme il a lu que nos évoquions les qualités de l’aulne, il nous communique ce qui suit Cet arbre sans intérêt qui pousse au bord des rivières, je dis sans intérêt car il ne se conserve pas, il ne chauffe pas, il est juste bon à porter des graines qui font le bonheur des tarins ; mais c’est méconnaître ses qualités qui ont servi les bâtisseurs d’antan. C’est ainsi qu’il y a une cinquantaine d’année, dans un château de Vyle-Taroul, les propriétaires ont fait abattre une aile du bâtiment pour réduire les frais d’entretien et les charges foncières. Un voisin en avait reçu les bois de charpente pour en faire du bois à brûler. Malheureusement pour lui, il n’a rien su en faire. Aucun outil n’a permis d’en débiter un morceau. Il en a fait un tas dans le fond du jardin et y a mis le fu, content de s’en débarrasser. Son aventure lui a quand même appris une chose le charpentier, maître d’œuvre, avait gravé au ciseau sur une poutre Celui qui ne connaît pas mon époque ne connaît pas ma durée. » Un vieux charron de mes connaissances m’a dit un jour que l’aulne remplaçait avantageusement l’acacia parce que plus léger, pour autant qu’il ait été coupé entre les deux Sainte-Marie » ; ce qui rejoint ce qu’en disait un autre lecteur. » Il s’agit effectivement d’une réalité bien connue et souvent rapportée. Connaissez-vous d’autres essences de bois aux qualités étonnantes ou particulières ? Tout ce que vous savez à ce sujet nous intéresse. La Petite Gazette du 6 septembre 2000 QUAND IL EST A NOUVEAU QUESTION DU BOIS D’AULNE Monsieur Heidencheidt, de Modave, revient sur les propriétés particulières de l’aulne Il me revient à l’esprit d’avoir rencontré, il y a une cinquantaine d’années, un transport de bois. Il s’agissait en fait de fagots de bois d’aulne qui étaient destinés à la Poudrerie de Neuville-en-Condroz. Je me suis laissé dire que l’aulne entrait dans la fabrication de la poudre. S’il en était ainsi, ce bois n’a pas toujours été laissé pour compte. » Cet intéressant souvenir m’intrigue, vous aussi j’imagine. Quelqu’un pourra-t-il nous expliquer en quoi le bois d’aulne entrait-il dans la fabrication de poudre ? Je suis très impatient de vous lire. La Petite Gazette du 27 septembre 2000 A PROPOS DU BOIS D’AULNE Vous vous souviendrez certainement des interrogations d’un de mes lecteurs à propos d’un transport de fagots d’aulne destinés à une poudrerie… Comme les questions posées dans La Petite Gazette restent très rarement sans réponse, vous ne serez pas surpris d’apprendre que, déjà, M. De Tender, d’Embourg, m’a fait parvenir de nombreuses informations sur la question. Les fagots que M. Heidenscheit a vu conduire à la poudrerie étaient peut-être de la Bourdaine, qui peut s appeler aussi aulne noir » ou bois à poudre » et, en latin, frangula alnus ». Dans Le Guide des arbres, du Reader’s Digest, M. De Tender a lu Le bois de bourdaine a été longtemps recherché pour le charbon de bois qu’on en obtenait, qui, très pur, entrait dans la composition de la poudre à canon. » Et mon passionnant lecteur de poursuivre Il y a vingt ou trente ans, j’ai entendu parler d’aunettes dont on formait des fagots pour les poudreries. Il ne s’agissait pas de branches coupées à des arbres, mais de pousses provenant d’arbustes buissonnants que l’on coupait avant qu’ils ne soient bien grands et qui rejetaient de souche. Ces aunettes poussaient sur les terrains qui entouraient des captages de la Compagnie Intercommunale Bruxelloise des Eaux. Ces terrains sont destinés à protéger la pureté des eaux, et le bétail, les engrais et les grosses machines en sont donc exclus. Les aunettes » dont la culture est peu exigeante convenaient donc bien comme plantations autour des captages. » M. De Tender engage les habitants de Modave à interroger les anciens à propos de ce qui se passait sur les terrains avoisinant les captages de la CIBE ; mais on pourrait tout aussi utilement s’intéresser aux captages réalisés ailleurs. Qui mènera l’enquête ? Qui nous apportera d’autres renseignements à ce sujet ? Je ne doute pas qu’il existe parmi vous de fins limiers qui, bientôt, auront des tas de choses à nous apprendre sur ce bois d’aulne utilisé dans les poudreries. D’avance je les en remercie. La Petite Gazette du 21 novembre 2000 QUAND IL EST A NOUVEAU QUESTION DU BOIS D’AULNE ET DE SES EXTRAORDINAIRES QUALITES Monsieur R. Heidencheidt, de Modave, nous a entretenus, il y a quelques semaines, de l’aulne et de ses applications en poudrerie. Il revient sur le sujet. Je suis heureux d’apprendre que le scepticisme qui régnait autour de mes dires au sujet de l’aulne et de la poudre noire soit relativement aplani. J’ai cru un moment devoir douter de la parole de mon transporteur cf. La petite Gazette de la première semaine de septembre 2000. Il m’est revenu à l’esprit que, durant l’hiver 1940 – 1941, je me suis trouvé plusieurs jours chez ma sœur, à Casteau. Elle habitait une maison à l’écart ; au bout du jardin, il existait une plantation d’aulnes que l’on éclaircissait en coupant les plus gros montants. Ceux-ci étaient mis en fagots et empilés, prêts à être transportés. Quelle ne fut pas notre surprise en voyant, un jour, arriver deux Allemands qui examinèrent les tas de fagots et en ont fait l’inventaire. Ceci dit, je suis né dans la vallée de l’Ourthe et Dieu sait si les berges regorgent d’aulnes ! Je ne conteste pas les dires de M. de Tender cf. La Petite Gazette de la dernière semaine de septembre, mais je maintiens que le bois dont je parle est bien de l’aulne. Je connais un arbuste à écorce noire appelé bois noir », mais il n’a rien de commun avec l’aulne. J’espère, conclut M. Heidencheidt, qu’on éclaircira un jour cette amusante énigme. » Chers lecteurs, il ne tient qu’à vous… La Petite Gazette du 31 janvier 2001 QUAND IL EST A NOUVEAU QUESTION DU BOIS D’AULNE Nous en avons déjà parlé à diverses reprises, mais, comme au sein des lecteurs de La Petite Gazette, il en est beaucoup qui aiment à mener des recherches pour tenter de répondre à un maximum de questions posées, voici ce que Monsieur Raymond Gillet, de Nandrin, a découvert J’ai tout simplement, m’écrit-il, repris les définitions données par le Larousse Universel de 1972 aune ou aulne nom masculin lat. alnus. Genre de castanéacées, comprenant des arbres à bois léger des régions tempérées humides. Syn. Verne ou Vergne. Encycl. L’espèce type de ce genre est l’aune visqueux alnus glusitona, répandu dans toute l’Europe et la Sibérie, et qu’on appelle aussi verne. Le bois de l’aune, susceptible de recevoir un beau poli et prenant bien la couleur noire, est très propre à l’ébénisterie. Résistant longtemps à l’action de l’eau, il peut être employé dans les constructions hydrauliques. L’écorce de l’aune est astringente et peut servir au tannage des cuirs. Combinée avec quelques préparations ferrugineuses, elle fournit une couleur noire dont les teinturiers, et surtout les chapeliers, font usage. l’aune visqueux Bourdaine ou bourgène nom féminin. Arbuste du genre nerprun M. Gillet ajoute, bien à propos, que cela équivaut à prune noire, que l’on désigne vulgairement sous le nom d’aune noir et dont le bois, réduit en charbon, sert à la fabrication de la poudre de chasse la bourdaine croît dans les forêts humides. l’écorce de bourdaine est employée en médecine comme laxatives » Merci à Monsieur Gillet pour son intéressante communication. Puisque nous parlons de bois, j’aime reprendre ici une partie d’un envoi de Monsieur Hendrick, de Stavelot, qui évoque, comme cela avait été fait pour l’aulne, un vieux précepte relatif aux dates à respecter pour couper telle ou telle essence de bois. Mon correspondant m’a transmis un extrait du Sillon Belge du 3 mars 2000 dans lequel on peut lire, sous la signature de M. Vanhoren, d’Erezée Dans un vieil ouvrage sur la construction des cathédrales, j’ai lu que le bois destiné à leur charpente était abattu le dernier jour de la lune montante, à la lueur des torches. Ce qui, affirme l’auteur, les préservera de l’attaque des vers. » Cet habitant d’Erezée poursuit son courrier en expliquant qu’il a tenté l’expérience en 1976 avec un hêtre et qu’il n’a eu qu’à se féliciter du résultat. Vous sera-t-il possible de m’aider à rassembler tous ces vieux préceptes recommandant les périodes ou les dates recommandées pour couper les bois ? Il me semble qu’il serait très intéressant de réaliser cet inventaire et, surtout, de vérifier si des constantes se dégagent ou, a contrario, si les principes à respecter changent de région en région. La Petite Gazette du 7 mars 2001 DU BON USAGE DES BOIS Il y a déjà pas mal de semaines, suite aux informations recueillies sur le bois de saule, je vous demandais de me faire parvenir ce que vous saviez sur le bon usage des diverses essences de bois ; à quels usages les destinait-on ? quand est-il recommandé d’abattre certaines essences ?… Monsieur André Dethier, de Méan, vient de m’adresser un courrier abordant la plupart de ces sujets. Commençons-en la lecture/ Il y a bien longtemps, bien avant que l’usage de la télévision elle n’existait pas encore ne détruise les liens d’intimité qui unissaient toutes les familles campagnardes et qui étaient l’essence même des communautés des petits villages condruziens et ardennais. Le soir, il était de coutume d’aller à la soirée al’sîze chez l’un ou l’autre. Les vieux parlaient volontiers de leurs jeunes années et des souvenirs, bien vivants dans leur mémoire, des coutumes et croyances d’autrefois. Il fut un temps où les phases de la lune avaient une grande importance sur la vie rurale pour ces gens qui vivaient près de la terre et des réserves de la nature. Ainsi, il y a près de soixante ans, pendant l’une de ces soirées éclairées seulement par la lueur du feu du poêle duquel, par économie, le couvercle était gardé entrouvert, un ancien racontait que, dans sa jeunesse, les vieux de cette époque lui disaient, alors qu’il était ouvrier carrier, que les manches des maillets en acier utilisés par les tailleurs de pierre devaient être faits du bois de cornouiller coupé durant la dure lune » la lune descendante. N’y croyant pas trop, il coupa donc douze manches pendant la tendre lune » lune montante, appelée ainsi par comparaison avec les végétaux qui sont plus tendres quand ils poussent, et douze autres pendant la dure lune », dans le même buisson de cornouiller. Il les mit tous à sécher dans le fenil durant un an. Les manches pris pendant la lune montante se brisaient rapidement tandis que les autres duraient très très longtemps. Lancé sur le sujet, un autre dit que les semis, pour une rapide germination, devaient être faits pendant la tendre lune » et la récolte, particulièrement des fruits, devait être faite lors de la dure lune », leur conservation étant plus longue. » Pour prolonger le plaisir trouvé lors de cette veillée, je vous propose d’en redécouvrir les participants la semaine prochaine. La Petite Gazette du 21 mars 2001 DU BON USAGE DES BOIS Monsieur André Dethier, de Méan, nous a conviés, toutes et tous, à une extraordinaire veillée durant laquelle il fut largement question du bon usage des bois ; après une petite interruption due à l’abondance des sujets traités pour le moment nous le retrouvons avec grand plaisir J’ai vu, dit alors un autre participant à cette veillée, à la ferme de Leuze Somme-Leuze, une inscription gravée dans le sommier qui supporte les charpentes du plafond Qui m’a coupé connaissait ma saison ». Cette poutre était taillée dans du bois d’aulne. Il paraît que la bonne saison se situe entre les deux Notre-dame, entre le quinze août et, probablement, les environs du quinze septembre. Alors, l’aulne, qui est un bois tendre, devient très dur et d’une longévité exceptionnelle. Cette ferme fut vraisemblablement construite au cours du XVIIe siècle. La conversation lancée sur l’usage du bois, m’appris que les fonds des tombereaux, pour éviter qu’ils ne pourrissent trop tôt, devaient être faits avec des planches de saule ; elles peuvent être saturées d’humidité sans dommage ! Quant aux roues, pour être très solides, le moyeu devait être fait de bois de chêne, les rais en bois d’acacias robinier et les jantes en bois de frêne pour son élasticité. Tandis que les râteaux servant à la fenaison étaient fabriqués avec du bois de saule marsault, les manches des cognées l’étaient en bois de merisier, les manches fabriqués en bois de frêne sont très solides, mais durs aux mains » alors que ceux en saule, quoique moins solides, mais plus doux et plus légers, étaient préférés pour certains outils à cette époque où tous les travaux étaient manuels. » Si certains d’entre vous restent sceptiques quant à ce qui pourrait leur apparaître comme étant des croyances de jadis, je leur conseille vivement de découvrir le témoignage suivant, transmis par M. Marc Tondeur, d’Esneux. J’ai vécu pendant 13 ans au Nicaragua, où j’exerçais la profession de vétérinaire, et ce jusqu’en 1995. Mon frère, agronome, y vit toujours. C’est amusant de comparer des pratiques populaires très similaires, comme celle qui consiste à tenir compte de la lune pour couper son bois de construction. Au Nicaragua, les campesinos qui veulent remplacer leurs piquets de clôture se gardent bien de le faire sans choisir le moment. E bois coupé en dehors des périodes propices une certaine phase de la lune se pica », c’est-à-dire qu’il est attaqué rapidement par les vers. Certains insectes xylophages font correspondre certaines phases de leur cycle avec celui de la lune, ce qui donne un début d’explication scientifique à ce qui pouvait passer pour de la superstition. Hélas, poursuit mon passionnant correspondant, le bon sens populaire » a tendance à faire des extrapolations indues. C’est ainsi que la castration des taurillons doit se faire impérativement un jour après la pleine lune, sans quoi on a tous les problèmes infection, hémorragie, dépérissement et même mort de l’animal. J’ai pratiqué des centaines de castrations de toutes sortes d’animaux chevaux, bovins, boucs, gorets, chiens, chats et même poulets sans jamais rien constater de tel. Je n’ai pas d’indications que ces croyances soient connues ici, mais je connais très mal la Belgique où j’ai vécu très peu de temps. Si vous avez des références à me donner concernant les pratiques magiques » concernant l’élevage, je vous serai reconnaissant de me le faire savoir. » Un tout grand merci pour ce témoignage relatant un vécu d’outre océan ! Vous avez lu l’appel de M. Tondeur, comme d’habitude, je compte sur vous pour y répondre et pour nous confier les rites ancestraux employés dans l’élevage jadis. Charpente de bois Les charpentes de bois sont résistantes et durables, mais elles peuvent être attaquées par des champignons et des insectes xylophages. Ces parasites creusent des galeries dans le bois et provoquent à long terme l’effondrement de la charpente ou son affaissement. Pour éviter que de tels dégâts se produisent, il est recommandé de traiter à titre préventif sa charpente de bois au moins une fois tous les 10 ans. Mais s’il advient que celle-ci soit attaquée avant la date de traitement prévu, on applique le plus vite possible un traitement curatif dont l’ampleur dépend du degré d’infestation. Une charpente de bois attaquée perd de sa couleur et de sa résistance. Le bois prend un aspect grisâtre, jaunâtre ou brun selon le type de parasite qui le ronge. On remarque également des trous dans la texture du bois, ainsi que de la sciure qui se dépose un peu partout. Le bois peut devenir extrêmement léger et avoir un aspect cotonneux. Malheureusement, les signes d’alarme apparaissent souvent trop tard, car les parasites peuvent proliférer pendant des années dans une charpente sans que l’on constate leur présence. La meilleure méthode pour en venir à bout reste la prévention. Quels sont les parasites qui attaquent souvent les charpentes de bois ? Il existe 2 grandes catégories de parasites, les champignons ou moisissures et les insectes. Dans la catégorie des champignons, on retrouve essentiellement le mérule, le coniophore des caves, le lenzite des poutres et le polyphore des caves. Ces champignons laissent des traces de couleurs diverses jaune, blanche, brune ou grise qui permettent de reconnaître leur présence. C’est également leur action nuisible qui donne au bois un aspect cotonneux. Les insectes et les larves xylophages creusent quant à eux des cavités dans le bois. Celles-ci peuvent être visibles à l’œil nu ou non, mais en général, leur activité est dénoncée par la présence des sciures. Insecte xylophage Les plus fréquents sont les termites, les vrillettes, les capricornes des maisons et le lyctus. Prévenir l’attaque des parasites nettoyer et entretenir sa charpente La première étape de la prévention consiste à nettoyer et à entretenir sa charpente. Il faut régulièrement enlever la poussière, ventiler la charpente et éviter toute infiltration d’eau. Toute trace d’humidité doit donner lieu à une inspection complète de la structure de la charpente et de la toiture. Pour une meilleure protection, il faut également éviter d’entreposer du bois directement sous la charpente, et il faut également éloigner d’elle tous les objets en cellulose. Les charpentes neuves qui ont été conçues avec du bois certifié EN 335-1, 2 ou 3 sont protégées pour 10 ans. Passé ce délai, il faut absolument renouveler leur traitement préventif. Note certains insectes parasites sont attirés par la présence de petits trous dans le bois. Il est donc indiqué, pour les dissuader d’attaquer le bois, de choisir des poutres et des poutrelles de bois homogène, si possible sans aucune éraflure et sans aucun trou. Le traitement préventif n’est pas très compliqué à réaliser. Des kits de traitement sont vendus dans les commerces, et si la charpente n’est pas infestée, on peut s’occuper soi-même de l’application. 2 produits sont à appliquer au bois, un insecticide et un fongicide. Il faut forer dans le bois un trou dont la profondeur correspond au 2/3 de l’épaisseur du bois. L’insecticide est ensuite injecté dans le bois de la charpente au moyen d’un entonnoir. Il est essentiel d’en mettre autant que possible, jusqu’à ce que le bois arrête d’en absorber. Les vis qui serviront à boucher les trous devront être trempées dans le produit antiparasite. Ensuite, le fongicide devra être pulvérisé sur toute la charpente. Pour faciliter le séchage, la charpente devra être bien ventilée. Il faut un minimum de 72 heures pour que l’absorption soit complète, et pour que la charpente soit totalement sèche. Note Il est bien possible que le produit de traitement proposé soit à double action à la fois fongicide et insecticide. Dans ce cas, c’est le même produit qu’on injecte dans le bois et qu’on pulvérise ensuite pour protéger la charpente. Pour terminer, on peut appliquer une couche de vernis sur le bois après que le produit de traitement ait séché. Le traitement curatif de la charpente de bois demander un devis gratuit auprès d’un professionnel Si les poutres de la charpente sont friables par endroits, et si des signes apparents d’infestation sont visibles, il vaut mieux faire appel à un professionnel. Celui-ci fera un diagnostic gratuit qui permettra de connaître Le type de parasites qui a attaqué la charpente champignons ou insectes xylophages Le degré d’infestation de la charpente partielle ou totale Le traitement qu’il faut appliquer à la charpente Le professionnel précisera également s’il est indispensable de réparer la charpente en changeant des poutres et des poutrelles ou en la renforçant par endroits. Il est rare d’avoir à la changer entièrement, mais cette solution est envisageable quand la charpente est au bord de l’effondrement. Application des produits de traitement de la charpente de bois Le traitement curatif consiste aussi en la pulvérisation et en l’injection des produits de traitement sur le bois. Pour un traitement curatif, la pulvérisation n’est applicable que dans le cas où l’infestation ne dépasse pas les 80 cm². Au-delà, il faudra absolument injecter le produit antiparasite dans le bois. Mais avant, le professionnel va effectuer des travaux de préparation, comme La recherche et la suppression de toute source d’humidité La mise en place d’une bonne ventilation ouverture des fenêtres Il se chargera également d’enlever et de changer toutes les pièces de bois défectueuses, de brûler les murs et les maçonneries au chalumeau pour détruire toutes les larves d’insectes. Les déchets de bois et les poutres endommagés doivent également être brûlés entièrement pour éviter que les parasites n’en réchappent et ne ré-infestent la charpente. Note le traitement doit également être appliqué dans un périmètre d’un mètre autour de la zone de charpente infestée. Combien coûte le traitement d’une charpente de bois ? Le budget moyen de traitement d’une charpente de bois à titre curatif est de 2 500 euros. Ce montant peut augmenter jusqu’à 3 500, voire 5 000 euros si l’infestation est importante ou si le parasite en cause se trouve être le mérule. Par contre, les traitements à titre préventif coûtent un peu moins, dans une fourchette de 1 000 à 2 500 euros. 3 DEVIS GRATUITS Plus de 10 000 professionnels partenaires Un conseiller vous rappelle gratuitement Conseils pratiques Il vaut mieux ne pas attendre que la période réglementaire de 10 ans s’écoule avant de s’inquiéter de l’état de sa charpente. Il est important d’inspecter sa charpente aussi souvent que possible cela permettra de détecter au plus tôt la présence des parasites et d’intervenir avant que toute la charpente ne soit atteinte. Il est également bon d’appliquer un traitement préventif tous les 5 ou 10 ans. Les infiltrations d’eau et les traces d’humidité doivent être éradiquées dès leur apparition pour empêcher l’installation des champignons. Un nettoyage régulier de la charpente et l’application périodique d’un vernis peuvent aussi aider à dissuader les parasites de s’y installer. Enfin, il est également bien d’aérer régulièrement la charpente. Même s’il s’agit de combles aménagés, vider les lieux de temps à autre pour permettre à l’air de circuler librement est essentiel. Lorsque les poubelles sont pleines et que vous ne pouvez pas emmener vos déchets à la décharge, il peut être tentant d’allumer un feu de joie dans votre jardin pour vous en débarrasser. Bien qu’il ne soit techniquement pas illégal de le faire, vous devez être conscient de certaines réglementations qui contrôlent la manière dont vous pouvez le faire, et le type de déchets que vous pouvez ou ne pouvez pas brûler. Ces réglementations sont essentielles pour vous assurer que vous ne mettez pas votre bien-être et celui des autres en danger. Non seulement les feux de joie peuvent facilement mal tourner et provoquer des incendies incontrôlables s’ils sont mal planifiés, mais ils peuvent également polluer l’air avec des émanations, des particules et de la fumée nocives. Si vous envisagez d’organiser un feu de joie, que ce soit pour brûler les restes de vos haies taillées, pour fêter le 5 novembre ou parce que les centres de distribution d’eau sont fermés en raison de la pandémie de COVID-19, vous devez vous familiariser avec les directives actuelles définies par les autorités locales de sécurité incendie et les réglementations environnementales. Les règles relatives aux feux de joie au Royaume-Uni peuvent être compliquées par leur imprécision. Il n’est pas illégal d’allumer des feux de joie, et il n’y a pas de restrictions officielles sur le moment ou la fréquence de leur allumage. Les principales préoccupations concernant les feux de joie en général sont toutefois la sécurité, les dommages causés à l’environnement, notamment par la fumée excessive, les nuisances causées aux voisins ou au public et le danger pour la faune. Il est essentiel de se préparer correctement avant d’envisager d’allumer un feu de joie dans le jardin pour le plaisir de vos amis et de votre famille. Nous savons qu’il peut être tentant d’allumer un feu de joie dans son jardin pour se débarrasser de tous ses déchets lorsque les services de collecte des déchets ne sont pas disponibles. Bien qu’il ne soit pas illégal de le faire, vous devez être conscient de certaines règles et réglementations avant d’allumer un feu. Nous avons dressé une liste de tout ce que vous devez savoir sur les règles et réglementations relatives au brûlage des déchets. La fumée provenant de la combustion du bois est constituée d’un mélange complexe de gaz et de fines particules, également appelées pollution particulaire ou matières particulaires. Les feux récréatifs en plein air peuvent devenir une source considérable de pollution atmosphérique par les particules fines – en particulier dans certaines zones métropolitaines. Les enfants et les adolescents, les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies cardiaques ou pulmonaires – y compris l’asthme et la MPOC – peuvent être particulièrement sensibles aux effets sur la santé de la pollution par les particules contenues dans la fumée de bois. Soyez un bon voisin lorsque vous brûlez du bois et tenez compte de vos voisins, ainsi que de la direction du vent. Si vous choisissez de brûler du bois, réduisez la pollution par les particules en suivant ces étapes Maintenant que vous en savez plus sur le brûlage des déchets dans un jardin, vous pouvez le faire en toute sécurité. D’ailleurs, il n’y a pas d’heures ou de jours fixes où vous êtes autorisé à faire un feu de joie. Légalement, vous pouvez donc le faire à toute heure du jour ou de la nuit. Il est recommandé de planifier votre brûlage de déchets de manière à ce qu’il se termine au crépuscule. Selon l’Agence américaine de protection de l’environnement EPA, les particules dites fines, également appelées particules, sont les composants les plus dangereux de la fumée de bois du point de vue de la santé, car elles peuvent pénétrer dans vos yeux et votre système respiratoire, où elles peuvent causer des problèmes de santé tels que des brûlures aux yeux, un écoulement nasal, etc. Au Royaume-Uni, il n’existe pas de règles strictes concernant le moment où vous pouvez brûler des déchets dans votre jardin. Mais si vous ne faites pas attention, vous risquez de recevoir des amendes pour pollution atmosphérique, perturbation du trafic ou nuisance. Évitez de brûler lorsque les niveaux de pollution de l’air dans votre région sont élevés ou très élevés. Vous pouvez vérifier la qualité de l’air au 0800 556677 ou consulter les prévisions de pollution de l’air au Royaume-Uni Gardez votre feu loin des arbres, des clôtures et des bâtiments. Le vent peut souffler la fumée dans le jardin de vos voisins, voire dans votre maison. Placez votre chiminée de manière à ce que le trou soit orienté à l’opposé du vent. Le bois humide dégage de la fumée. Ne brûlez jamais de déchets sur une cheminée. La combustion du bois entraîne une pollution de l’air par des particules nocives dans votre maison et votre voisinage. Respirer la pollution par les particules a un impact négatif sur la santé de votre famille et de votre communauté, en affectant vos poumons et votre cœur. Pouvez-vous brûler moins, brûler plus proprement, brûler mieux et brûler différemment ?

peut on brûler du bois de charpente