Lessignes de lâalliance. GĂ©nĂ©ral. Clarence Stam. Cet article a pour sujet les signe s de l' alliance entre Dieu et son peuple: le sabbat, la circoncision, le baptĂȘme qui a remplacĂ© la circoncision, la cĂšne, avec une Ă©valuation de la pensĂ©e baptiste et de la question de la participation des enfants Ă la cĂšne.
JésusChrist Le Christ pantocrator de la mosaïque de la déisis à la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, à Istanbul.: Jésus de Nazareth et Fils de Dieu; Naissance entre 7 et 5 avant l'Úre commune Bethléem () : DécÚs entre 30 et
Dieuparle par nos dĂ©sirs, par les dĂ©sirs qui montent en nous. Il fait connaĂźtre sa volontĂ© de cette maniĂšre. Lâappel au ministĂšre de prĂȘtre peut se manifester par exemple par un dĂ©sir de
Lun des signes qui montre que Dieu vous appelle, est que vous commencez peu Ă peu Ă vĂ©ritablement comprendre les Ăcritures avec une profondeur et une dimension que vous nâaviez jamais connues auparavant. Si Dieu vous appelle, vous allez aussi prendre conscience de la nĂ©cessitĂ© dâun changement dans votre vie personnelle, afin d
donc les signes de Dieu comprennent tous les ĂȘtres habitant l'univers qui tĂ©moignent de Son existence et de Ses attributs. Ceux qui savent observer et qui se rappellent remarqueront que l'univers tout entier est composĂ© de signes de Dieu. Arriver Ă voir, Ă percevoir les signes de Dieu est une responsabilitĂ© de l'ĂȘtre humain.
Celuique Dieu appelle à son service éprouve de la compassion envers celles et ceux qui souffrent, les pauvres, les étrangers, celles et ceux qui ne connaissent pas le Christ. -> une
t1pf. DâentrĂ©e de jeu, il est trĂšs important de savoir que tout le monde a une mission Ă accomplir sur terre. Dieu ne tâa pas envoyĂ© sur terre pour juste te balader ou contempler la nature, non ! Il y a un but pour lequel Dieu tâa Ă©tabli sur terre. Il dit dans ĂphĂ©siens 2 10 LSG Car nous sommes Son ouvrage, ayant Ă©tĂ© créés en JĂ©sus-Christ pour de bonnes Ćuvres, que Dieu a prĂ©parĂ©es dâavance, afin que nous les pratiquions. » Cela veut dire que dĂ©jĂ dans lâĂ©ternitĂ©, Dieu prĂ©parait ce que tu devais faire sur terre, dans un temps particulier. Alors maintenant, Il vient tâappeler pour te faire savoir ce que tu dois faire. Dans Son appel, Dieu permet aux hommes de participer Ă Son dessein dâamour pour le monde. ĂsaĂŻe 6 8 LSG Jâentendis la voix du Seigneur, disant qui enverrai-Je, et qui marchera pour Nous ? Je rĂ©pondis Me voici, envoie-moi. » En analysant cette portion des Ăcritures, on comprend vite que Dieu a un certain nombre de choses quâIl veut rĂ©vĂ©ler au monde; voilĂ pourquoi Il ne cesse de nous appeler. Câest-Ă -dire quâIl a besoin de toi et moi pour Lui servir dâinstruments par lesquels Il passera pour accomplir Son Ćuvre. Quand il sâagit de lâappel de Dieu, le problĂšme nâa jamais Ă©tĂ© Dieu. Mais trĂšs souvent, câest plutĂŽt notre incapacitĂ© Ă entendre la voix de Dieu, ou Ă discerner tout autre moyen quâIl utilise pour nous appeler qui pose problĂšme; spĂ©cialement quand Il veut nous envoyer accomplir une mission. Retiens donc que la voix de Dieu qui tâappelle continue Ă retentir, et câest Ă toi dâĂȘtre capable de saisir cet appel et vite rĂ©pondre comme ĂsaĂŻe Me voici, envoie-moi. » JĂ©rĂ©mie 1 5 LSG Avant que Je tâeusse formĂ© dans le ventre de ta mĂšre, Je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, Je tâavais consacrĂ©, Je tâavais Ă©tabli prophĂšte des nations. » Le contexte de ce passage nous enseigne que Dieu Sâassure dâapprĂȘter dâabord la mission avant mĂȘme la naissance de celui qui va lâexĂ©cuter. Alors sache que Dieu avait dĂ©jĂ prĂ©parĂ© ce que tu dois faire sur terre. Si tu le sais dĂ©jĂ , demande Ă Dieu de tâaider Ă le faire comme Il le veut; si tu ne le sais pas encore, continue Ă Le chercher pour quâIl te le rĂ©vĂšle, sĂ»rement quâIl le fera au bon moment. Jean 15 16 BDS Ce nâest pas vous qui Mâavez choisi. Non, câest Moi qui vous ai choisis; Je vous ai donnĂ© mission dâaller, de porter du fruit, du fruit qui soit durable. Alors le PĂšre vous accordera tout ce que vous Lui demanderez en Mon nom. » Ce texte met un accent sur le fait quâon ne sâappelle pas soi-mĂȘme, câest Dieu qui a le pouvoir de nous appeler pour Ćuvrer dans Sa moisson Matthieu 9 37-38. Il le fait ainsi, parce que câest Lui Seul qui maĂźtrise le plan; et notre part consiste Ă rĂ©ellement faire toutes choses selon Sa volontĂ© parfaite. Vouloir sâauto-appeler ou faire ce que Dieu ne nous a pas demandĂ© de faire nâamĂšnera que frustration, avec trĂšs peu de rĂ©sultat et mĂȘme de lâĂ©chec. Dieu Ă©tant le MaĂźtre de la moisson, Il ne rĂ©compense uniquement que les ouvriers quâIl a appelĂ©s sur un terrain particulier, et qui exĂ©cutent ce quâIl leur a prescrit. Donc nâessaye pas de tâimproviser lĂ oĂč Dieu ne te veut pas, identifie bien lĂ oĂč Dieu te veut, et tout se passera bien pour Sa gloire. ĂphĂ©siens 4 1-3 PDV Voici ce que je vous demande avec force, moi qui suis prisonnier pour le Seigneur vivez en accord avec lâappel que vous avez reçu de Lui. Soyez simples, doux et patients, supportez-vous les uns les autres avec amour. Cherchez toujours Ă rester unis par lâEsprit-Saint, câest Lui qui vous unit en faisant la paix entre vous. » Dans ce passage, lâapĂŽtre Paul nous rappelle quâil ne suffit pas dâĂȘtre conscient de notre vocation. Bien plus, il faut vivre en accord avec cette vocation. Donc câest une chose dâavoir lâappel, câen est une autre de vivre en accord avec cet appel. Proverbes 1 24 PDV Je vous appelle, et vous dites non. Je vous tends la main, et personne ne fait attention. » Ce passage vient encore nous rappeler que Dieu a besoin de serviteurs dans Sa moisson, mais trĂšs souvent, câest nous qui refusons Son appel au profit dâautres choses. A travers ce passage, jâaimerais encore te rappeler que Dieu a besoin de toi, car Il y a un certain nombre de choses que tu dois faire pour Lui. Alors si tu as longtemps refusĂ©, lâoccasion tâest redonnĂ©e aujourdâhui de faire comme le jeune Samuel dans 1 Samuel 3 10 LSG lâĂternel vint et se prĂ©senta, et Il appela comme les autres fois Samuel, Samuel ! Et Samuel rĂ©pondit Parle, car ton serviteur Ă©coute. » Ce qui doit tâemmener Ă comprendre que tu as un appel, câest lâĂ©tat dans lequel le monde se trouve. Parce que les besoins des autres servent en fait de moyen de dĂ©couverte de ce que nous avons comme mission. Le monde a besoin de Dieu, et câest toi et moi qui devrons prĂ©senter Dieu au monde, selon le couloir de notre appel.
Lettre ouverte aux jeunes, Pastoralia Mai 1996Quand Dieu appelleSouvent des jeunes me demandent "Comment ĂȘtes-vous devenu prĂȘtre ?" Jamais je ne parviens Ă rĂ©pondre. Ce qui mâĂ©tonne beaucoup. Un cardinal qui ne sait pas comment il est devenu prĂȘtre... NâempĂȘche, câest la vĂ©ritĂ©. Je nâai jamais Ă©tĂ© moi-mĂȘme Ă la racine de ma vocation et je ne me suis jamais dit "VoilĂ ce que je veux faire." Ce qui aurait Ă©tĂ© le cas si jâavais voulu devenir mĂ©decin. Lâimpression que jâai, câest que "cela" mâa habitĂ© Ă lâimproviste, venant de je ne sais oĂč, sans que ce soit toujours de mon goĂ»t. Quand jâĂ©tais petit, cela me tracassait et je ne pouvais mâen dĂ©faire. Une vocation fond sur vous, elle sâinstalle plus ou moins consciemment. Elle vous guette, se prĂ©sente Ă lâimproviste et, parfois, elle vous fait souffrir. Quâimportent les protestations "Pourquoi moi ? Je nâai pas envie", elle revient coup sur coup. Vous butez contre elle sans pouvoir vous en un virusPour ma part, la vocation mâa frappĂ© comme un virus, sans que je puisse faire quoi que ce soit. Câest la traduction, en langage humain, du fait que Dieu nous cherche et que câest plus fort que nous. Je suis donc incapable de dire pourquoi ni comment, car câest lui qui en est lâorigine. Il y a dans toute vocation des Ă©lĂ©ments qui font comprendre quâelle est dans lâair, que Dieu a un projet Ă notre indicesSi tu ne retrouves pas en toi tous les Ă©lĂ©ments que je vais Ă©voquer, il ne faut pas croire que tu es anormal. Ce sont quelques indices qui mâont frappĂ©. Je les ai retrouvĂ©s aussi chez dâautres. Avoir une certaine sensibilitĂ© pour des choses qui laissent les autres indiffĂ©rents. Par exemple, un goĂ»t pour la fraĂźcheur des paroles de JĂ©sus. Certaines de ses paroles ne te quittent plus. Tu les rĂ©entends toujours. "Personne nâa un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis." De tels passages, qui ne disent pas grand chose Ă dâautres, te touchent. Quand tu tâen aperçois, il faut y prĂȘter un penchant pour lâintĂ©rioritĂ©, une tendresse particuliĂšre qui se vit en silence. Il se peut que parfois tu nâen aies pas envie, mais au plus profond de toi, cet appel revient "ArrĂȘte-toi un instant, rĂ©flĂ©chis ! Ne laisse pas passer le temps dans la dispersion." Puis tu te dis "Si je suivais une session biblique ? Si jâallais dans une abbaye ?" SubjuguĂ© par le Christ, tu tâinscris sans ĂȘtre sĂ»r dây aller. Et finalement, tu y envie de regarder plus longtemps, de rester tranquille, de prĂȘter attention Ă certaines choses et de donner du temps, par exemple, Ă une formation. Tu es content dâentendre parler quelquâun, de lire, dâentendre Ă la radio ou Ă la tĂ©lĂ©vision quelque chose de profond. "VoilĂ ce que je dois Ă©couter", penses-tu. Si cette envie te prend, fais attention, car il se passe quelque en soi un profond sentiment de "compassion" ne pouvoir accepter que des gens soient dans le malheur ou la misĂšre ; les aider, souvent dans le plus grand secret... Tout en Ă©tant mĂȘme un peu honteux Ă lâidĂ©e quâon puisse le savoir parce quâon pourrait te prendre pour un naĂŻf, un inadaptĂ© Ă ce monde-ci... Cette compassion peut sâĂ©tendre Ă ceux qui sont psychiquement malades, qui ont du mal Ă rester debout dans la vie, qui perdent lâespoir. Pouvoir les Ă©couter durant des heures, au point que tes amis te disent "Tu perds ton temps ! Il nây a rien Ă faire." Avoir une certaine dĂ©licatesse envers les enfants, les petits et les faibles, les handicapĂ©s, envers ceux qui ne peuvent pas suivre et sont exclus. Enfin - et câest lâĂ©lĂ©ment le plus profond - pouvoir compatir avec ceux qui sont ancrĂ©s dans le mal, qui sont esclaves de la drogue, de la sexualitĂ© non contrĂŽlĂ©e ; qui mĂšnent une vie superficielle, parmi les bĂȘtises et lâargent. Alors que les autres les trouvent bĂȘtes et prĂ©disent une issue fatale, tu te dis "Je ne puis manquer de compassion." Si tu as ces trois formes de compassion, avec ceux qui souffrent, avec les "petits" et avec les pĂ©cheurs, elles sont des indices que Dieu a quelque projet sur toi. Etre sensible Ă ce qui nâintĂ©resse pas la plupart des gens. Par exemple, avoir une admiration pour ceux qui vivent dans la sobriĂ©tĂ© et la pauvretĂ©, pour François dâAssise, pour ceux et celles qui se dĂ©vouent dans le tiers ou le quart monde. LĂ oĂč tout le monde prĂ©tend quâil faut avoir de lâargent pour vivre - ce qui nâest pas faux - tu te sens attirĂ© par le fait de nâavoir rien ou peu. Cela ne signifie pas encore que tu vas vivre ainsi, ni que tu en sois capable, mais tu estimes quâil sâagit lĂ dâune vie meilleure et plus profonde que beaucoup dâ en va de mĂȘme du fait de ne pas se marier. Tout le monde dit "Cela nâa pas de sens." Toi aussi, tu tâinterroges. Et tu te dis "Il y a quelque chose de beau lĂ -dedans." Cela ne signifie pas que tu es capable de vivre le cĂ©libat, mais que tu en perçois le cĂŽtĂ© merveilleux et le charme. Et je remarque quâil sâagit lĂ de quelque chose de trĂšs dĂ©licat quâon peut dĂ©truire une admiration croissante pour des gens qui sont sensibles, dociles, prĂȘts Ă Ă©couter. Ils disent souvent "oui", lĂ oĂč on dit dâeux quâils sont naĂŻfs. Tu te dis "Je nâen suis peut-ĂȘtre pas capable, mais il a raison." Il se peut que tu trouves en toi cette sensibilitĂ© aux valeurs Ă©vangĂ©liques, qui vont Ă rebrousse-poil et ne sont pas naturelles la pauvretĂ©, la chastetĂ© et lâobĂ©issance. Tous nâont pas cette sensibilitĂ©. Si tu lâas, alors un feu sâallume. Tu te dis "OĂč cela va-t-il me mener ?" Car ce nâest pas toi qui as dĂ©posĂ© ces valeurs dans ton en soi lâaudace du risque, contrairement Ă ceux qui veulent ĂȘtre assurĂ©s contre tout et ĂȘtre sĂ»rs de tout avant dâagir. Ils calculent bien, sont raisonnables, intelligents et nâont que du bon sens... Si tu ne te sens pas Ă lâaise lĂ -dedans et si tu trouves que, sans risque, la vie est mortelle, un feu sâallume et te permet dâ en soi lâamour de lâĂglise. Jâaime lâĂglise, en un temps oĂč lâon dit beaucoup de mal dâelle et oĂč, moi-mĂȘme, jâaperçois beaucoup de fautes en elle, des choses dont je souffre et qui font que je deviens dur pour elle, bien que je ne puisse mâen passer. Câest un peu ce quâon peut ressentir envers ses parents "Ils mâennuyent avec leurs manies, mais malgrĂ© tout, ce serait trĂšs triste sâils mouraient." Il arrive quâon sorte devant sa mĂšre un tas de critiques et que, le jour de son anniversaire, on mette une lettre sur son lit pour lui dire combien on lâaime ! Il en va de mĂȘme de lâĂglise. Je ne sais vraiment pas si je pourrais vivre sans elle. Câest, pour ainsi dire, un rapport "haine-amour". Quand tu Ă©prouves de tels sentiments, un feu sâallume Ă que ce que lâon aime tant - la priĂšre, les valeurs Ă©vangĂ©liques qui vont Ă rebrousse-poil, le risque, la compassion envers les souffrants, les enfants et les pĂ©cheurs - les autres lâaiment aussi. Sâattrister quand ils ne ressentent pas un tel amour et donc vouloir le partager. Parfois je suis malheureux parce que les choses que jâadmire et pour lesquelles jâai de la sympathie ne remportent pas la sympathie des autres. Je me sens alors Ă©tranger parmi eux. Au fond, je voudrais que tous soient de pareils Ă©trangers ! Etre triste quand on ne reçoit pas de rĂ©ponse et lorsque tout tombe Ă lâeau. Quand tu as cette tristesse ridicule, parce que si peu de gens la ressentent, alors un feu sâ admettre facilement ses torts et les avouer spontanĂ©ment. MĂȘme si cela ne se fait pas sans mal, je ne suis tranquille que quand jâai pu avouer que je ne suis quâun pauvre petit homme et que jâai mal fait. Ne pas se ranger parmi ceux qui disent "Je me suis trompĂ©, mais il ne faut pas quâils viennent me le dire. Je le sais dĂ©jĂ tout seul !" Venir Ă la lumiĂšreVoilĂ un certain nombre dâĂ©lĂ©ments qui ont certainement jouĂ© chez moi. Si tu les retrouves en toi, ils te feront prendre conscience que Dieu te demande peut-ĂȘtre quelque chose et quâil sâoccupe donc un peu plus de toi. Il nây a pas lĂ de quoi te vanter, mais de quoi te dire "Puis-je mettre tout cela dans le placard ?" Ou plutĂŽt "Comment mâorienter ?"Si ce nâest pas encore clair pour toi, il ne faut pas tout cacher dans lâarmoire, car tu seras malheureux et tu te diras, plus tard Je ne suis pas devenu ce que jâaurais dĂ»." Tu nâen mourras pas pour autant, mais tu garderas un petit nuage dans la tĂȘte qui te dira "Il aurait dĂ» faire beau, mais il y a du brouillard."Je tâai indiquĂ© comment des feux sâallument. Ils sont comme des Ă©toiles au firmament. Il est important de les tenir Ă lâĆil et de tâorienter Ă partir de tout cela fait "Tilt"...Supposons que tu ressentes un certain nombre de ces Ă©lĂ©ments et que tu te dises "Je ne les cacherai pas." Que faire alors ?CĂ©der Ă lâattrait de la priĂšre et du silencePlanifie dans ta vie des moments de rĂ©flexion, de mĂ©ditation, dâoraison ; profite de ce qui tâest offert, mais mets-toi aussi en recherche ; passe un jour dans une abbaye, participe Ă des sessions bibliques ; arrĂȘte-toi et brise le rythme travail-loisirs-repos. Cet appel ne peut pas mourir dans lâ Ă lâĂvangilePrends lâĂvangile et lis-en une page ou deux ; ou simplement, ouvre-le et lis ne fĂ»t-ce quâune ligne ou deux. Tu peux te rendre vulnĂ©rable Ă la parole de Dieu durant lâeucharistie, Ă lâĂ©glise ou nâimporte oĂč. Remue une phrase et les sacrements et sâengagerFrĂ©quente lâeucharistie et va confesser tes pĂ©chĂ©s. Ensuite, engage-toi sur le plan social et Ă©vangĂ©lique. Fais plus que la normale, le raisonnable, le convenable. Dis-toi Ă tout instant "Je veux faire quelque chose de plus, il faut que cela dĂ©borde." LâĂvangile parle dâune justice surabondante. JĂ©sus dit "Si tu ne fais pas ce que tout le monde fait, les paĂŻens le font aussi. OĂč se situe alors ce qui tâest propre ?" Au lieu de ne pardonner que les fautes dâinadvertance commises envers toi - une porte restĂ©e ouverte qui tâa coĂ»tĂ© un rhume - pardonne les vraies fautes intentionnelles. JĂ©sus dirait "Fais ce que tous ne font pas." Si tu dis "Je ferais juste ce quâil faut", alors tu mets ta vocation dans le placard. Rejoindre dâautresRejoins dâautres personnes qui regardent les mĂȘmes Ă©toiles au firmament pour se guider, qui ont une mĂȘme sensibilitĂ©. Si tu restes seul avec ta lampe Ă huile allumĂ©e, elle va sâĂ©teindre. On a raison de dire quâun chrĂ©tien qui est seul aujourdâhui est en danger de mort. Que ceux qui ont une vocation, quelle quâelle soit, se regroupent ; quâils se rassemblent pour prier, rĂ©flĂ©chir, lire lâĂvangile ensemble, sâencourager mutuellement et vivre lâeucharistie. Nous sommes si isolĂ©s dans le monde dĂšs que nous nous intĂ©ressons Ă Dieu et Ă lâĂvangile, que, seuls, nous ne pouvons tenir. Heureux ceux qui ont un ami, une amie ou des amis Ă qui ils peuvent parler de ces Ă quelquâunCherche de lâaide chez quelquâun de plus ĂągĂ© qui peut tâaider. Il ne faut pas nĂ©cessairement que ce soit un prĂȘtre. Ce peut lâĂȘtre, et peut-ĂȘtre de prĂ©fĂ©rence, non pas parce que le prĂȘtre est plus saint, mais parce quâil a Ă©tĂ© formĂ© pour aider les autres. Personne nâest juge dans son propre cas. Pour savoir ce que Dieu veut de toi, parle Ă quelquâun. Si tu ne parles quâĂ toi-mĂȘme, tu seras toujours dâaccord avec toi-mĂȘme. Ou bien tu te dĂ©courageras "Je suis seul Ă me poser les questions et Ă me donner les rĂ©ponses." Un interlocuteur peut tâaider et te rĂ©pondre de façon plus objective. Câest important et câest une preuve de portent en eux-mĂȘmes une vocation, mais nâen parlent jamais. Câest que le fruit nâest pas mĂ»r. Une fois quâon a le courage dâen parler, câest un signe que le fruit a mĂ»ri la pomme tombe de lâarbre dĂšs quâelle a pris assez de nâest quâĂ partir du moment oĂč une chose a Ă©tĂ© discutĂ©e avec quelquâun quâelle est authentique. Il en va de mĂȘme dans lâaveu. Aussi longtemps quâon pense "Je nâaurais pas dĂ» faire cela, je le regrette", on nâest pas encore parvenu Ă maturitĂ©. Mais lorsquâon dit Ă quelquâun "Je lâai fait et je le confesse", alors on se reconnaĂźt coupable et on est mĂ»r. Ne pas parler veut dire "Ce nâest pas encore nĂ©, mĂȘme si câest vrai." Ce nâest quâen lâexprimant que cela mouillerSi tu trouves en toi tout ce dont je viens de parler, et si tu en as parlĂ© Ă quelquâun, tu ne peux savoir si tu as la vocation que quand tu oses sauter dans le noir "Jâentre dans ce mode de vie avec intuition et jâessaie..." Il faut vraiment lâexpĂ©rimenter. Tu ne pourras jamais vĂ©rifier une vocation par correspondance !Aller voirQuand JĂ©sus appelle ses premiers disciples, il prend lâinitiative "Que cherchez-vous ?" Ils lui rĂ©pondent "MaĂźtre, oĂč habites-tu ? Donne-nous ton adresse." JĂ©sus dit "Venez et voyez !" Mais il ne donne ni adresse, ni explication. Il appelle. Ils allĂšrent et regardĂšrent, dit lâĂvangile. Et ils restĂšrent un jour. VoilĂ la vocation qui tâattend "Viens et vois !" Dix lignes plus loin dans le mĂȘme Ăvangile, Philippe rencontre NathanaĂ«l et dit "Jâai trouvĂ© JĂ©sus, le fils de Joseph de Nazareth." Il dĂ©cline sa carte dâidentitĂ© son nom, celui de son pĂšre, sa que dit NathanaĂ«l ? "Rien de bon ne peut sortir de Nazareth ! Cela nâira pas." Que fait alors Philippe ? Il reprend la mĂ©thode de JĂ©sus "Viens voir !" NathanaĂ«l va et regarde. JĂ©sus lui dit "Je te voyais assis sous le figuier avant que Philippe ne tâappelle." - "Comment as-tu pu me voir sous le figuier ?" - "Je tâai vu, dit JĂ©sus, tu es un vrai IsraĂ©lite, tu ne tâen laisses pas conter !" NathanaĂ«l abandonne la partie et dit "Seigneur, tu es le Fils de Dieu, le roi dâIsraĂ«l" Jn 1, 49. Câest la plus grande confession jamais me semble alors que le seul moyen de savoir si tu as une vocation, c'est de venir voir. Le reste n'est que prĂ©paration. Si tu y vas, des feux brilleront.
LâAppel de Dieu â 2 TimothĂ©e 19; Romains 828, 29; HĂ©breux 118. Hamilton Smith. Traduit de Scripture Truth magazine, Volume 15, 1923, pages 248-252. Table des matiĂšres 1 - Le monde dâoĂč il a Ă©tĂ© appelĂ©. 2 - Le monde auquel nous sommes appelĂ©s 3 - Lâeffet actuel de lâappel sur le peuple de Dieu - Ătrangers et pĂšlerins sur la terre - TĂ©moins de Dieu sur la terre - Nouvelles bĂ©nĂ©dictions 4 - Conclusion LâĂcriture montre trĂšs clairement que ceux qui croient au Seigneur JĂ©sus-Christ sont Ă la fois sauvĂ©s » et appelĂ©s ». Nous lisons en 2 TimothĂ©e 19 Dieu qui nous a sauvĂ©s et nous a appelĂ©s dâun saint appel ». Mais si tout vrai croyant connait quelque chose de la bĂ©nĂ©diction du salut de Dieu, il y en a relativement peu qui entrent dans la joie de lâappel. HĂ©las, il est Ă craindre que pour beaucoup, lâappel » ne soit quâun terme rencontrĂ© occasionnellement dans lâĂcriture, sans grande signification prĂ©cise, et donc sans effet sur nos vies. Pourtant, rien nâa une influence aussi puissante sur les conceptions du chrĂ©tien, sur sa maniĂšre de vivre et sur le caractĂšre de ses associations, que la rĂ©alisation de lâappel de Dieu. Il faut se rappeler lâappel profondĂ©ment solennel adressĂ© au pĂ©cheur dans le rĂ©cit sur le jardin dâEden Et lâĂternel Dieu appela lâhomme, et lui dit OĂč es-tu ? » GenĂšse 39. CâĂ©tait un appel pour que le pĂ©cheur rende compte de son pĂ©chĂ©. Ensuite il y a lâappel important fait au serviteur, par exemple quand le Saint-Esprit dit Mettez-moi ⊠à part Barnabas et Saul, pour lâĆuvre Ă laquelle je les ai appelĂ©s » Actes 132. Ces deux appels ont leur place dans les voies de Dieu, mais nous ne faisons rĂ©fĂ©rence ici ni Ă lâappel du pĂ©cheur, ni Ă lâappel du serviteur, mais plutĂŽt Ă lâappel adressĂ© au saint. Ce grand appel est la part commune de tous les saints, aussi lents soient-ils pour y rĂ©pondre et pour entrer dans les bĂ©nĂ©dictions qui sây rapportent. Lâappel de Dieu est venu Ă nous dans lâĂ©vangile par lequel nous avons Ă©tĂ© sauvĂ©s 2 Tim. 19,10, mĂȘme si nous ne rĂ©alisons que faiblement, voire pas du tout, que Dieu nous a appelĂ©s. Naturellement notre premiĂšre prĂ©occupation a Ă©tĂ© le salut pour Ă©chapper au jugement de Dieu, et câest Ă juste titre que nos Ăąmes ont Ă©tĂ© remplies de reconnaissance pour ce grand salut. Mais nous nâavons guĂšre rĂ©alisĂ© que Dieu avait en vue quelque chose de beaucoup plus grand devant Lui que le salut de nos Ăąmes, quâIl avait un propos glorieux pour nous, et que câest en vue de lâaccomplissement de ce propos quâIl nous appelait. CâĂ©tait pourtant bien la rĂ©alitĂ© ; en effet, si le salut de Dieu a en vue notre dĂ©livrance du jugement, lâappel de Dieu a en vue lâaccomplissement du propos de Dieu. Câest ainsi quâil est parlĂ© en Romains 828, de ceux quâIl a appelĂ©s selon Son propos ». Quelle pensĂ©e sublime ! Dieu a un propos pour les Siens, un propos Ă©tabli avant la fondation du monde, et câest dans le but de lâaccomplir quâIl nous a appelĂ©s. Il nous a sauvĂ©s parce que nous avions besoin de salut. Il nous a appelĂ©s parce quâIl nous voulait. Câest ainsi le privilĂšge de tout croyant de dire Bien que Dieu soit si grand, et que je sois si petit, Dieu me veut ; et me voulant, Il mâa appelĂ© ». Pour comprendre la signification spirituelle de lâappel de Dieu, il est utile de considĂ©rer lâhistoire dâAbraham. Il a Ă©tĂ© le premier saint de lâAncien Testament Ă ĂȘtre appelĂ© de Dieu. Il y avait eu dâautres hommes de foi avant lui. Abel avait souffert pour la foi en Ă©tant dans le monde. Ănoch marcha par la foi Ă travers le monde. NoĂ© a Ă©tĂ© sauvĂ© par la foi hors dâun monde en ruine. Mais il a fallu attendre le temps dâAbraham pour entendre parler dâun saint appelĂ© hors du monde. Or le monde Ă©tait ĂągĂ© de 1800 ans quand Dieu appela un homme pour en sortir. RĂ©flĂ©chissons un peu, et nous verrons la raison de ce dĂ©lai. Jusquâaux jours dâAbraham, les choses nâĂ©taient pas mĂ»res pour lâappel de Dieu ; car si Dieu appelle un homme hors du monde, câest que le moment est arrivĂ© oĂč il est manifeste que le monde est condamnĂ©, et que Dieu en a fini avec lui. Dieu peut continuer avec lui pendant un certain temps, comme dâailleurs Il lâa fait pendant de longs siĂšcles ; et dans les voies de Dieu beaucoup de choses peuvent y ĂȘtre produites ; mais Ă partir du moment oĂč Dieu appelle un homme hors du monde, nous pouvons ĂȘtre certains que, non seulement le monde en a fini avec Dieu, mais que Dieu en a fini avec le monde en tant que tel. En outre, lâappel de Dieu signifie non seulement que Dieu en a fini avec ce monde mauvais, mais que le moment est venu pour Dieu de commencer Ă rĂ©vĂ©ler Ă la foi un grand secret, Ă savoir quâIl a un autre monde en vue, un monde oĂč tout est en accord avec Lui-mĂȘme. Ainsi lâappel dâAbraham a Ă©tĂ© un tout nouveau dĂ©part dans les voies de Dieu. Et le nouveau principe sur lequel Dieu a commencĂ© Ă agir il y a 4000 ans, est le principe sur lequel Dieu agit encore aujourdâhui, quoiquâavec la venue de Christ, Sa mort, et Sa sĂ©ance Ă la droite de Dieu, lâappel de Dieu a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© beaucoup plus complĂštement et nettement. Deux aspects de lâappel ressortent trĂšs nettement de lâhistoire dâAbraham. Nous lisons en HĂ©breux 118 Ă©tant appelé⊠pour sâen aller », par rĂ©fĂ©rence au monde quâil devait laisser derriĂšre lui. Ensuite, nous lisons Ă©tant appelĂ© pour sâen aller au lieu quâil devait recevoir pour hĂ©ritage ». Ce qui est en vue ici, câest le nouveau monde dans lequel il a Ă©tĂ© appelĂ©. Ătienne se rĂ©fĂšre Ă©galement Ă ces deux aspects de lâappel dâAbraham, car il relate que Dieu dit Ă Abraham Sors de ton pays et de ta parentĂ©, et viens au pays que je te montrerai. » Actes 73. 1 - Le monde dâoĂč il a Ă©tĂ© appelĂ©. Les ch. 10 et 11 de la GenĂšse dĂ©crivent le caractĂšre terrible du monde dâoĂč Abraham a Ă©tĂ© appelĂ© Ă sortir. Trois choses marquaient ce monde. Tout dâabord câĂ©tait un monde apostat tombĂ© dans lâidolĂątrie. Nous le savons par les derniĂšres paroles de JosuĂ© Ă IsraĂ«l rapportĂ©es en JosuĂ© 242. Il leur rappelle que leurs pĂšres, avec TĂ©rakh pĂšre dâAbraham, ont servi dâautres dieux ». LâidolĂątrie exclut le vrai Dieu en Ă©tablissant des dieux selon lâimagination mauvaise de lâhomme. Cela signifie que lâhomme avait apostasiĂ© de Dieu, et que Dieu Ă©tait exclu du monde de lâhomme. DeuxiĂšmement, câĂ©tait un monde oĂč lâhomme se glorifiait lui-mĂȘme, car ils disaient Allons, bĂątissons-nous une ville, et une tour dont le sommet [atteigne] jusquâaux cieux ; et faisons-nous un nom » GenĂšse 114. Non seulement ce monde dĂ©shonorait Dieu, mais aussi il glorifiait lâhomme. Enfin, le ch. 11 se termine dans lâobscuritĂ© de la mort TĂ©rakh mourut Ă Charan ». Le monde qui exclut Dieu et glorifie lâhomme, est un monde qui est sous lâemprise de la mort. Les hommes peuvent acquĂ©rir une grande renommĂ©e, comme Nimrod qui Ă©tait puissant sur la terre ; ils peuvent construire de grandes villes comme Assur, ou tenter de construire une tour dont le sommet touche au ciel, comme les hommes de Babel ; mais Ă la fin, le puissant doit sâincliner devant un encore plus puissant, la ville sâĂ©croule dans la poussiĂšre, la tour devient un monceau, et la mort rĂšgne sur tout. VoilĂ ce quâĂ©tait le monde dâoĂč Abraham a Ă©tĂ© appelĂ©. Un monde dâoĂč Dieu Ă©tait exclu, oĂč lâhomme Ă©tait exaltĂ©, et sur lequel la mort rĂ©gnait. Or tel quâĂ©tait le monde alors, tel il est encore aujourdâhui. Le monde actuel mauvais a eu son commencement dans les jours qui ont suivi le dĂ©luge. LâapĂŽtre Pierre, se rĂ©fĂ©rant au monde avant le dĂ©luge, lâappelle le monde dâalors » 2 Pierre 36. Ce monde a disparu Ă jamais ; mais immĂ©diatement aprĂšs, il parle des cieux et de la terre de maintenant ». Il fait rĂ©fĂ©rence par-lĂ au monde qui a commencĂ© aprĂšs le dĂ©luge. Et comme il a commencĂ©, en excluant Dieu, en exaltant lâhomme, et en alimentant la mort, ainsi il a continuĂ©, et ainsi il finira dans un dernier Ă©clat furieux dâapostasie de Dieu, dâexaltation de lâhomme, et de dĂ©vastation de la mort. Un monde avec un pareil caractĂšre ne convient Ă©videmment pas Ă Dieu. Le parole reçue par Abraham Ă©tait Va-tâen de ton pays, et de ta parentĂ©, et de la maison de ton pĂšre » GenĂšse 121 ; et la parole de nos jours est Sortez du milieu dâeux et soyez sĂ©parĂ©s » 2 Cor 617 ; quant aux corruptions babyloniennes de la chrĂ©tientĂ©, la parole est Sortez du milieu dâelle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas Ă ses pĂ©chĂ©s et que vous ne receviez pas de ses plaies » Apoc. 184. Ceci, cependant, nâest quâun aspect de lâappel de Dieu. Il y a, comme nous lâavons vu, un autre aspect trĂšs bĂ©ni. 2 - Le monde auquel nous sommes appelĂ©s Si lâhistoire dâAbraham nous instruit sur le caractĂšre du monde de lâhomme, elle nous donne aussi des aperçus brillants du monde de Dieu. On se souvient quâĂtienne commence son discours devant le sanhĂ©drin juif en rappelant lâhistoire dâAbraham. Il dit Le Dieu de gloire apparut Ă notre pĂšre Abraham ». Il ne dit pas le Dieu de la terreâ, mais le Dieu de gloireâ, câest-Ă -dire le Dieu dâun autre monde, un monde de gloire. Dans lâĂcriture, la grande pensĂ©e de la gloire, câest Dieu manifestĂ©. Le Dieu de gloire implique le Dieu dâune scĂšne oĂč Dieu est parfaitement rĂ©vĂ©lĂ© selon Sa nature et Ses attributs. EntourĂ©s comme nous le sommes de tous cĂŽtĂ©s par un monde oĂč sâĂ©tale le mal du cĆur de lâhomme, dâoĂč Dieu est exclu, oĂč lâhomme est exaltĂ© et oĂč la mort rĂšgne, nos sensibilitĂ©s sont Ă©moussĂ©es par le contact permanent avec ce monde-lĂ , et nous avons du mal Ă rĂ©aliser la bĂ©nĂ©diction infinie dâun autre monde, celui oĂč Dieu est pleinement rĂ©vĂ©lĂ© â oĂč tout parle de lâamour, de la saintetĂ©, de la sagesse et de la puissance de Dieu, une scĂšne donc de joie parfaite et de repos, oĂč le pĂ©chĂ©, la douleur, et la mort ne pĂ©nĂštrent jamais. Un tel monde de gloire est aux antipodes de ce monde mauvais. Or non seulement ce nouveau monde de gloire a Ă©tĂ© mis au grand jour, mais le propos de Dieu dây avoir les Siens a aussi Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©, car si le Dieu de gloire est apparu Ă un homme, câest pour que lâhomme puisse paraĂźtre dans la gloire de Dieu. Cela aussi ressort de façon trĂšs heureuse dans lâhistoire dâĂtienne. Car sâil commence son discours par le Dieu de gloire apparaissant Ă un homme, il le termine par le tĂ©moignage rendu Ă lâHomme apparaissant dans la gloire de Dieu Mais lui⊠ayant les yeux attachĂ©s sur le ciel, vit la gloire de Dieu, et JĂ©sus debout Ă la droite de Dieu ; et il dit Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de lâhomme debout Ă la droite de Dieu » Actes 755-56. LâEsprit de Dieu, par Ătienne, place ainsi devant nous un nouveau monde de gloire, et un Homme nouveau dans cette gloire, Quelquâun de parfaitement adaptĂ© Ă une scĂšne oĂč Dieu est pleinement rĂ©vĂ©lĂ©. En outre, lâapĂŽtre Paul nous dit que ceux qui sont appelĂ©s selon le propos de Dieu sont prĂ©destinĂ©s Ă ĂȘtre conformes Ă lâimage de Son Fils Rom. 828, 29. Dans la mesure oĂč ces vĂ©ritĂ©s entrent dans nos Ăąmes dans toute leur grandeur, nous commençons Ă rĂ©aliser la bĂ©nĂ©diction surabondante de cet appel qui nous introduit dans un monde de gloire, pour y ĂȘtre conformes Ă lâimage de lâHomme dans la gloire. Nous pouvons bien chanter Est-ce possible ! Nous serons semblables Ă Ton Fils. Est-ce lĂ la grĂące quâIl nous a gagnĂ©e ? PĂšre de gloire, quelle pensĂ©e qui surclasse toute autre Ătre amenĂ©s Ă Sa ressemblance bĂ©nie dans la gloire ! Ayant vu le caractĂšre de lâappel, Ă la fois par rapport au monde dâoĂč nous sommes appelĂ©s, et par rapport au monde vers lequel nous sommes appelĂ©s, â nous pouvons bien nous demander quel est lâeffet prĂ©sent de lâappel sur le peuple de Dieu. 3 - Lâeffet actuel de lâappel sur le peuple de Dieu Ici encore, lâhistoire dâAbraham nous fournit une riche instruction. Il est Ă©vident que lâappel de Dieu a entiĂšrement changĂ© le cours de sa vie. Il est Ă©galement clair que ce changement nâa Ă©tĂ© produit que dans la mesure oĂč il a rĂ©pondu Ă lâappel. Lâappel de Dieu est devenu un test pour la foi dâAbraham, tout comme dâailleurs il devient un test pour chaque enfant de Dieu aujourdâhui. Voici le test lâappel de Dieu dans toute sa grandeur et sa bĂ©nĂ©diction, a-t-il une emprise telle sur nos affections quâil lâemporte sur toute autre considĂ©ration ? Dans le cas dâAbraham, Dieu lui a dit Va-tâen de ton pays, et de ta parentĂ©, et de la maison de ton pĂšre, dans le pays que je te montrerai ». CâĂ©tait, en effet, un test sĂ©vĂšre pour la foi dâAbraham. Lâappel de Dieu Ă©tait-il si important et si bĂ©ni Ă ses yeux quâil pouvait obĂ©ir Ă cet appel et laisser entiĂšrement derriĂšre lui son pays, sa parentĂ©, et la maison de son pĂšre ? Lâhistoire dâAbraham nous dit quâil a Ă©tĂ© freinĂ©, pour un temps, par la maison de son pĂšre. Abraham a Ă©tĂ© appelĂ© Ă quitter littĂ©ralement le pays de sa naissance, sa parentĂ© et la maison de son pĂšre. Dans le cas du chrĂ©tien lâappel ne prend pas ce caractĂšre littĂ©ral, mais nĂ©anmoins nous sommes appelĂ©s Ă ĂȘtre moralement en dehors du pays, de la parentĂ© et de la maison du pĂšre. Et si le chrĂ©tien en est moralement en dehors, cela peut amener Ă ce quâil soit chassĂ© du cercle politique, social, et mĂȘme familial, comme dans le cas de lâaveugle-nĂ© de Jean 9. En tout cas, le moment vient dans notre vie oĂč nous avons Ă dĂ©cider si ce qui est primordial est lâappel puissant de Dieu, ou les revendications insistantes du pays, de la parentĂ©, et de la maison de son pĂšre. Si nous obĂ©issons Ă lâappel, lâeffet sera triple. - Ătrangers et pĂšlerins sur la terre Tout dâabord, nous deviendrons Ă©trangers et pĂšlerins sur la terre. Câest ce qui arriva pour Abraham et pour ceux qui lui Ă©taient associĂ©s. Ils ont entendu lâappel de Dieu, ils ont vu de loin » la perspective bĂ©nie dĂ©ployĂ©e devant eux dans les promesses qui parlaient de la patrie cĂ©leste et de la citĂ© de Dieu. Le rĂ©sultat en a Ă©tĂ©, quâĂ©tant persuadĂ©s de ces promesses, ils sâen sont emparĂ©, et ont confessĂ© quâils Ă©taient Ă©trangers et pĂšlerins sur la terre. - TĂ©moins de Dieu sur la terre DeuxiĂšmement, aprĂšs avoir acceptĂ© de suivre un chemin oĂč lâon est Ă©tranger, on devient tĂ©moin de Dieu sur la terre. Ainsi quant Ă ceux qui, comme Abraham, ont confessĂ© ĂȘtre devenus Ă©trangers et pĂšlerins, il est dit dâeux ceux qui disent de telles choses montrent clairement quâils recherchent une patrie » HĂ©b. 1113-14. Lâhomme qui a une confession claire comme tĂ©moin de Dieu, est lâhomme qui rĂ©pond Ă lâappel de Dieu. - Nouvelles bĂ©nĂ©dictions TroisiĂšmement, ayant rĂ©pondu Ă lâappel, ayant pris le chemin en tant quâĂ©trangers, et sâĂ©tant donc franchement dĂ©clarĂ© pour Dieu, on acquiert de nouvelles bĂ©nĂ©dictions pour son Ăąme, et on fait donc des progrĂšs spirituels dans la lumiĂšre reçue. Il en fut ainsi avec Abraham. Il nâa pas reçu dâautre lumiĂšre de Dieu jusquâĂ ce quâil ait rĂ©pondu Ă lâappel. Mais une fois quâil a rĂ©pondu Ă lâappel, Dieu lui est apparu pour la seconde fois, et lui a donnĂ© davantage de lumiĂšre, lui parlant de la Semence, et disant Je donnerai ce pays Ă ta semence » GenĂšse 127. Le grand panorama de gloire dĂ©roulĂ© Ă la foi dans lâappel de Dieu rend les gloires fugitives de ce monde trĂšs faibles et fort minces. Quand on les voit dans leurs vraies dimensions, les laisser derriĂšre nâest guĂšre difficile. Et sâil arrive que pour un moment » lâappel de Dieu soit source dâune lĂ©gĂšre affliction », quâimporte puisque nous savons quâil y a au-delĂ en mesure surabondante, un poids Ă©ternel de gloire » 2 Corinthiens 417 ! 4 - Conclusion Puisse lâappel de Dieu devenir pour chacun de nous si rĂ©el, si net et si grand que, comme Paul autrefois, nous puissions dire, oubliant les choses qui sont derriĂšre et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de lâappel cĂ©leste de Dieu dans le christ JĂ©sus » Philippiens 314, et que nous soyons vraiment en mesure de chanter AppelĂ©s dâen-haut, Ătres cĂ©lestes par naissance, Jadis citoyens de la terre, Aujourdâhui pĂšlerins ici-bas, Nous cherchons une patrie cĂ©leste, Notre part pour les siĂšcles Ă venir.
Luc 532 Je ne suis pas venu appeler Ă la repentance des justes, mais des pĂ©cheurs. 1 Pierre 29 Vous, au contraire, vous ĂȘtes une race Ă©lue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelĂ©s des tĂ©nĂšbres Ă son admirable lumiĂšre. Marc 217 Le Seigneur JĂ©sus a dit Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de mĂ©decin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pĂ©cheurs ». Matthieu 2214 Le Seigneur JĂ©sus a dit Car il y a beaucoup dâappelĂ©s, mais peu dâĂ©lus ». Actes 238-39 Pierre a dit Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisĂ© au nom de JĂ©sus Christ, pour le pardon de vos pĂ©chĂ©s ; et vous recevrez le don du Saint Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera ». Romains 828-30 Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelĂ©s selon son dessein. Car ceux quâil a connus dâavance, il les a aussi prĂ©destinĂ©s Ă ĂȘtre semblables Ă lâimage de son Fils, afin que son Fils fĂ»t le premier-nĂ© entre plusieurs frĂšres. Et ceux quâil a prĂ©destinĂ©s, il les a aussi appelĂ©s ; et ceux quâil a appelĂ©s, il les a aussi justifiĂ©s ; et ceux quâil a justifiĂ©s, il les a aussi glorifiĂ©s. Colossiens 313-15 Supportez-vous les uns les autres, et, si lâun a sujet de se plaindre de lâautre, pardonnez-vous rĂ©ciproquement. De mĂȘme que Christ vous a pardonnĂ©, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revĂȘtez-vous de la charitĂ©, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, Ă laquelle vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s pour former un seul corps, rĂšgne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants. 1 Thessaloniciens 417 Car Dieu ne nous a pas appelĂ©s Ă lâimpuretĂ©, mais Ă la sanctification. 2 Pierre 13-10 Comme sa divine puissance nous a donnĂ© tout ce qui contribue Ă la vie et Ă la piĂ©tĂ©, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelĂ©s par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus prĂ©cieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, Ă cause de cela mĂȘme, faites tous vos efforts pour joindre Ă votre foi la vertu, Ă la vertu la science, Ă la science la tempĂ©rance, Ă la tempĂ©rance la patience, Ă la patience la piĂ©tĂ©, Ă la piĂ©tĂ© lâamour fraternel, Ă lâamour fraternel la charitĂ©. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stĂ©riles pour la connaissance de notre Seigneur JĂ©sus Christ. Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens pĂ©chĂ©s. Câest pourquoi, frĂšres, appliquez-vous dâautant plus Ă affermir votre vocation et votre Ă©lection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. 1 TimothĂ©e 612 Combats le bon combat de la foi, saisis la vie Ă©ternelle, Ă laquelle tu as Ă©tĂ© appelĂ©, et pour laquelle tu as fait une belle confession en prĂ©sence dâun grand nombre de tĂ©moins. HĂ©breux 31 Câest pourquoi, frĂšres saints, qui avez part Ă la vocation cĂ©leste, considĂ©rez lâapĂŽtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons. Galates 513 FrĂšres, vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s Ă la libertĂ©, seulement ne faites pas de cette libertĂ© un prĂ©texte de vivre selon la chair ; mais rendez-vous, par la charitĂ©, serviteurs les uns des autres. EphĂ©siens 41 Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, Ă marcher dâune maniĂšre digne de la vocation qui vous a Ă©tĂ© adressĂ©e. 1 Pierre 115 Mais, puisque celui qui vous a appelĂ©s est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite. Paroles de Dieu concernĂ©es Le grondement des sept tonnerres qui se produisent est le salut de ceux qui Mâaiment, qui Me dĂ©sirent avec un vrai cĆur. Ceux qui Mâappartiennent et que Jâai prĂ©destinĂ©s et choisis sont tous capables de venir sous Mon nom. Ils peuvent entendre Ma voix qui est lâappel que Dieu leur lance. Laissez ceux qui sont aux confins de la terre voir que Je suis juste, Je suis fidĂšle, Je suis tendre misĂ©ricorde, Je suis compassion, Je suis majestĂ©, Je suis un feu dĂ©vorant et, enfin, Je suis un jugement impitoyable. Chapitre 35
Dans histoire de lâhumanitĂ©, lâon a toujours pensĂ© que les chiffres font partie du rationnel et des sciences exactes. Par contre, ceux-ci ont un cĂŽtĂ© sacrĂ©, mystique ou encore occulte, selon lâentendement quâon leur attribue. Mieux, on dira quâils ont une signification divine et alerte un appelĂ© spirituel. DĂ©couvrez ci-dessous quelques un des signes dâun appel spirituel ! Une sĂ©quence de signes dâun appel spirituel Si vous voyez les sĂ©quences de numĂ©ros comme les 11 11, 22 22 et 33 33, en rĂȘve, sur une montre, une piĂšce dâidentité⊠Faites attention, car vous ĂȘtes surement en face dâun message universel. La rĂ©pĂ©tition de la sĂ©quence de chiffres 11 11, 22 22 et 33 33 sont des signes dâun appel spirituel qui vient des codes occultes de Sirius, Orion et PlĂ©iades, pour que les personnes se connectent avec le MOI supĂ©rieur ». Plusieurs personnes reçoivent cet appel, mais trĂšs peu dâentre elles en comprennent le sens et Ă©tablissent la communication comme il se doit. Les sĂ©quences et leurs sens pour une appelĂ© spirituel 11 11 Restez vigilant ! Pensez seulement Ă ce que vous voulez et vous dĂ©sirez. Ne faites surtout pas le contraire ! Cette sĂ©quence est la preuve de quâil y a toujours une autre chance dâapprendre Ă se dĂ©tacher des choses et que nos pensĂ©es se manifestent plus rapidement quâavant. Cela confirme aussi que les anges sont avec vous en tout temps et prĂȘts Ă vous aider. Quand vous regardez votre montre et vous voyez sâafficher 11 11, cela signifie que le moment est venu pour vous de vous spiritualiser et de prendre le chemin de lâĂ©lĂ©vation spirituelle. Cette sĂ©quence est un signe avant-coureur de votre Ă©tat de santĂ© futur, une maniĂšre de vous avertir sur lâimminence dâune maladie grave, dâun accident. Câest aussi le dernier appel pour Ă©voluer en amour⊠22 22 Cette sĂ©quence se prĂ©sente comme la matĂ©rialisation dans un futur proche de toutes vos idĂ©es, dĂ©sirs et projets. Tout se dĂ©roulera bien ! Concentrez-vous sur votre bien-ĂȘtre quotidien, et ayez toujours de bonnes pensĂ©es. Mais si vous regardez votre montre et vous voyez sâafficher 22 22, Câest lâun des signes dâun appel spirituel pour une attention particuliĂšre sur votre Ă©tat de santĂ©. Prenez soin de vous ! Nourrissez-vous bien, pratiquez du sport, dormez bien et, surtout, libĂ©rez-vous des dĂ©pendances Ă©motionnelles, comme la crainte, la colĂšre, la douleur et la tristesse. 33 33 Cette sĂ©quence signifie que les maĂźtres spirituels, comme JĂ©sus, la Sainte Marie, le Quan Yin et la Yogananda sont ensembles et avec vous ! Dans tous les cas, le calme et la rĂ©flexion doivent nous guider quand lâon se retrouve face Ă une sĂ©quence de numĂ©ros similaires tels que prĂ©sentĂ©s ci-dessus. A lire aussi La numĂ©rologie du bonheur mois par mois. A quoi servent les rĂȘves ? 5 techniques de purification spirituelle du corps.
les signes de l appel de dieu