Larticle 227-4-2 du Code pĂ©nal prĂ©voit que le fait, pour une personne de ne pas se conformer Ă  une ou plusieurs obligations ou interdictions imposĂ©es dans une ordonnance de protection est puni d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et d’une peine de 15.000 euros d’amende. Gauthier Lecocq. Avocat au barreau de Paris. Al’issue de la formation, vous serez capable de participer Ă  la prĂ©vention des situations de harcĂšlement et des agissements sexistes dans votre structure, de repĂ©rer les situations de harcĂšlement et de sexisme, de rĂ©agir et d’orienter les victimes, de connaitre et d’utiliser les dispositifs de prĂ©vention et de lutte existants. Pour le RĂ©fĂ©rent harcĂšlement sexuel et JournĂ©eanniversaire de la loi du 9 dĂ©cembre 1905 concernant la sĂ©paration des Églises et de l’État; La convention interministĂ©rielle pour l’égalitĂ© entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes; Lancement du portail d’information "Le tuto des stages" Le Prix de l’éducation; Les dates des examens 2018 Nousavons rencontrĂ© le Dr Huerre, psychiatre, pour son expertise dans la comprĂ©hension et la prĂ©vention des usages prĂ©coces et abusifs de l’alcool. L’Alcoolisation chez les jeunes. Introduction. Les jeunes boivent trop, trop vite et trop tĂŽt, nous dit-on Ă  longueur de reportages TV sur les nouveaux usages de l’alcool. Lestage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexiste a pour objectif de prĂ©venir la rĂ©cidive en prenant en compte la spĂ©cificitĂ© des faits et en responsabilisant les auteurs. La convention signĂ©e ce jeudi entre le procureur de la RĂ©publique et l'association FORCES, a pour objet de mettre en place un stage alternatif, lorsque Stagede responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes ; Stage de responsabilitĂ© parentale; stage de sensibilisation aux dangers de l'usage de produits stupĂ©fiants; Mesures d'investigation keyboard_arrow_down. EnquĂȘte sociale renforcĂ©e (ESR) EnquĂȘte de personnalitĂ© auteur; EnquĂȘte de personnalitĂ© wCJJe. De nombreuses dispositions de la loi de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice promulguĂ©e le 23 mars 2019 ne sont entrĂ©es en vigueur que le 24 mars 2020. Quelles sont-elles ? 1. Modification du seuil d’amĂ©nagement des peines article 132-19 du code pĂ©nal. Moins d’1 mois d’emprisonnement interdiction de prononcer une peine ferme. Entre 1 mois et 6 mois d’emprisonnement amĂ©nagement obligatoire sauf impossibilitĂ© rĂ©sultant de la personnalitĂ© ou de la situation du condamnĂ©. Entre 6 mois et 1 an d’emprisonnement amĂ©nagement facultatif. Au-delĂ  de 1 an d’emprisonnement aucun amĂ©nagement possible ! 2. La crĂ©ation du mandat de dĂ©pĂŽt Ă  effet diffĂ©rĂ© articles 464-2 et du code de procĂ©dure pĂ©nale. Avec le mandat de dĂ©pĂŽt Ă  effet diffĂ©rĂ©, le condamnĂ© n’est pas incarcĂ©rĂ© Ă  la fin de l’audience mais est informĂ© de la date de son incarcĂ©ration qui devra intervenir trĂšs prochainement. Ainsi, le condamnĂ© peut ĂȘtre informĂ© de la date de son incarcĂ©ration par le procureur de la RĂ©publique dĂšs la fin de l’audience. Si cette information n’est pas possible au terme de l’audience, le condamnĂ© est convoquĂ© devant le procureur de la RĂ©publique dans un dĂ©lai, qui ne peut excĂ©der un mois, afin d’ĂȘtre avisĂ© de la date de la mise Ă  exĂ©cution du mandat de dĂ©pĂŽt et donc de son incarcĂ©ration. Un tel mandat de dĂ©pĂŽt est possible lorsque la durĂ©e totale de l’emprisonnement ferme prononcĂ© y compris en tenant compte, le cas Ă©chĂ©ant, de la rĂ©vocation de sursis est supĂ©rieure Ă  un an. Le mandat de dĂ©pĂŽt Ă  effet diffĂ©rĂ© ne peut ĂȘtre prononcĂ© Ă  l’encontre d’un mineur. 3. La fusion de la contrainte pĂ©nale, du sursis mise Ă  l’épreuve SME et du sursis TIG en un unique dispositif le sursis probatoire article 132-41-1 du code pĂ©nal. Les conditions d’octroi de ce sursis restent les mĂȘmes, seul son contenu est modifiĂ© en raison de l’intĂ©gration de la contrainte pĂ©nale. La probation pourra prĂ©senter deux formes La premiĂšre correspond Ă  l’ancienne mise Ă  l’épreuve, la seule diffĂ©rence rĂ©sidant dans le fait que, la loi du 23 mars 2019 supprimant le sursis avec obligation d’accomplir un travail d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, ce travail deviendra une des obligations pouvant ĂȘtre imposĂ©e au condamnĂ©. La seconde se rapproche de la contrainte pĂ©nale. L’article prĂ©cise lorsque la personnalitĂ© et la situation matĂ©rielle, familiale et sociale de l’auteur d’un crime ou dĂ©lit puni d’emprisonnement et les faits de l’espĂšce justifient un accompagnement socio-Ă©ducatif individualisĂ© et soutenu, la juridiction peut dĂ©cider que le sursis probatoire consistera en un suivi renforcĂ©, pluridisciplinaire et Ă©volutif, faisant l’objet d’évaluations rĂ©guliĂšres par le service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation, afin de prĂ©venir la rĂ©cidive en favorisant l’insertion ou la rĂ©insertion de la personne au sein de la sociĂ©tĂ© ». Dans ce cas, le sursis probatoire est applicable aux rĂ©cidivistes. 4. CrĂ©ation de la peine de dĂ©tention Ă  domicile sous surveillance Ă©lectronique article 131-4-1 du code pĂ©nal. La peine de DDSE pourra ĂȘtre d’une durĂ©e de quinze jours Ă  six mois, sans pouvoir excĂ©der la durĂ©e de l’emprisonnement encouru. Cette peine est applicable aussi bien aux majeurs qu’aux mineurs de treize ans. Le condamnĂ© sera autorisĂ© Ă  s’absenter de son domicile Ă  des pĂ©riodes dĂ©terminĂ©es par le juge de l’application des peines JAP. En cas de non-respect de la mesure, le JAP pourra soit, limiter les autorisations d’absence soit, ordonner son emprisonnement pour la durĂ©e de la peine restant Ă  exĂ©cuter. La surveillance Ă©lectronique demeure, quant Ă  elle, possible comme modalitĂ©Ì d’amĂ©nagement des peines d’emprisonnement. 5. CrĂ©ation des peines de stage » article 131-5-1 du code pĂ©nal. La peine de stage de citoyennetĂ© sera remplacĂ©e par une nouvelle peine dĂ©nommĂ©e peine de stage », regroupant les 7 stages existant dĂ©jĂ , Ă  savoir 1° Le stage de citoyennetĂ©, tendant Ă  l’apprentissage des valeurs de la RĂ©publique et des devoirs du citoyen ; 2° Le stage de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre ; 3° Le stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupĂ©fiants ; 4° Le stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes ; 5° Le stage de sensibilisation Ă  la lutte contre l’achat d’actes sexuels ; 6° Le stage de responsabilitĂ© parentale ; 7° Le stage de lutte contre le sexisme et de sensibilisation Ă  l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes. Il s’agit d’une peine de substitution Ă  l’emprisonnement mais aussi d’une peine complĂ©mentaire pour tous les dĂ©lits punis d’emprisonnement. En conclusion, depuis le 24 mars 2020, les peines correctionnelles sont 1° L’emprisonnement qui pourra faire l’objet d’un sursis, d’un sursis probatoire ou d’un amĂ©nagement ; 2° La dĂ©tention Ă  domicile sous surveillance Ă©lectronique ; 3° Le travail d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ; 4° L’amende ; 5° Le jour-amende ; 6° Les peines de stage ; 7° Les peines privatives ou restrictives de droits prĂ©vues Ă  l’article 131-6 du code pĂ©nal ; 8° La sanction-rĂ©paration. L’article 50 de la loi n° 2014-873 du 4 aoĂ»t 2014 pour l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes a instituĂ© un stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes et l’article 21 de la loi n° 2016-444 du 13 avril 2016 visant Ă  renforcer la lutte contre le systĂšme prostitutionnel et Ă  accompagner les personnes prostituĂ©es un stage de sensibilisation Ă  la lutte contre l’achat d’actes sexuels. Le dĂ©cretDĂ©cret n° 2016-1709 du 12 dĂ©cembre 2016 relatif au stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple ou sexistes et au stage de sensibilisation Ă  la lutte contre l'achat d'actes sexuels, n° 290, 14 dĂ©c. 2016, n° 52. publiĂ© ce matin au Journal officiel prĂ©cise les deux points manquants. Pour le stage de responsabilisation, le nouvel article R. 131-51-1 du code pĂ©nal vient prĂ©ciser qu’il doit permettre de rappeler au condamnĂ© le principe rĂ©publicain d’égalitĂ© entre les hommes et les hommes, la gravitĂ© des violences, quelle que soit leur forme, au sein du couple ou Ă  caractĂšre sexiste et, le cas Ă©chĂ©ant, le devoir de respect mutuel qu’implique la vie en couple » et vise Ă©galement Ă  lui faire prendre conscience de sa responsabilitĂ© pĂ©nale et civile pour les faits commis ». Autant de belles choses » qu’il est indispensable d’inculquer, dĂšs le plus jeune Ăąge, Ă  l’école, Ă  la maison et en tous lieux, mais il est vraisemblablement illusoire voire stupide de penser qu’un stage d’un mois Ă  450 euros est susceptible de modifier le comportement profond d’un adulte dont, justement, l’égalitĂ© et le respect de l’autre sont, en l’espĂšce, le cadet de ses soucis. La formulation elle-mĂȘme de cet article est par ailleurs particuliĂšrement sexiste puisqu’elle peut donner Ă  penser que la violence n’existerait que dans les couples hĂ©tĂ©rosexuels et que dans ces couples hĂ©tĂ©rosexuels, c’est l’homme qui est nĂ©cessairement violent. C’est sans doute vrai Ă  80 % voire davantage mais il n’empĂȘche que lorsqu’on parle d’égalitĂ© et de respect, il faut que ce soit Ă©crit de maniĂšre plus neutre pour ne pas ajouter de la discrimination Ă  la violence subie. Quant au stage de sensibilisation, il s’agit, selon le nouvel article R. 131-51-3 du mĂȘme code, de rappeler au condamnĂ© les rĂ©alitĂ©s de la prostitution et les consĂ©quences de la marchandisation du corps », outre sa prise de conscience concernant sa responsabilitĂ© pĂ©nale et civile pour les faits commis ». Or, les rĂ©alitĂ©s de la prostitution et les consĂ©quences de la marchandisation de son corps, c’est Ă  la personne qui se prostitue qu’il faut les expliquer et les faire admettre encore et encore, inlassablement. Dans un contexte hypocrite de prostitution tolĂ©rĂ©e » en France — oĂč la personne qui se prostitue serait systĂ©matiquement, malgrĂ© son choix et sa propre volontĂ©, une victime » du client nĂ©cessairement coupable » de vouloir s’offrir ce qu’il ne peut obtenir autrement du fait de sa timiditĂ©, de son physique ingrat ou pour toute autre raison —, vouloir imposer un stage de sensibilisation prend le problĂšme par le mauvais bout et il faudrait plutĂŽt et uniquement se concentrer sur l’information et le reclassement professionnel des personnes qui se prostituent et qui voudraient en sortir. Les objectifs de la mesure D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, Citoyens et Justice considĂšre que ce stage est une mesure prĂ©ventive de rĂ©itĂ©ration de l’infraction qui a pour finalitĂ© La comprĂ©hension des origines et mĂ©canismes de la violence et du passage Ă  l’acte en vue d’initier un changement, La prise de conscience, par l’auteur des faits, des consĂ©quences judiciaires de son acte tant sur le plan pĂ©nal que civil peine prĂ©vue par la loi, consĂ©quences en termes de rĂ©cidive, dommages et intĂ©rĂȘts, mesures de protection des enfants, etc
, La reconnaissance de l’autre, victime ou tĂ©moin, La prise de conscience, par l’auteur des faits, des consĂ©quences familiales de l’acte commis tant pour le conjoint que pour les enfants et la famille Ă©largie, La prise de conscience, par l’auteur des faits, des consĂ©quences sociĂ©tales de son acte comportement inadaptĂ© au-delĂ  de la seule sphĂšre familiale, Le dĂ©veloppement de nouvelles rĂ©ponses ou comportement face Ă  la montĂ©e de la violence pistes de rĂ©flexions et proposition d’outils pour inciter au changement. Le cadre gĂ©nĂ©ral Le stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes est principalement mis en Ɠuvre Dans le cadre d’une mesure alternative aux poursuites prĂ©vue par l’article 41-1 2° du code de procĂ©dure pĂ©nale, Dans le cadre de la composition pĂ©nale article du code de procĂ©dure pĂ©nale, Dans le cadre d’un contrĂŽle judiciaire socio-Ă©ducatif article 138 du CPP. La Loi de programmation et de rĂ©forme pour la justice du 23 mars 2019 a unifiĂ© le rĂ©gime des stages Ă  l’article 131-561 du CP , qui prĂ©voit, quel qu’en soit le cadre de prononcĂ© que sauf dĂ©cision contraire de la juridiction [qui peut donc ĂȘtre un Juge des LibertĂ©s et de la DĂ©tention JLD ou un Juge d’Instruction JI ordonnant un stage prĂ© sentenciel dans le cadre d’un contrĂŽle judiciaire], le stage, dont le coĂ»t ne peut excĂ©der celui des amendes contraventionnelles de la 3e classe, est effectuĂ© aux frais du condamnĂ© ». Dans le cadre d'une peine, Dans le cadre d’une obligation particuliĂšre d’un sursis probatoire ou d’un amĂ©nagement de peine, Le Juge de l'Application des Peines peut l’ajouter comme une obligation particuliĂšre d’un amĂ©nagement de peine ou d’un placement Ă  l’extĂ©rieur. Il est Ă©galement possible de recevoir dans le cadre de ce stage des personnes qui seraient orientĂ©es par des partenaires, dans le cadre d’une dĂ©marche volontaire de la personne. Chaque association apprĂ©cie les modalitĂ©s selon lesquelles une participation volontaire peut se mettre en place. Les textes de rĂ©fĂ©rence Loi n° 2014-873 du 4 aoĂ»t 2014 pour l'Ă©galitĂ© rĂ©elle entre les femmes et les hommes et du stage de sensibilisation Ă  la lutte contre l'achat d'actes sexuels, Loi n° 2016-731 du 3 juin 2016 renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l'efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale, L’article 131-5-1 du code pĂ©nal CP créé par la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation et de rĂ©forme pour la justice et visant Ă  unifier le rĂ©gime des stages L’article 131-13 du CP relatif Ă  l’amende de 3eme catĂ©gorie qui est le coĂ»t maximal du stage DĂ©cret n° 2016-1709 du 12 dĂ©cembre 2016 relatif au stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple ou sexistes et au stage de sensibilisation Ă  la lutte contre l'achat d'actes sexuels. Le dĂ©cret n° 2016-1709 du 12 dĂ©cembre 2016 qui prĂ©cise le contenu et les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre de cette mesure. Les articles et suivants du CP relatifs aux modalitĂ©s de mise en Ɠuvre du stage Devenez adhĂ©rentBĂ©nĂ©ficiez d’un soutien institutionnel national, local et technique en Ă©tant au cƓur d’un rĂ©seau d’associationsCertificat d’intervenantsocio judiciaireFaites reconnaĂźtrevos compĂ©tences professionnelles Lettre aux adhĂ©rentsÉvĂ©nementsOffres d'emploi L’association Jiva de Koungou au nord de Mayotte a organisĂ© dimanche une rencontre pour sensibiliser les parents sur la lutte contre la dĂ©linquance des jeunes. Les nombreux participants ont Ă©tĂ© unanimes sur une des principales causes du flĂ©au de la dĂ©linquance juvĂ©nile le dĂ©crochage scolaire L’association Jiva de Koungou a organisĂ© dimanche une rencontre pour sensibiliser les parents en matiĂšre de lutte contre la dĂ©linquance des enfants et des jeunes de cette municipalitĂ© du nord de Mayotte. Les nombreux participants ont Ă©tĂ© unanimes sur une des principales causes du flĂ©au de la dĂ©linquance juvĂ©nile le dĂ©crochage scolaire qu'il faut Ă  tout prix combattre. La meilleure façon de lutter contre la dĂ©linquance juvĂ©nile est de mobiliser tout le monde, parents, Ă©ducateurs, animateurs. Nous avons tenu Ă  sensibiliser les papas et les mamans sur les dangers de laisser les enfants en errance. Ils doivent suivre leur assiduitĂ© Ă  l’ Ă©cole, vĂ©rifier leur prĂ©sence. Certains enfants envoyĂ©s Ă  l’ Ă©cole n’y vont pas. On voit des gamins de 9 ans qui fument Ă  gauche et Ă  droite, ce n’ est pas normal. », a expliquĂ© ANISSA, trĂ©soriĂšre de l' Association JIVA. Soucieux de redorer l’image de la commune de Koungou taxĂ©e de bastion de la dĂ©linquance juvĂ©nile Ă  Mayotte notamment Ă  cause de la prĂ©sence de nombreux immigrĂ©s , les responsables de l’ Association JIVA rĂ©flĂ©chissent sur les diffĂ©rentes stratĂ©gies Ă  adopter campagnes de sensibilisation, rĂ©insertion sociale des jeunes, mesures prĂ©ventives plutĂŽt que rĂ©pressives. A LIRE SUR LE MÊME THEME d'actions Ă  l'intention des jeunes exposĂ©s Ă  la programme d'actions Ă  l'intention des jeunes exposĂ©s Ă  la dĂ©linquance est l'axe prioritaire de la stratĂ©gie nationale. Il a pour objectif d’éviter le basculement et l’enracinement des jeunes dans la dĂ©linquance. Adolescents et jeunes majeurs sont au cƓur des enjeux. Tout ouvrir / Tout fermerPrĂ©vention de la dĂ©linquance des jeunes les plus exposĂ©s
 Ouvrir Ce programme s’inscrit dans une logique de prĂ©vention secondaire en direction de publics ciblĂ©s et tertiaire prĂ©vention de la rĂ©cidive, en complĂ©ment des politiques publiques de droit commun en particulier dans le domaine Ă©ducatif et de la parentalitĂ© qui relĂšvent de la prĂ©vention primaire. Les signes annonciateurs d’une dĂ©rive vers la dĂ©linquance et la commission des premiers actes de dĂ©linquance peuvent relever simultanĂ©ment ou successivement d’un lourd absentĂ©isme ou du dĂ©crochage scolaire, d’incivilitĂ©s dans l’espace public, de la participation Ă  des groupes turbulents, de la perturbation rĂ©itĂ©rĂ©e de la tranquillitĂ© du quartier, de la consommation de produits addictifs, de l’errance, de l’inscription dans une dĂ©linquance de voie publique, de la participation Ă  la dĂ©gradation de bĂątiments publics ou de vols, de l’implication dans diffĂ©rents trafics, etc. De nombreuses initiatives locales ont Ă©tĂ© prises pour enrayer ces trajectoires. Afin de favoriser le dĂ©veloppement de ces dĂ©marches, les acteurs locaux sont en demande d’un cadrage national en matiĂšre de prĂ©vention de la dĂ©linquance, en particulier pour la prise en charge des jeunes de 12 Ă  25 ans, qui puisse servir de levier pour consolider le partenariat et de gage pour lĂ©gitimer leurs interventions. Ce programme d’actions se veut souple dans ses modalitĂ©s de mise en Ɠuvre et s’inspire des initiatives locales existantes et validĂ©es par les partenaires quant aux rĂ©sultats Ă  en attendre. DĂ©veloppĂ© au plan local, il s’appuie sur un diagnostic partagĂ© et favorise la mise en Ɠuvre du chaĂźnage des interventions. L’enjeu est de mobiliser de façon ordonnĂ©e les ressources existantes en clarifiant les responsabilitĂ©s de chacun et en assurant des passerelles entre les diffĂ©rents dispositifs. La mise en Ɠuvre de ce programme repose sur le cadre partenarial constituĂ© au sein des dispositifs territoriaux existants sous l’égide des maires en associant en particulier de maniĂšre Ă©troite l’Etat le PrĂ©fet, le procureur de la RĂ©publique et les services de la justice, de l’éducation nationale et les forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure en particulier. Selon la nature des problĂ©matiques rencontrĂ©es par les jeunes, les niveaux d’intervention sont Ă  diffĂ©rencier et supposent Ă©galement l’implication des familles adhĂ©sion, responsabilisation des parents. Le prĂ©sent programme d’actions se fonde sur une approche ciblĂ©e, individualisĂ©e, tournĂ©e vers les publics jeunes particuliĂšrement exposĂ©s Ă  un premier passage Ă  l’acte dĂ©linquant et vers ceux ayant dĂ©jĂ  fait l’objet d’une ou plusieurs condamnations, pour Ă©viter leur rĂ©cidive. Les mesures proposĂ©es ci-aprĂšs sont ainsi actions pour prĂ©venir le premier passage Ă  l’acte dĂ©linquantPour les jeunes au comportement particuliĂšrement perturbateur, qui n’ont pas Ă©tĂ© condamnĂ©s mais qui pour un certain nombre d’entre eux sont connus des services de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, des actions ponctuelles peuvent ĂȘtre proposĂ©es. Elles peuvent concerner l’éducation Ă  la citoyennetĂ©, le respect mutuel dans le sport tant chez les pratiquants que chez les supporters, la mĂ©diation dans le champ scolaire, l’amĂ©lioration des relations jeunes-police, la sensibilisation aux consĂ©quences judiciaires des actes de dĂ©linquance. Des actions de remobilisation plus complĂštes devront surtout ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es Ă  l’égard de jeunes perturbateurs en grave difficultĂ© et nĂ©cessitant un soutien inscrit dans la durĂ©e. Il peut s’agir d’actions de parcours citoyen » proposant un engagement ou une implication au sein de diffĂ©rentes institutions locales sur la durĂ©e dans le cadre d’un accompagnement individualisĂ©, de chantiers Ă©ducatifs proposant une expĂ©rience de travail en amont de l’insertion professionnelle encadrĂ©e par un Ă©ducateur rĂ©fĂ©rent ou encore d’une prise en charge globale dans le cadre d’un dispositif appropriĂ© se traduisant par l’inscription dans une structure de type pĂŽle d’accueil prĂ©ventif, espace de socialisation ou plateforme de rĂ©insertion.Des actions de prĂ©vention de la rĂ©cidive 1Une minoritĂ© de jeunes fait l’objet d’un ancrage dĂ©linquant et se trouve trĂšs concernĂ©e par les problĂ©matiques de rĂ©cidive. Ainsi, d’aprĂšs le ministĂšre de la justice, 41,7 % des condamnĂ©s ont moins de 25 ans alors que les mineurs et les jeunes majeurs reprĂ©sentent seulement 23 % de la population. Plus prĂ©cisĂ©ment, l’analyse des condamnations met en Ă©vidence que 34,5 % des condamnĂ©s majeurs ont entre 18 et 25 ans alors que leur part dans la population n’est que de 12 %. Les condamnĂ©s mineurs reprĂ©sentent quant Ă  eux 7,4 % de l’ensemble des condamnĂ©s pour une part dans la population de 17 %. A l’égard des primo-dĂ©linquants, mis en cause pour la premiĂšre fois dans le cadre d’une procĂ©dure judiciaire et non inscrits dans un parcours pĂ©nal, les actions de prĂ©vention de la rĂ©cidive doivent se dĂ©ployer dans les champs de l’apprentissage de la citoyennetĂ©, de la gestion du rapport Ă  l’autoritĂ© ou encore de la rĂ©alisation de travaux de rĂ©paration. Pour les jeunes suivis par la justice pĂ©nale notamment les rĂ©cidivistes, pour lesquels des condamnations ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prononcĂ©es, suivies ou non de peines d’emprisonnement, les actions Ă  privilĂ©gier doivent avant tout ĂȘtre ciblĂ©es sur leur insertion sociale et professionnelle. Elles doivent notamment s’appuyer sur le dĂ©veloppement du partenariat entre le service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation, la protection judiciaire de la jeunesse, les missions locales, les collectivitĂ©s territoriales et le secteur associatif et s’inscrire pleinement dans le cadre des dispositifs locaux de prĂ©vention de la dĂ©linquance. Elles peuvent permettre le dĂ©ploiement de postes de travail d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ou d’actions de type chantier d’insertion menĂ©es dans le cadre d’amĂ©nagements de peine. D’autres actions mĂ©ritent d’ĂȘtre favorisĂ©es. Elles entrent dans les champs de l’accĂšs au logement et aux soins des jeunes sous main de justice, du maintien des relations sociales et familiales, du sport et de la culture dans le cadre de projets d’insertion globaux. La mise en Ɠuvre de ces actions individualisĂ©es pour des publics trĂšs ciblĂ©s nĂ©cessite un partenariat renforcĂ© et une forte implication des acteurs locaux en associant tout spĂ©cialement le parquet, les services de la justice protection judiciaire de la jeunesse et service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation et les forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. Elle passe par la dĂ©signation d’un rĂ©fĂ©rent de Fiche mĂ©thodologique Une approche ciblĂ©e en direction des jeunes exposĂ©s Ă  la dĂ©linquance Actions de remobilisation pour prĂ©venir le basculement dans la dĂ©linquance Actions de prĂ©vention de la rĂ©cidive 1 L’expression prĂ©vention de la rĂ©cidive » est abordĂ©e non d’un point de vue strictement lĂ©gal au sens d’une nouvelle condamnation prononcĂ©e pour sanctionner un nouveau dĂ©lit de mĂȘme qualification pĂ©nale mais dans une acception plus large au sens de mise en cause pour diffĂ©rents dĂ©lits par les services de police et de gendarmerie. Dans cet esprit, les termes rĂ©itĂ©ration et rĂ©cidive peuvent ĂȘtre employĂ©s de l'enfance
 Ouvrir La loi du 5 mars 2007 rĂ©formant la protection de l’enfance contient en son article 1er une dĂ©finition de la protection de l’enfance La protection de l’enfance a pour but de prĂ©venir les difficultĂ©s auxquelles les parents peuvent ĂȘtre confrontĂ©s dans l’exercice de leurs responsabilitĂ©s Ă©ducatives, d’accompagner les familles et d’assurer, le cas Ă©chĂ©ant, selon des modalitĂ©s adaptĂ©es Ă  leurs besoins, une prise en charge partielle ou totale des mineurs. Elle comporte Ă  cet effet un ensemble d’interventions en faveur de ceux-ci et de leurs parents. Ces interventions peuvent Ă©galement ĂȘtre destinĂ©es Ă  des majeurs de moins de 21 ans connaissant des difficultĂ©s susceptibles de compromettre gravement leur Ă©quilibre. La protection de l’enfance a Ă©galement pour but de prĂ©venir les difficultĂ©s que peuvent rencontre les mineurs privĂ©s temporairement ou dĂ©finitivement de la protection de leur famille et d’assurer leur prise en charge. » article L112-3 du code d’action sociale et des familles. La protection de l’enfance se dĂ©cline donc selon un processus Ă  trois Ă©tages A titre principal, les premiers protecteurs de l’enfant sont le pĂšre et la mĂšre, investis de l’autoritĂ© parentale pour le protĂ©ger article 371-1 du code civil. Si les parents sont confrontĂ©s Ă  des difficultĂ©s risquant de mettre en danger la santĂ©, la sĂ©curitĂ©, la moralitĂ© de leurs enfants mineurs ou de compromettre gravement leur Ă©ducation ou leur dĂ©veloppement physique, affectif, intellectuel et social » nouvel article L222-1 du CASF, ils peuvent prĂ©tendre Ă  bĂ©nĂ©ficier du soutien des services sociaux dĂ©partementaux aides financiĂšres ou matĂ©rielles, soutien Ă©ducatif Ă  domicile, soutien psychologique, prise en charge de leur enfant, accueil mĂšre/enfant, etc. C’est ce que l’on appelle la protection administrative, issue du dĂ©cret du 7 janvier 1959 et transfĂ©rĂ©e aux dĂ©partements depuis les lois de dĂ©centralisation. La loi du 5 mars 2007 rĂ©formant la protection de l’enfance donne un caractĂšre central Ă  cette intervention administrative, en particulier pour le recueil des informations prĂ©occupantes » au sein de cellules dĂ©partementales. Ces mesures de protection ne peuvent ĂȘtre mises en place qu’avec l’accord des familles. Si l’enfant est en danger ou si ses conditions d’éducation sont gravement compromises, des mesures de protection peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es par la justice article 375 du code civil. Dans ce cadre, la famille peut se voir imposer des mesures Ă©ducatives pour l’enfant au terme d’une procĂ©dure utiles MinistĂšre des affaires sociales et de la santĂ© et des droits des femmes, lien d’accĂšs direct au ministĂšre en charge de la famille protection de l'enfant et de l'adolescent Site officiel de l'administration française, Service public protection de l'enfance GIP Enfance en danger Allo Vie publique au coeur du dĂ©bat loi du 5 mars 2007 rĂ©formant la protection de l'enfance Observatoire national de l'enfance en danger RĂ©forme de l'enfanceLutte contre le dĂ©crochage scolaire
 Ouvrir La lutte contre le dĂ©crochage scolaire, prioritĂ© gouvernementale, a fait l'objet d'un sĂ©minaire, le 8 janvier 2014, au lycĂ©e Pierre-Gilles-de-Gennes Ă  Paris 13e. PEILLON, ministre de l'Education nationale, a dressĂ© le bilan de l'action entreprise par le ministĂšre et a prĂ©sentĂ© ses objectifs pour l'annĂ©e 2014. La prĂ©vention du dĂ©crochage scolaire est un phĂ©nomĂšne qui n’épargne aucun systĂšme Ă©ducatif et son coĂ»t financier, social et humain est particuliĂšrement Ă©levĂ©. L’Europe s’est engagĂ©e sur un objectif de rĂ©duction du taux moyen des "sorties prĂ©coces" Ă  10% en 2020. Les causes du dĂ©crochage, largement connues et partagĂ©es, sont multifactorielles et leur combinaison en systĂšme rend leur traitement complexe. L’institution elle-mĂȘme doit assumer ses propres responsabilitĂ©s dans la persistance et le dĂ©veloppement du phĂ©nomĂšne. La lutte contre le dĂ©crochage scolaire reprĂ©sente un dĂ©fi considĂ©rable pour notre pays et un enjeu majeur en termes de cohĂ©sion sociale et d’équitĂ© de notre systĂšme Ă©ducatif. C'est uneprioritĂ©. MalgrĂ© les campagnes de repĂ©rage des dĂ©crocheurs menĂ©es chaque annĂ©e, ce phĂ©nomĂšne touche encore aujourd’hui un trop grand nombre de jeunes en 2010, l’INSEE estimait Ă  12,8 % la proportion de jeunes Français ĂągĂ©s de 18 Ă  24 ans sortis du systĂšme Ă©ducatif sans avoir obtenu un BEP, un CAP ou un baccalaurĂ©at. Chaque annĂ©e, on dĂ©nombre 140 000 jeunes sortants du systĂšme Ă©ducatif sans diplĂŽme, qui s'exposent Ă  un avenir professionnel particuliĂšrement compromis. Le PrĂ©sident de la rĂ©publique a fixĂ© un objectif fort rĂ©duire ce chiffre de moitiĂ© d'ici la fin du quinquennat. Toutes des dispositions de la refondation de l'Ecole de la RĂ©publique doivent concourir Ă  cette ambition. Les dispositifs de prĂ©vention et de mĂ©diation doivent mieux s'articuler autour d'un objectif central faire que chaque jeune puisse construire son avenir et s'insĂ©rer dans la vie active. Tous les jeunes de moins de 16 ans ont droit Ă  l'Ă©ducation et le devoir d'ĂȘtre assidus. L'Ecole prĂ©vient et repĂšre le dĂ©crochage scolaire. Pour le traiter, l'innovation et l'expĂ©rimentationsont privilĂ©giĂ©s. Afin de renforcer la lutte contre le dĂ©crochage scolaire, le Ministre de l'Ă©ducation nationale a lancĂ© le 4 dĂ©cembre 2012 les "RĂ©seaux Objectif Formation-Emploi". Ces rĂ©seaux mobilisent, aux cĂŽtĂ©s des 360 plates-formes d’appui et de suivi, l’ensemble des acteurs de l’éducation nationale amenĂ©s Ă  intervenir auprĂšs des dĂ©crocheurs responsables acadĂ©miques, chefs d’établissement, personnels de la MGI, DCIO, CO-P etc. et les fait travailler en synergie. L’objectif est de proposer une solution Ă  20 000 jeunes dĂ©crocheurs d’ici la fin de l’annĂ©e 2013. Ces rĂ©seaux permettent de coordonner et de dĂ©velopper l’offre des solutions proposĂ©es aux jeunes dĂ©crocheurs sur un territoire mobilisation des places disponibles dans les formations menant Ă  des mĂ©tiers ayant des besoins de recrutement avĂ©rĂ©s afin d’offrir une solution qualifiante Ă  chaque jeune et permettre leur insertion professionnelle ; dĂ©veloppement de structures innovantes pour les jeunes en situation de dĂ©crochage micro-lycĂ©e, lycĂ©e de la nouvelle chance, collĂšge et lycĂ©e Ă©litaire pour tous, pĂŽle innovant lycĂ©en
 ; essaimage de solutions en partenariat clauses sociales, dispositif rĂ©gional de formation, GRETA, apprentissage, missions locales
; offres combinĂ©es service civique-formation en partenariat avec le ministĂšre des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative et l’Agence nationale du service civique, pour permettre Ă  des jeunes dĂ©crocheurs d’acquĂ©rir une expĂ©rience professionnelle tout en construisant un projet de formation; site et application mobile de gĂ©o-localisation des solutionsde l’ONISEP favorisant la mise en rĂ©seau et la diffusion des solutions Afin de sĂ©curiser le retour en formation du jeune, un contrat "Objectif Formation-Emploi" lui est proposĂ© avec un parcours personnalisĂ© de retour en formation initiale et un accompagnement par un rĂ©fĂ©rent dĂ©crochage. ParallĂšlement Ă  ses missions dans le cadre de la prĂ©vention, la dĂ©signation de ce rĂ©fĂ©rent en charge de la lutte contre le dĂ©crochage, prioritairement dans les Ă©tablissements les plus touchĂ©s par le phĂ©nomĂšne, contribuera Ă  l’aide au retour des dĂ©crocheurs dans les civique en police et en gendarmerie
 Ouvrir Le service civique offre Ă  des jeunes volontaires la possibilitĂ© de s’engager au service de la collectivitĂ©, de consacrer du temps aux autres et ainsi de contribuer au maintien du lien social. Il constitue une opportunitĂ© pour ces jeunes et leur permet de dĂ©velopper et d’acquĂ©rir de nouvelles compĂ©tences, lors de leur mission accompagnĂ©e d’un tutorat individualisĂ©. Durant celle-ci, ils perçoivent une indemnitĂ©. L’objectif de l’engagement de Service Civique est Ă  la fois de mobiliser la jeunesse face Ă  l’ampleur des dĂ©fis sociaux et environnementaux et de proposer aux jeunes de 18 Ă  25 ans un nouveau cadre d’engagement, dans lequel ils pourront gagner en compĂ©tences, en confiance, et prendre le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  leur propre avenir en tant que citoyen. Il reprĂ©sente une Ă©tape de vie au cours de laquelle des jeunes, de toutes origines sociales et culturelles, pourront se cĂŽtoyer et prendre conscience de la diversitĂ© de la sociĂ©tĂ©. GenĂšse du dispositifCréé par la loi du 10 mars 2010, le service civique fait l’objet d’une premiĂšre expĂ©rimentation dans le secteur de la prĂ©vention » Ă  la fin de l’annĂ©e 2010, lorsque la Brigade de prĂ©vention de la dĂ©linquance juvĂ©nile de la gendarmerie du Gard dĂ©cide de recruter un jeune volontaire. En juin 2011, le Ministre de l’IntĂ©rieur Ă©largit cette expĂ©rimentation Ă  l’ensemble du territoire. Pour ce faire, il s’appuie sur les prĂ©fectures. Le Ministre de l’IntĂ©rieur donne ainsi l’opportunitĂ© Ă  de jeunes volontaires ĂągĂ©s de 18 Ă  25 ans de participer aux actions de prĂ©vention de la dĂ©linquance pilotĂ©es par la police et la gendarmerie nationales, menĂ©es en direction de personnes vulnĂ©rables, en effectuant une mission de service civique au contact des forces de sĂ©curitĂ© pendant 8 mois. A la fin de l’annĂ©e 2013, plus de 160 postes sont Ă©tĂ© agréés en police et en gendarmerie par l'Agence nationale du service civique. Les retours d’expĂ©rience s’avĂšrent trĂšs positifs et encouragent la gĂ©nĂ©ralisation du dĂ©veloppement du service civique en police et en d’accĂšsLe dispositif dĂ©clinĂ© en police et en gendarmerie s’adresse Ă  un public ĂągĂ© de 18 Ă  25 ans. Conditions d’emploiLe volontaire qui souscrit un contrat de Service Civique avec la police ou la gendarmerie s’engage pour une durĂ©e de 8 mois. L’amplitude horaire hebdomadaire de la mission est Ă  minima de 24 heures. La durĂ©e moyenne des engagements est de 35 heures hebdomadaires. Le service civique doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© intĂ©gralement au sein de la mĂȘme structure en continu. Il n’est pas possible de fractionner ou d’interrompre puis de reprendre la mission. Le volontaire n’effectue aucune mission seul. Il est obligatoirement accompagnĂ© d’un policier ou d’un gendarme chevronnĂ© - le plus souvent son tuteur -, qui le guide tout au long de son engagement, et lui apporte son aide et son expĂ©rience pour prĂ©parer son projet professionnel Ă  l’issue de son contrat. MissionsUn Service Civique ne doit pas se substituer Ă  un emploi, un stage ou du bĂ©nĂ©volat. Le volontaire, qui souscrit un engagement avec la police ou la gendarmerie, rĂ©alise des missions de prĂ©vention de la dĂ©linquance exclusivement. Toute mission Ă  caractĂšre opĂ©rationnel est proscrite. Le ministĂšre de l’IntĂ©rieur propose 6 types de missions Appui et soutien dans le cadre des actions de prĂ©vention menĂ©es en direction des jeunes; Appui et soutien dans le cadre des actions d’éducation et de prĂ©vention dans le domaine de la sĂ©curitĂ© routiĂšre, notamment au sein des Ă©tablissements scolaires ; Appui et soutien dans le cadre des missions de prĂ©vention au bĂ©nĂ©fice des personnes ĂągĂ©es opĂ©rations tranquillitĂ© sĂ©niors ; Appui et soutien dans le cadre des missions polyvalentes de prĂ©vention et de sensibilisation d’un public large ; Appui et soutien dans le cadre des missions de prĂ©vention Ă  caractĂšre expĂ©rimental ; Appui et soutien dans le cadre des missions de prĂ©vention des service civique ouvre droit Ă  une indemnitĂ© de 467,34 euros net par mois, pris en charge par l’Etat, complĂ©tĂ©e Ă  hauteur de 106,31 euros net par mois versĂ©s par l’organisme d’accueil, soit un total de 573,65 eurosnet par mois, non imposables. Cette indemnitĂ© peut ĂȘtre majorĂ©e de 100 euros par mois par l’Etat, en fonction de critĂšres sociaux particuliers. L’engagement de Service Civique ouvre droit Ă  une protection sociale de base complĂšte directement prise en charge par l’Etat. Les volontaires bĂ©nĂ©ficient d’une couverture des risques maladie, maternitĂ©, invaliditĂ© et accident du travail. Par ailleurs, l’Etat acquitte une contribution supplĂ©mentaire au titre de l’assurance vieillesse, au bĂ©nĂ©fice du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral, en sorte que l’ensemble des trimestres Service Civique effectuĂ©s puissent ĂȘtre validĂ©s au titre de l’assurance retraite. Par ailleurs, l’engagement Service Civique n’ouvre pas droit Ă  une couverture complĂ©mentaire en matiĂšre de maladie. Pour faciliter l’accĂšs des volontaires Ă  une complĂ©mentaires, l’Agence du Service Civique a dĂ©veloppĂ© des dĂ©marches pour candidater ?Pour toute demande de renseignements ou dĂ©pĂŽt de candidature, les jeunes femmes ou jeunes hommes intĂ©ressĂ©s par ce dispositif peuvent se rendre sur le site de l’agence du service civique et consulter les offres d’engagement spĂ©cialisĂ©e
 Ouvrir La prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e est une action d'Ă©ducation visant Ă  permettre Ă  des jeunes en voie de marginalisation de rompre avec l’isolement et de restaurer le lien social. Cette dĂ©marche concerne aussi bien la prĂ©vention des inadaptations sociales que la prĂ©vention de la maltraitance, de la dĂ©linquance ou des conduites Ă  risques. La prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e relĂšve des missions de l’aide sociale Ă  l’enfance placĂ©e sous la responsabilitĂ© des dĂ©partements. L’article L 121-2 du code de l’action sociale et des familles stipule Ă  ce titre que le dĂ©partement a une mission de prĂ©vention de la marginalisation et d’aide Ă  l’insertion dans les lieux oĂč se manifestent des risques d’inadaptation sociale.». Les actions de prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e sont dĂ©finies par l’arrĂȘtĂ© interministĂ©riel du 4 juillet 1972. ConcrĂštement, les Ă©ducateurs de prĂ©vention, gĂ©nĂ©ralement des Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s, vont au devant des jeunes dans leurs lieux de rencontre, principalement dans la rue. Ils sont, de ce fait, rĂ©guliĂšrement appelĂ©s Éducateurs de Rue ». La mise en place des actions s’appuie sur plusieurs principes fondateurs l’absence de mandat nominatif, la libre adhĂ©sion des jeunes, le respect de l’anonymat, la non institutionnalisation des activitĂ©s, le travail en Ă©quipe pluridisciplinaire et le utiles LOI no 2007-293 du 5 mars 2007 "rĂ©formant la protection de l’enfance" Rapport du groupe de travail interministĂ©riel sur la prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e "La prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e enjeux actuels et stratĂ©gies d'action", janvier 2004Liens utiles MinistĂšre des affaires sociales et de la santĂ© et des droits des femmes, lien d’accĂšs direct au ministĂšre en charge de la famille protection de l'enfant et de l'adolescent/prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e ComitĂ© national de liaison des associations spĂ©cialisĂ©esPrĂ©vention judiciaire de la dĂ©linquance
 Ouvrir L’autoritĂ© judiciaire intervient, en matiĂšre de prĂ©vention de la dĂ©linquance, Ă  un double niveau auprĂšs des mineurs et des jeunes majeurs en situation de marginalisation et de vulnĂ©rabilitĂ©, et exposĂ©s au risque de dĂ©linquance. C’est une action qui se dĂ©roule dans le champ civil et qui prend forme par le biais de la procĂ©dure d’assistance Ă©ducative et de la protection des jeunes majeurs ; auprĂšs d’un public primo-dĂ©linquant, encore faiblement inscrit dans la dĂ©linquance. C’est une action qui se dĂ©roule dans le champ pĂ©nal desL'assistance Ă©ducative et la protection des jeunes majeursLa prĂ©vention de la dĂ©linquance des jeunes est principalement traitĂ©e, dans le cadre civil, par le biais des procĂ©dures d'assistance Ă©ducative protection judiciaire de l'enfance en danger et de protection jeune mesures alternatives aux poursuitesL’action prĂ©ventive des procureurs de la RĂ©publique, au travers des mesures alternatives aux poursuites, s’est beaucoup dĂ©veloppĂ©e depuis une dizaine d’annĂ©es. La mise en Ɠuvre de cette voie s’effectue dans un cadre pĂ©nal, c'est-Ă -dire aprĂšs un passage Ă  l’acte dĂ©linquant mis en lumiĂšre par le biais d’une procĂ©dure de la police ou de la gendarmerie nationale. Le cadre lĂ©gal de ce dispositif est prĂ©vu aux articles 41-1, 41-2 et 41-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le procureur de la RĂ©publique peut dĂ©cider d’une mesure Ă  tonalitĂ© Ă©ducative Ă  l’égard du concernĂ© plutĂŽt que de le poursuivre. Cette voie n’est mise en Ɠuvre qu’à l’égard de primo-dĂ©linquants impliquĂ©s dans des faits de faible gravitĂ© vol Ă  l’étalage, dĂ©gradations volontaires, usage de stupĂ©fiants par exemple. Les diffĂ©rentes mesures envisageablessont principalement le rappel Ă  la loi, l’orientation vers une structure sanitaire, sociale ou professionnelle, la rĂ©paration pour les mineurs, la mĂ©diation, la composition pĂ©nale, le stage de citoyennetĂ©. La mise en Ɠuvre des mesures alternatives aux poursuites est aujourd’hui majoritairement confiĂ©e par les parquets aux dĂ©lĂ©guĂ©s du procureur. Et les audiences des dĂ©lĂ©guĂ©s du procureur ont souvent lieu dans des maisons de justice et du droit. Documents utiles Circulaires du 9 avril 1975, du 6 avril 1976, du 24 juin 1976 Circulaire de la Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse du 21 mars 2005 relative Ă  la mise en oeuvre de la protection judiciaire en faveur des jeunes majeurs Rapport de M. Jean-Marie BOCKEL, SecrĂ©taire d’Etat Ă  la Justice sur La PrĂ©vention de la DĂ©linquance des Jeunes », novembre 2010. Rapport de M. Jean-Yves RUETSCH PrĂ©venir la dĂ©linquance des jeunes un enjeu pour demain », fĂ©vrier judiciaire de la rĂ©cidive
 Ouvrir Mme Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la justice a lancĂ© en septembre 2012 les travaux de la confĂ©rence de consensus de prĂ©vention de la rĂ©cidive ayant pour objectifs d’établir un Ă©tat des lieux des connaissances en matiĂšre de prĂ©vention de la rĂ©cidive tant en France qu’à l’étranger et d’effectuer un recensement des expĂ©riences et pratiques professionnelles prometteuses ; de rechercher, Ă  partir de ces Ă©lĂ©ments de connaissance, les organisations, les mĂ©thodes et les pratiques professionnelles les plus efficaces ; d’objectiver les termes du dĂ©bat sur la prĂ©vention de la rĂ©cidive, de rechercher les moyens de les mettre Ă  disposition du grand public, au-delĂ  des seuls spĂ©cialistes, et de proposer les termes d’un consensus constructif sur les mesures Ă  mettre en Ɠuvre. La confĂ©rence a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e par un comitĂ© d’organisation, rĂ©unissant des Ă©lus, des reprĂ©sentants français et Ă©trangers issus des milieux universitaires et de la recherche, des magistrats, des professionnels pĂ©nitentiaires et de la sĂ©curitĂ© publique, ainsi que des reprĂ©sentants d’institutions ou d’associations impliquĂ©es dans le champ de la prĂ©vention de la rĂ©cidive. Ce comitĂ© a Ă©tĂ© chargĂ© de procĂ©der Ă  l’audition de toute organisation ou personnalitĂ© utile dont les contributions Ă©crites ont Ă©tĂ© diffusĂ©es ; choisir les experts entendus lors de la confĂ©rence elle-mĂȘme, rĂ©diger les questions auxquelles ils devaient rĂ©pondre ; dĂ©limiter les problĂ©matiques, les Ă©lĂ©ments de connaissance faisant consensus et les points de dĂ©saccord Ă  dĂ©passer ; sĂ©lectionner le jury de consensus, indĂ©pendant, composĂ© de personnes diverses issues de la sociĂ©tĂ© civile. A l’issue de la confĂ©rence, tenue les 14 et 15 fĂ©vrier 2013, le jury de consensus a formulĂ© des recommandations rassemblĂ©es dans un rapport intitulĂ© "Pour une nouvelle politique publique de prĂ©vention de la rĂ©cidive Principes d'action et mĂ©thodes", remis au Premier Ministre le 20 fĂ©vrier La justice pĂ©nale des mineurs est rĂ©gie par l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 relative Ă  l’enfance dĂ©linquante. Elle concerne les mineurs ayant commis un ou plusieurs actes de dĂ©linquance et fait une large place au travail Ă©ducatif. A titre indicatif et avant de considĂ©rer la prĂ©vention de la rĂ©cidive, il n'est pas inutile de spĂ©cifier qui sont les acteurs de la justice pĂ©nale des mineurs. Les mineurs capables de discernement sont pĂ©nalement responsables. Les mesures Ă©ducatives, les sanctions Ă©ducatives et les peines sont prononcĂ©es Ă  leur Ă©gard, selon les cas, par le juge des enfants, le tribunal pour enfants ou la cour d’assises des mineurs. Les Ă©ducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse interviennent dans le suivi des mesures, sanctions Ă©ducatives ou peines qui nĂ©cessitent un accompagnement des mineurs. Notamment, les mineurs multirĂ©itĂ©rants ou multirĂ©cidivistes font l’objet d’une attention particuliĂšre. Pour les majeurs, ce sont le parquet, le tribunal correctionnel, la cour d’assises, le juge d’application des peines et l’administration pĂ©nitentiaire qui contribuent, outre le prononcĂ© et la mise en Ɠuvre de la sanction, Ă  la prĂ©vention de la utiles LOI n° 2014-896 du 15 aoĂ»t 2014 relative Ă  "l’individualisation des peines et renforçant l’efficacitĂ© des sanctions pĂ©nales". LOI du 26 dĂ©cembre 2012 visant Ă  "instaurer un service citoyen pour les mineurs dĂ©linquants" Circulaire du 27 dĂ©cembre 2011 relative Ă  l’application d’une partie de cette loi Circulaire du 8 dĂ©cembre 2011 relative Ă  "La prĂ©sentation des dispositions concernant le tribunal correctionnel pour mineurs" LOI n° 2011-939 du 10 aoĂ»t 2011 relative Ă  La participation des citoyens au fonctionnement de la justice pĂ©nale et le jugement des mineurs » Circulaire du 11 aoĂ»t 2011 sur la PrĂ©sentation des dispositions de droit pĂ©nal et de procĂ©dure pĂ©nale de la loi n° 2011-939 du 10 aoĂ»t 2011 ». Ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 relative Ă  L’enfance dĂ©linquante » Ordonnance modifiĂ©e accessible via LĂ©gifrance DĂ©cret n°2007-1573 du 6 novembre 2007 relatif aux Ă©tablissements et services du secteur public de la protection judiciaire de la jeunesse Circulaire du 2 septembre 2010relative Ă  l’inscription de la protection judiciaire de la jeunesse dans les politiques publiques Circulaire du 2 dĂ©cembre 2011 relative aux mesures de contrainte visant Ă  prĂ©venir la rĂ©itĂ©ration d’actes graves par des mineurs Circulaire du 19 mai 2011 relative au travail d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral Guide mĂ©thodologique - "Guide du Travail d’IntĂ©rĂȘt GĂ©nĂ©ral mai utile MinistĂšre de la Justice et des LibertĂ©s Prison et rĂ©insertion Contre la spirale infernale des violences conjugales et des fĂ©minicides la justice propose aux auteurs des faits de suivre des stages de responsabilisation. Objectif prĂ©venir la rĂ©cidive. En quoi consistent-ils ? Sont-ils efficaces ? AprĂšs une condamnation ou pour Ă©viter la prison, les auteurs de violences conjugales ont la possibilitĂ© de suivre un stage de responsabilisation. EncadrĂ©es par le parquet et organisĂ©es par des associations, ces "formations" exitent dans plusieurs rĂ©gions. A Valence, Lorient, Vesoul mais aussi Ă  Nancy, des intervenants dĂ©taillent les mĂ©canismes de passage Ă  l’acte aux premiers pour Ă©viter la rĂ©cidive Les objectifs principaux sont de permettre aux stagiaires de visualiser les principes fondamentaux de la vie en sociĂ©tĂ© et de comprendre la portĂ©e de leurs gestes. Agir en prĂ©vention en parlant des violences au sein du couple est un outil important pour limiter les risques de rĂ©cidive. Il y a eu un geste qui n’aurait pas dĂ» arriver
 Ça a Ă©tĂ© une Ă©volution de faits, on aurait dĂ» rĂ©agir plus tĂŽt pour ne ne pas en arriver lĂ  », confie un stagiaire. durĂ©e de la vidĂ©o 00 min 12 Interview d'un stagiaire auteur de violences conjugales ‱ ©France 3 nancy A qui s’adressent ces stages ?Seuls les auteurs des violences les moins graves ou qui ont commis leur premier geste violent pourront se voir imposer ce type de stage. Cette mesure peut ĂȘtre proposĂ©e au prĂ©venu par le procureur de la RĂ©publique ou un magistrat comme mesure alternative aux poursuites judiciaires mais aussi comme peine complĂ©mentaire, en obligation d'un sursis avec mise Ă  l'Ă©preuve ou d'une contrainte pĂ©nale. Selon les villes, le coĂ»t varie de 200 Ă  250 euros. Il est entiĂšrement Ă  la charge du stagiaire. Les hommes qui refusent de participer au stage passeront en jugement. A Vesoul, depuis sa mise en place, au dĂ©but de l’annĂ©e 2019, peu d’hommes l’ont refusĂ©. Je prĂ©fĂšre venir ici deux jours, que de passer six mois en prison », confie un se dĂ©roule un stage ?Psychologues, travailleurs sociaux, magistrats, conseillĂšre en Ă©galitĂ© homme femme mettent en place des ateliers individuels ou collectifs pour Ă©viter le geste fatal. Durant deux jours, rĂ©unis au sein d’un mĂȘme petit groupe de sept ou huit, ces hommes vont rĂ©flĂ©chir au processus de la violence, Ă  la portĂ©e de leurs actes et aux consĂ©quences subies par leur victime implications judiciaires, consĂ©quences au niveau familial
 AgrĂ©mentĂ©es de quizz ou de projections de films, les sĂ©ances en groupe, permettent de remettre la communication au cƓur de la relation. En verbalisant, les auteurs de violences analysent les Ă©motions qui leur font perdre leurs moyens. durĂ©e de la vidĂ©o 00 min 16 Interview d'un stagiaire en prĂ©vention de violence conjugale Il y a eu une dispute qui est partie de rien du tout et ça a dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, il y a eu des mots et des gestes qui ne devaient pas y avoir. Et c’était extrĂȘmement dur », se souvient un homme. Les sĂ©ances individuelles s’attachent au cas prĂ©cis de chacun. Des obligations de soins peuvent ĂȘtre prescrits si nĂ©cessaire ainsi que des sĂ©ances de mĂ©diation entre les rappel de la loiCette session de deux jours doit permettre de rappeler au condamnĂ© le principe rĂ©publicain d'Ă©galitĂ© entre les femmes et les hommes art. R. 131-51-1.. Une sĂ©ance consacrĂ©e Ă  la place de la victime, au rappel Ă  la Loi et au risque pĂ©nal. Ce type de dĂ©marche Ă  l'Ă©gard des hommes violents peut surprendre, mais selon les professionnel c'est en revenant aux fondamentaux que toute les mentalitĂ©s peuvent Ă©voluer. Il faut sanctionner l’acte qui a Ă©tĂ© commis bien sĂ»r, mais le but c’est Ă©viter la rĂ©itĂ©ration des faits et ce n’est pas en travaillant uniquement sur l’accompagnement des victimes que l’on va y parvenir », explique Sophie Partouche, Substitut du procureur - ChargĂ©e des violences intrafamiliales. durĂ©e de la vidĂ©o 00 min 23 Interview Sophie Partouche, substitut du procureur - ChargĂ©e des violences intrafamiliales ‱ ©France 3 nancy Des rĂ©sultatsA l'issue de la session, une attestation de formation est remise Ă  chaque stagiaire leur permettant d'en justifier la rĂ©alisation. A Nancy, ce stage a permis d’orienter 69 hommes en 2018 et 63 hommes en 2019. 60% d’entre eux n’ont pas rechutĂ© Ă  ce plus loinPour lutter contre les violences faites aux femmes, François Roques, directeur de l’association de contrĂŽle judiciaire de l’Essonne, a mis en place des stages obligatoires pour les auteurs de violences conjugales. À ce sujet, la rĂ©daction vous recommande A ce jour, 113 femmes sont mortes en France sous les coups de leur compagnon ou ex compagnons. Depuis le mois de septembre et suite au Grenelle des Violences Conjugales, le 3919 est le numĂ©ro national de rĂ©fĂ©rence Ă  composer par les victimes. Le 17 Police et gendarmerie demeure le numĂ©ro d'urgence Ă  composer par toutes personnes victimes ou tĂ©moins de tels actes en cas de danger immĂ©diat.

prix stage de responsabilisation pour la prévention et la lutte