RĂ©sumĂ©[]. Les dieux d'Ăgypte sont divisĂ©s et les forces du Chaos se dĂ©chaĂźnent. L'apocalypse n'est plus qu'une question de jours. La pyramide de Thot est en train de cĂ©der sous les assauts d'Apophis.BientĂŽt, RĂȘ, le dieu du soleil, sera sans protection et le monde plongera dans les tĂ©nĂšbres pour l'Ă©ternitĂ©. Carter et Sadie Kane ont une derniĂšre chance pour empĂȘcher le dĂ©sastre.
LalĂ©gende de lâĆil dâHorus Chacune des fractions a pour numĂ©rateur 1 et pour dĂ©nominateur 2, 4, 8, 16, 32 et 64, soit : 1, 1, 1, 1, 1 et 1 2 4 8 16 32 64. Partageons un carrĂ© en 64 parts et colorons les fractions de ce carrĂ© : 1 2 32 64 = 1 4 16 64 = 1 8 8 64 = 1 64 1 16 4 64 = 1 32 2 64 1 64 La part restante est Le dieu Thot accordera ainsi le 64e manquant Ă tout scribe
Letriangle, de par les 3 arrĂȘtes qui le caractĂ©rise, est associĂ© au chiffre 3, un chiffre que l'on retrouve dans la Franc-maçonnerie.Quant aux deux triangles liĂ©s entre eux par un S, il s'agit du symbole de la Scientologie.. Enfin, le triangle lumineux englobant un Ćil - LâĆil de la Providence ou Ćil omniscient - est utilisĂ© dans diffĂ©rentes religions et sociĂ©tĂ©s philosophiques
Lachirurgie est un des chapitres de la mĂ©decine akkadienne qui nous le mĂ©decin de l'Ćil d'HORUS". (9) L'oeil d'H0RUS entier, (celui-ci Ă©tant souvent reprĂ©sentĂ© par un homme Ă tĂȘte de faucon ) - appelĂ© OUDJAT (oeil sain) combine l'oeil humain : iris, pupille, sourcil, avec les marques colorĂ©es qui encadrent l'oeil d'un faucon. L'oeil d'Horus Ă©clatĂ© symbolise des fractions
LAscension d'Horus. Nous sommes au trente-et-uniÚme millénaire. Grùce à la bienveillance de l'Empereur Immortel, l'Imperium s'étend d'un bout à l'autre Ga naar zoeken Ga naar hoofdinhoud. profitez du shopping sans soucis . Livraison gratuite à partir de 20
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Fq0OCe. Dans la mythologie Ă©gyptienne, dieu du Ciel, de la LumiĂšre et de la BontĂ©. Horus Ă©tait le fils dâIsis, dĂ©esse de la Nature et dâOsiris, dieu du Monde souterrain. Sommaire PrĂ©sentation Iconographie Un dieu complexe Mythe archaĂŻque Origines de lâĂtat pharaonique Dieu dynastique Horus dans le mythe osirien Horus contre Seth Bibliographie Horus de lâĂ©gyptien Hor / Horou est lâune des plus anciennes divinitĂ©s Ă©gyptiennes. Les reprĂ©sentations les plus communes le dĂ©peignent comme un faucon couronnĂ© du pschent ou comme un homme hiĂ©racocĂ©phale. Son nom signifie le Lointain » en rĂ©fĂ©rence au vol majestueux du rapace. Son culte remonte Ă la prĂ©histoire Ă©gyptienne. La plus ancienne citĂ© Ă sâĂȘtre placĂ©e sous son patronage semble ĂȘtre Nekhen, la Ville du Faucon » HiĂ©rakonpolis. DĂšs les origines, Horus se trouve Ă©troitement associĂ© Ă la monarchie pharaonique en tant que dieu protecteur et dynastique. Les Suivants dâHorus sont ainsi les premiers souverains Ă sâĂȘtre placĂ©s sous son obĂ©dience. Aux dĂ©buts de lâĂ©poque historique, le faucon sacrĂ© figure sur la palette du roi Narmer et, dĂšs lors, sera constamment associĂ© au pouvoir royal. Dans le mythe le plus archaĂŻque, Horus forme avec Seth un binĂŽme divin caractĂ©risĂ© par la rivalitĂ©, chacun blessant lâautre. De cet affrontement est issu Thot, le dieu lunaire, considĂ©rĂ© comme leur fils commun. Vers la fin de lâAncien Empire, ce mythe est rĂ©interprĂ©tĂ© par les prĂȘtres dâHĂ©liopolis en intĂ©grant le personnage dâOsiris, lâarchĂ©type du pharaon dĂ©funt divinisĂ©. Cette nouvelle thĂ©ologie marque lâapparition du mythe osirien oĂč Horus est prĂ©sentĂ© comme le fils posthume dâOsiris nĂ© des Ćuvres magiques dâIsis, sa mĂšre. Dans ce cadre, Horus joue un rĂŽle majeur. En tant que fils attentionnĂ©, il combat son oncle Seth, le meurtrier de son pĂšre, le dĂ©fait et le capture. Seth humiliĂ©, Horus est couronnĂ© pharaon dâĂgypte et son pĂšre intronisĂ© roi de lâau-delĂ . Cependant, avant de pouvoir combattre vigoureusement son oncle, Horus nâest quâun ĂȘtre chĂ©tif. En tant que dieu-enfant Harpocrate, Horus est lâarchĂ©type du bambin soumis Ă tous les dangers de la vie. FrĂŽlant la mort Ă plusieurs reprises, il est aussi lâenfant qui, toujours, surmonte les difficultĂ©s de lâexistence. Ă ce titre, il est un dieu guĂ©risseur et sauveur trĂšs efficace contre les forces hostiles. Outre ses traits dynastiques et royaux, Horus est une divinitĂ© cosmique, un ĂȘtre fabuleux dont les deux yeux sont le Soleil et la Lune. LâĆil gauche dâHorus, ou Ćil oudjat, est un puissant symbole associĂ© aux offrandes funĂ©raires, Ă Thot, Ă la Lune et Ă ses phases. Cet Ćil, blessĂ© par Seth et guĂ©ri par Thot, est lâastre nocturne qui constamment disparaĂźt et rĂ©apparaĂźt dans le ciel. Sans cesse rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e, la lune est lâespoir pour tous les dĂ©funts Ă©gyptiens dâune possible renaissance. Sous ses multiples aspects, Horus est vĂ©nĂ©rĂ© dans toutes les rĂ©gions Ă©gyptiennes. Ă Edfou, un des plus beaux temples ptolĂ©maĂŻques, le dieu reçoit la visite annuelle de la statue de la dĂ©esse Hathor de DendĂ©rah et forme, avec Harsomtous, une triade divine. Ă KĂŽm Ombo, Horus lâAncien est associĂ© Ă Sobek, le dieu crocodile. Fort de cette renommĂ©e, le culte dâHorus sâest exportĂ© hors dâĂgypte, plus particuliĂšrement en Nubie. Ă partir de la Basse Ă©poque, grĂące aux cultes isiaques, la figure dâHarpocrate sâest largement popularisĂ©e Ă travers tout le bassin mĂ©diterranĂ©en sous influence hellĂ©nistique puis romaine. PrĂ©sentationDieu faucon Horus est lâune des plus anciennes divinitĂ©s Ă©gyptiennes. Ses origines se perdent dans les brumes de la prĂ©histoire africaine. Ă lâinstar des autres principales dĂ©itĂ©s du panthĂ©on Ă©gyptien, il est prĂ©sent dans lâiconographie dĂšs le quatriĂšme millĂ©naire avant notre Ăšre. La dĂ©nomination contemporaine dâHorus est issue du thĂ©onyme grec áœŻÏÎż HĆros Ă©laborĂ© au cours du premier millĂ©naire avant notre Ăšre au moment de la rencontre des cultures Ă©gyptienne et grecque. Ce thĂ©onyme est lui-mĂȘme issu de lâĂ©gyptien ancien Hor qui Ă©tymologiquement signifie le lointain », le supĂ©rieur ». LâĂ©criture hiĂ©roglyphique ne restituant pas les voyelles, lâexacte prononciation Ă©gyptienne nâest plus connue, probablement Horou ou HĂąrou. Dans la langue proto-Ă©gyptienne, Horus devait dĂ©signer le faucon dâoĂč son idĂ©ogramme. DĂšs la pĂ©riode protodynastique aux alentours de 3300 avant notre Ăšre, le hiĂ©roglyphe du faucon Hor dĂ©signe aussi le souverain, quâil soit en exercice ou dĂ©funt, et peut mĂȘme Ă©quivaloir au mot netjer, dieu », avec toutefois une connotation de souverainetĂ©. Dans les Textes des pyramides, lâexpression Hor em iakhou, Horus dans le rayonnement », dĂ©signe ainsi le roi dĂ©funt, devenu un dieu parmi les dieux Ă son entrĂ©e dans lâau-delĂ . En Ăgypte antique, plusieurs espĂšces de faucons ont coexistĂ©. Les reprĂ©sentations de lâoiseau dâHorus Ă©tant le plus souvent trĂšs stylisĂ©es, il est assez difficile de lâidentifier formellement Ă une espĂšce en particulier. Il semble toutefois que lâon puisse y voir une image du faucon pĂšlerin Falco peregrinus. Ce rapace de taille moyenne et au cri perçant est rĂ©putĂ© pour sa rapiditĂ© en piquĂ© lorsque, du haut du ciel, il fond sur ses petites proies terrestres. Ce faucon prĂ©sente aussi la particularitĂ© dâavoir des plumes sombres sous les yeux la moustache » selon les ornithologues qui dessinent une sorte de croissant. Cette marque distinctive nâest pas sans rappeler le graphisme de lâĆil oudjat associĂ© Ă Horus et aux autres dieux HiĂ©racocĂ©phales. Iconographie La divinitĂ© dâHorus se manifeste dans lâiconographie de multiples façons. Dans la plupart des cas, il est reprĂ©sentĂ© comme un faucon, comme un homme Ă tĂȘte de faucon ou, pour Ă©voquer sa jeunesse, comme un jeune enfant nu et chauve. La forme animale est la plus ancienne. JusquâĂ la fin de la pĂ©riode protodynastique, les animaux, dont le faucon, apparaissent comme Ă©tant bien plus efficaces et bien supĂ©rieurs aux hommes. De ce fait, les puissances divines sont alors exclusivement figurĂ©es sous une forme animale. Le faucon et son majestueux vol planant dans le ciel ont Ă©tĂ© manifestement interprĂ©tĂ©s comme la marque ou le symbole du Soleil, son nom le Lointain » faisant rĂ©fĂ©rence Ă lâastre diurne. Vers la fin de la Ire dynastie, aux alentours de -2800, en parallĂšle au dĂ©veloppement de la civilisation Ă©gyptienne diffusion de lâagriculture, de lâirrigation et de lâurbanisme, la mentalitĂ© religieuse sâinflĂ©chit et les forces divines commencent Ă sâhumaniser. Ă cette Ă©poque apparaissent les premiers dieux entiĂšrement anthropomorphes et momiformes Min et Ptah. Concernant Horus, durant les deux premiĂšres dynasties, la forme animale reste la rĂšgle. Les premiĂšres formes composites hommes Ă tĂȘte animale font leur apparition Ă la fin de la IIe dynastie et, en lâĂ©tat des connaissances, la plus ancienne reprĂ©sentation connue dâHorus en homme hiĂ©racocĂ©phale date de la IIIe dynastie. Elle figure sur une stĂšle Ă prĂ©sent conservĂ©e au MusĂ©e du Louvren oĂč le dieu est montrĂ© en compagnie du roi Houni-Qahedjet.. Parmi les plus cĂ©lĂšbres reprĂ©sentations figure un fragment dâune statue conservĂ©e au MusĂ©e Ă©gyptien du Caire et montrant KhĂ©phren assis sur son trĂŽne IVe dynastie. Le faucon est debout sur le dossier du siĂšge et ses deux ailes ouvertes enveloppent la nuque royale afin de signifier sa protection. Dans le mĂȘme musĂ©e est conservĂ©e la statue en or de lâHorus de Nekhen. Sa datation est discutĂ©e VIe ou XIIe dynastie . Il ne subsiste plus que la tĂȘte du falconidĂ© coiffĂ©e dâune couronne constituĂ©e de deux hautes plumes stylisĂ©es. Ses yeux en pierre dâobsidienne imitent le regard perçant de lâoiseau vivant. Le MusĂ©e du Louvre prĂ©sente Ă lâentrĂ©e de ses collections Ă©gyptiennes une statue dâHorus dâenviron un mĂštre de haut, datĂ©e de la TroisiĂšme PĂ©riode intermĂ©diaire. Le Metropolitan Museum of Art de New York possĂšde quant Ă lui une statuette oĂč le roi NectanĂ©bo II de la XXXe dynastie, dernier pharaon de lâĂgypte indĂ©pendante, est montrĂ© petit et debout entre les pattes dâun majestueux faucon couronnĂ© du pschent. Un dieu complexe Le panthĂ©on Ă©gyptien compte un grand nombre de dieux faucons ; Sokar, Sopdou, Hemen, Houroun, DĂ©doun, Hormerty. Horus et ses multiples formes occupent toutefois la premiĂšre place. Dieu Ă multiples facettes, les mythes qui le concernent sâenchevĂȘtrent. Il est toutefois possible de distinguer deux aspects principaux une forme juvĂ©nile et une forme adulte. Dans sa pleine puissance guerriĂšre et sa maturitĂ© sexuelle, Horus est Horakhty, le soleil au zĂ©nith. Ă HĂ©liopolis, en tant que tel, il est vĂ©nĂ©rĂ© concurremment avec RĂȘ. Dans les Textes des pyramides, le pharaon dĂ©funt ressuscite sous cette apparence de faucon solaire. Par un syncrĂ©tisme frĂ©quent dans la religion Ă©gyptienne, Horakhty fusionne avec le dĂ©miurge hĂ©liopolitain, sous la forme de RĂȘ-Horakhty. Ă Edfou, il est Horbehedety, le soleil ailĂ© des temps primordiaux. Ă KĂŽm Ombo, il est Horus lâAncien HaroĂ«ris, un dieu cĂ©leste imaginĂ© comme un immense faucon dont les yeux sont le Soleil et la Lune. Quand ces astres sont absents du ciel, cet Horus est dit aveugle. Ă Nekhen HiĂ©rakonpolis, la capitale des tout premiers pharaons, ce faucon cĂ©leste est Hor-Nekheny, dont les aspects guerriers et royaux sont trĂšs prononcĂ©s. Le jeune Horus apparaĂźt lui aussi sous de multiples formes. Dans le mythe osirien, Horus est le fils dâOsiris et dâIsis. Osiris, assassinĂ© par son frĂšre Seth, est ramenĂ© Ă la vie, le temps dâune union charnelle, grĂące aux efforts conjuguĂ©s dâIsis et de Nephtys. Câest de cette union miraculeuse que naĂźt Horus lâEnfant, Harpocrate, aussi dĂ©nommĂ© Harsiesis, Horus fils dâIsis et Hornedjitef Horus qui prend soin de son pĂšre. Sous ce dernier aspect, pour venger la mort de son pĂšre, Horus affronte son oncle Seth. AprĂšs moult pĂ©ripĂ©ties, il gagne le combat et reçoit le trĂŽne dâĂgypte en hĂ©ritage. La vaillance et la fidĂ©litĂ© familiale dâHorus font de ce dieu lâarchĂ©type du pharaon. Cependant, sa lĂ©gitimitĂ© est sans cesse contestĂ©e par Seth. Lors dâun combat qui lâoppose Ă son rival, Horus perd son Ćil gauche, qui est reconstituĂ© par Thot. AppelĂ© Oudjat ou Ćil dâHorus, cet Ćil, que les Ăgyptiens ont portĂ© sur eux sous forme dâamulette, possĂšde des vertus magiques et prophylactiques. Cet Ćil gauche reconstituĂ© morceau par morceau par Thot reprĂ©sente la lune qui jour aprĂšs jour sâaccroĂźt. Ă lâopposĂ© de Seth, qui reprĂ©sente la violence et le chaos, Horus pour sa part incarne lâordre et, tout comme pharaon, il est lâun des garants de lâharmonie universelle ; cependant, il ne faut pas rĂ©duire la thĂ©ologie complexe des Ăgyptiens Ă une conception manichĂ©enne du Bien et du Mal, car, dans un autre mythe, Seth est lâauxiliaire indispensable de RĂȘ dans son combat nocturne contre le serpent Apophis. Bien et mal sont des aspects complĂ©mentaires de la crĂ©ation, tous deux prĂ©sents en toute divinitĂ©. Mythe archaĂŻque DĂšs les origines de lâĂtat pharaonique, Horus est la divinitĂ© protectrice de la monarchie. Le dieu faucon, plus particuliĂšrement celui adorĂ© Ă Nekhen, est la puissance Ă laquelle Pharaon sâidentifie en se voyant comme son successeur et son hĂ©ritier. Avant mĂȘme la crĂ©ation du mythe osirien, le combat dâHorus et Seth est Ă la base de lâidĂ©ologie royale. La rĂ©conciliation des deux divinitĂ©s rivales en la personne du roi en exercice est lourde de signification et transparaĂźt notamment lors des cĂ©rĂ©monies dâinvestiture. Origines de lâĂtat pharaoniquePouvoir pharaonique Le pouvoir pharaonique apparaĂźt vers 3300 avant notre Ăšre, ce qui fait de lâĂgypte antique le premier Ătat connu au monde. Sa durĂ©e couvre plus de trente-cinq siĂšcles et, durant toute cette pĂ©riode, le faucon Horus est le dieu protecteur des pharaons. Depuis lâhistorien ManĂ©thon, un Ăgyptien hellĂ©nisĂ© au service de PtolĂ©mĂ©e II, la chronologie des rĂšgnes est dĂ©coupĂ©e en trente dynasties, des origines jusquâĂ la conquĂȘte du pays par Alexandre le Grand en -322. Le premier nom de cette liste royale est celui du pharaon MĂ©nĂšs, Celui qui fonde » ou Celui qui Ă©tablit lâĂtat ». LâidentitĂ© de ce personnage reste problĂ©matique ; il sâagit soit dâun personnage mythique, soit dâun souverain rĂ©el, Narmer ou Aha selon les propositions communĂ©ment avancĂ©es. LâĂ©mergence dâune autoritĂ© unique sur le territoire Ă©gyptien rĂ©sulte de multiples facteurs gĂ©ographie, Ă©conomie, politique, etc.. Les dĂ©tails de ce processus dâunification restent encore nĂ©buleux. Il sâest peut-ĂȘtre dâabord produit une agrĂ©gation des populations dans le sud de la vallĂ©e du Nil, en Haute-Ăgypte autour de deux ou plusieurs chefs puis dâun seul victoire de la ville de Nekhen sur Noubt. Puis, soumission de la Basse-Ăgypte par MĂ©nĂšs et ses successeurs. DĂšs les origines, le mythe de la victoire dâHorus le faucon sur Seth, la crĂ©ature du dĂ©sert, sert Ă symboliser le pouvoir du pharaon. Les actions royales, quâelles soient guerriĂšres ou pacifiques, sâinscrivent dans des rituels politico-religieux oĂč le roi, considĂ©rĂ© comme le successeur dâHorus, est capable dâinfluer sur les cycles naturels crue du Nil, courses du soleil et de la lune afin de satisfaire aux besoins matĂ©riels de ses sujets. La Palette de Narmer inaugure une scĂšne rituelle qui perdure jusquâĂ la fin de la civilisation Ă©gyptienne le massacre des ennemis, dont la tĂȘte est fracassĂ©e par une massue vigoureusement brandie par Pharaon. Sur la palette, Narmer debout et coiffĂ© de la couronne blanche assomme un ennemi agenouillĂ© quâil maintient immobile en lâempoignant par les cheveux. Au-dessus de la victime, la prĂ©sence et lâapprobation dâHorus se manifestent sous la forme dâun faucon qui maintient enchaĂźnĂ© un fourrĂ© de papyrus muni dâune tĂȘte, symbole probable de la victoire du Sud sur le Nord. Suivants dâHorus DâaprĂšs les fouilles archĂ©ologiques menĂ©es dans la haute vallĂ©e du Nil, il semble quâaux alentours de -3500, les deux villes dominantes aient Ă©tĂ© Nekhen et Noubt, respectivement patronnĂ©es par Horus et Seth. AprĂšs la victoire de la premiĂšre sur la seconde, les rois de Nekhen ont rĂ©alisĂ© lâunification politique de lâĂgypte. Avant le rĂšgne du pharaon Narmer-MĂ©nĂšs vers -3100, le premier reprĂ©sentant de la Ire dynastie, une douzaine de roitelets se sont succĂ©dĂ© Ă Nekhen dynastie 0. Ces dynastes se sont tous placĂ©s sous la protection du dieu faucon en adoptant un Nom dâHorus » Hor, Ny-Hor, Hat-Hor, Pe-Hor, etc.. Ă des degrĂ©s divers, tous ont jouĂ© un rĂŽle Ă©minent dans la formation du pays. Dans la pensĂ©e religieuse Ă©gyptienne, le souvenir de ces roitelets a perdurĂ© sous lâexpression des Suivants dâHorus ». Dans le Papyrus de Turin, ces Suivants sont magnifiĂ©s et idĂ©alisĂ©s en voyant placĂ©e leur lignĂ©e entre la dynastie de dieux de lâEnnĂ©ade et celles des pharaons humains historiques. Les Textes des pyramides, les plus anciens textes religieux Ă©gyptiens, accordent trĂšs naturellement une place importante au dieu faucon de Nekhen adorĂ© par les Suivants dâHorus. On le trouve dĂ©signĂ© sous diffĂ©rentes expressions Horus de Nekhen », Taureau de Nekhen », Horus du Sud », Horus, seigneur de lâĂ©lite », Horus qui rĂ©side dans la Grande Cour », Horus qui est dans la Grande Cour », etc. Nekhen HiĂ©rakonpolis Connue des Grecs sous le toponyme de HiĂ©rakonpolis, la Ville des Faucons », Nekhen est une trĂšs antique citĂ© aujourdâhui identifiĂ©e aux ruines arasĂ©es du KĂŽm el-Ahmar, la Butte Rouge ». FondĂ©e Ă la PrĂ©histoire, vers la fin du quatriĂšme millĂ©naire, Nekhen est durant la pĂ©riode prĂ©dynastique la capitale de la Haute-Ăgypte. Par la suite, durant la pĂ©riode pharaonique, Nekhen sur la rive gauche du Nil et Nekheb sur la rive droite forment la capitale du IIIe nome de Haute-Ăgypte. DĂšs sa fondation, Nekhen dispose dâune forte enceinte en briques crues large de dix mĂštres qui enserre un espace de sept hectares. DâaprĂšs les secteurs fouillĂ©s, la ville sâorganise en des rues quasi-rectilignes se coupant Ă angle droit. Le centre est occupĂ© par un bĂątiment officiel, sans doute un palais rĂ©sidentiel muni de sa propre enceinte afin de lâisoler du reste de la ville. Le temple dâHorus, souvent remaniĂ©, occupait lâangle sud-ouest mais ses vestiges ne se signalent plus que par une butte artificielle vaguement circulaire. En 1897, deux fouilleurs anglais, James Edward Quibell et Frederick William Green, explorent le site du temple de Nekhen et dĂ©couvrent un trĂ©sor » de piĂšces archĂ©ologiques une tĂȘte de faucon dâor, des objets en ivoire, des vases, des palettes, des Ă©tiquettes commĂ©moratives, des statuettes humaines et animales. Ces reliques de la pĂ©riode prĂ©dynastique, conservĂ©es par les premiers pharaons memphites, ont probablement Ă©tĂ© confiĂ©es, pour prĂ©servation, aux prĂȘtres de lâHorus de Nekhen. Il est tentant dâimaginer que ce don pieux soit lâĆuvre de PĂ©py Ier VIe dynastie, une statue en cuivre grandeur nature le reprĂ©sentant avec son fils MĂ©renrĂȘ ayant Ă©tĂ© dĂ©couverte prĂšs du dĂ©pĂŽt principal. Dieu dynastiqueLes Deux Combattants Dans la mythologie Ă©gyptienne, Horus est surtout connu pour ĂȘtre le fils dâOsiris et le neveu de Seth ainsi que lâassassin de ce dernier. Si les dĂ©itĂ©s Horus et Seth sont trĂšs anciennement attestĂ©es â dĂšs la pĂ©riode prĂ©dynastique â, la figure dâOsiris est apparue bien plus tardivement, au tournant des IVe et Ve dynasties. LâintĂ©gration dâOsiris, au cours du XXVe siĂšcle, dans le mythe dâHorus et Seth est par consĂ©quent le rĂ©sultat dâune reformulation thĂ©ologique qualifiĂ©e par lâĂ©gyptologue français Bernard Mathieu de RĂ©forme osirienne ». Les Textes des pyramides sont les plus anciens Ă©crits religieux disponibles. Ces formules magiques et religieuses apparaissent gravĂ©es sur les murs des chambres funĂ©raires Ă la fin de lâAncien Empire. Leur Ă©laboration est cependant bien plus primitive et certaines strates rĂ©dactionnelles semblent remonter Ă la pĂ©riode thinite Ire et IIe dynasties. LĂ , certains passages mentionnent un conflit entre Horus et Seth sans que nâintervienne la personne dâOsiris. Ces donnĂ©es peuvent ĂȘtre interprĂ©tĂ©es comme les traces tĂ©nues dâun mythe archaĂŻque prĂ©-osirien. Plusieurs expressions lient Horus et Seth en un binĂŽme en les appelant les Deux Dieux », les Deux Seigneurs », les Deux Hommes », les Deux Rivaux » ou les Deux Combattants ». Leur mythe nâest pas exposĂ© en un rĂ©cit suivi mais seulement Ă©voquĂ©, çà et lĂ , au moyen dâallusions Ă©parses qui mentionnent quâHorus et Seth se chamaillent et se blessent lâun lâautre ; le premier perdant son Ćil, le second ses testicules15 Horus est tombĂ© Ă cause de son Ćil, Seth a souffert Ă cause de ses testicules. § 594a » Horus est tombĂ© Ă cause de son Ćil, le Taureau a filĂ© Ă cause de ses testicules. § 418a » pour quâHorus se purifie de ce que lui a fait son frĂšre Seth, pour que Seth se purifie de ce que lui a fait son frĂšre Horus § *1944d-*1945a » â Textes des pyramides extraits. Traduction de Bernard Mathieu. Horus ou la victoire sur la confusion En son temps, lâĂ©gyptologue allemand Kurt Sethe a postulĂ© que le mythe du conflit dâHorus et Seth trouve son Ă©laboration dans la rivalitĂ© entre les deux royaumes primitifs rivaux de la Basse et de la Haute-Ăgypte. Cette hypothĂšse est maintenant rejetĂ©e et le consensus se porte sur la rivalitĂ© archaĂŻque entre les villes de Nekhen et Noubt. Cette idĂ©e a Ă©tĂ© avancĂ©e en 1960 par John Gwyn Griffiths dans son ouvrage The Conlict of Horus and Seth. DĂšs les plus anciennes attestations Ă©crites, le faucon Horus est liĂ© Ă la ville de Nekhen HiĂ©rakonpolis et son rival Seth Ă la ville de Noubt Ombos. Ă la fin de la pĂ©riode protohistorique, ces deux citĂ©s de Haute-Ăgypte jouent un rĂŽle politico-Ă©conomique essentiel et des tensions tribales existent alors entre les deux villes concurrentes. La lutte des Deux Combattants » pourrait symboliser les guerres menĂ©es par les fidĂšles dâHorus contre ceux de Seth. Sous le roi Narmer, probablement le lĂ©gendaire MĂ©nĂšs, ce conflit sâest soldĂ© par la victoire de Nekhen. Dâautres universitaires comme Henri Frankfort et Adriaan de Buck ont minorĂ© cette thĂ©orie en considĂ©rant que les Ăgyptiens, Ă lâinstar dâautres peuplades antiques ou primitives, apprĂ©hendent lâunivers selon des termes dualistes fondĂ©s sur des paires contraires mais complĂ©mentaires homme / femme ; rouge / blanc ; ciel / terre ; ordre / dĂ©sordre ; Sud / Nord, etc. Dans ce cadre, Horus et Seth sont les parfaits antagonistes. Leur lutte symbolise tous les conflits et toutes les disputes oĂč finalement lâordre incarnĂ© par Horus doit soumettre le dĂ©sordre personnifiĂ© par Seth. En 1967, Herman te Velde abonde dans ce sens dans Seth, God of Confusion, une monographie consacrĂ©e au turbulent Seth. Il estime que le mythe archaĂŻque de lâaffrontement dâHorus et Seth ne peut avoir Ă©tĂ© entiĂšrement inspirĂ© dâĂ©vĂ©nements guerriers survenus Ă lâaube de la civilisation pharaonique. Les origines du mythe se perdent dans les brumes des traditions religieuses de la prĂ©histoire. Les mythes ne sont jamais inventĂ©s de toutes piĂšces mais rĂ©sultent de reformulations successives professĂ©es des croyants inspirĂ©s. Les maigres donnĂ©es archĂ©ologiques qui nous sont parvenues de cette lointaine Ă©poque sont dâinterprĂ©tation dĂ©licate et ne peuvent guĂšre aider Ă reconstituer la genĂšse de ce mythe. Contrairement Ă Horus qui incarne lâordre pharaonique, Seth est un dieu sans limites, irrĂ©gulier et confus qui veut avoir des relations tantĂŽt hĂ©tĂ©rosexuelles, tantĂŽt homosexuelles. Les testicules de Seth symbolisent tant les aspects dĂ©chaĂźnĂ©s du cosmos tempĂȘte, bourrasques, tonnerre que ceux de la vie sociale cruautĂ©, colĂšre, crise, violence. Dâun point de vue rituel, lâĆil dâHorus symbolise les offrandes offertes aux dieux et a pour contrepartie les testicules de Seth. Pour que lâharmonie puisse advenir, Horus et Seth doivent ĂȘtre en paix et dĂ©partagĂ©s. Une fois vaincu, Seth forme avec Horus un couple pacifiĂ©, symbole de la bonne marche du monde. Lorsque le pharaon est identifiĂ© Ă ces deux divinitĂ©s, il les incarne donc comme un couple de contraires en Ă©quilibre. Investiture pharaonique Le couronnement de pharaon est un enchaĂźnement complexe de rituels variĂ©s dont lâordonnancement exact nâest pas encore bien reconstituĂ©. Le papyrus dramatique du RamessĂ©um, trĂšs fragmentaire, semble ĂȘtre un guide ou un commentaire illustrĂ© du rituel mis en place pour lâavĂšnement de SĂ©sostris Ier XIIe dynastie. LâinterprĂ©tation de ce document difficile Ă comprendre est encore dĂ©battue. Selon lâAllemand Kurt Sethe et le Français Ătienne Drioton, lâinvestiture pharaonique est une sorte de spectacle sacrĂ© avec le nouveau souverain pour principal acteur. Lâaction est centrĂ©e sur les dieux Osiris et Horus et son dĂ©roulement sâinspire du mythe archaĂŻque de lâaffrontement dâHorus et Seth augmentĂ© de lâĂ©pisode plus rĂ©cent dâHorus condamnant Seth Ă porter la momie dâOsiris. LâĂgypte antique a fondĂ© sa civilisation sur le concept de la dualitĂ©. Le pays est ainsi perçu comme lâunion des Deux Terres ». Principal symbole de la royautĂ©, la couronne Pschent, les Deux Puissances », est la fusion de la couronne rouge de Basse-Ăgypte avec la couronne blanche de Haute-Ăgypte. Le pharaon incarne dans sa personne les Deux Combattants », Ă savoir Horus de Nekhen et Seth de Noubt. Le second est toutefois subordonnĂ© au premier et, dans les textes, la prĂ©sĂ©ance est toujours accordĂ©e Ă Horus. EmblĂšme de lâunification rituelle du pays, Horus et Seth dĂ©signent lâautoritĂ© monarchique. DĂšs la Ire dynastie, le roi en exercice est un Horus-Seth » comme lâindique une stĂšle datĂ©e du roi Djer oĂč la reine est Celle qui voit Horus, sceptre hĂ©tes dâHorus, celle qui Ă©paule Seth ». Plus tard, sous KhĂ©ops, ce titre est simplifiĂ© et la reine est Celle qui voit Horus-Seth ». Sous la IIe dynastie, le faucon dâHorus et le canidĂ© de Seth surmontent conjointement le Serekh du roi KhĂąsekhemoui. DĂšs lâAncien Empire, lâiconographie royale montre le binĂŽme Horus et Seth en train de couronner le pharaon ou sous le Moyen Empire en train dâunir le papyrus et le lotus, les plantes hĂ©raldiques des deux royaumes, dans les scĂšnes du Sema-taouy ou rite de la RĂ©union des Deux-Terres ». Horus et la titulature royale La titulature du pharaon avait une grande importance et Ă©tait chargĂ©e dâune puissance magique considĂ©rable. Elle sâenrichit et se dĂ©veloppe Ă partir de la Ire dynastie et parvient Ă son aboutissement â cinq noms diffĂ©rents mis ensemble â sous la Ve dynastie. Lâassemblage des cinq composantes constitue le ren-maĂą ou nom authentique » par lequel pharaon dĂ©finit sa nature divine. La titulature est Ă©tablie lors du couronnement mais est susceptible dâĂ©voluer au cours du rĂšgne selon les circonstances politiques et les Ă©volutions religieuses du moment. Toute modification signale ainsi des inflexions dans les intentions royales ou des dĂ©sirs divins nouveaux imposĂ©s au souverain. Quels que soient son aspect et son rĂŽle â faucon cĂ©leste, dieu crĂ©ateur ou fils dâOsiris â Horus est le dieu dynastique par excellence. Aussi la premiĂšre composante de la titulature royale est-elle le Nom dâHorus, dĂ©jĂ portĂ© par les souverains de la Dynastie 0, Ă savoir les prĂ©dĂ©cesseurs de Narmer, considĂ©rĂ© dans lâhistoriographie comme le premier des pharaons. DĂšs les origines, le nom dâHorus sâest inscrit dans le Serekh, un rectangle toujours surmontĂ© du faucon sacrĂ©. Le registre infĂ©rieur reprĂ©sente la façade stylisĂ©e du palais royal vue de face tandis que lâespace oĂč est inscrit le nom est le palais vu en plan. La signification du Serekh est Ă©vidente le roi dans son palais est lâHorus terrestre, Ă la fois lâincarnation du dieu faucon et son successeur lĂ©gitime sur le trĂŽne dâĂgypte. Sous la Ire dynastie, se mettent en place le Nom de Nesout-bity, symbole de lâunion des Deux-Terres, et le Nom de Nebty patronnĂ© par les dĂ©esses Ouadjet et Nekhbet. Plus tard, sous la IVe dynastie sâajoute le Hor Noubt ou Nom de lâHorus dâOr », dont lâinterprĂ©tation est incertaine ; sous lâAncien Empire, il semble quâil ait Ă©tĂ© perçu comme lâunion des dieux Horus et Seth rĂ©conciliĂ©s en la personne royale. Finalement, sous le rĂšgne de DjĂ©defrĂȘ apparaĂźt le cinquiĂšme nom, le Nom de Sa-RĂȘ ou Fils de RĂȘ » qui place le pharaon sous la filiation spirituelle de RĂȘ, autre dieu faucon aux aspects cĂ©leste et solaire. Horus dans le mythe osirien En tant que fils dâOsiris, Horus occupe une grande place dans le mythe osirien. Adulte, le dieu faucon est le dĂ©fenseur acharnĂ© des droits rĂ©galiens de son pĂšre dĂ©funt. Encore enfant, ses annĂ©es de jeunesse sont troublĂ©es par de nombreux alĂ©as. Constamment proche de la mort en raison des attaques de scorpions et de serpents, le jeune Horus, toujours sauvĂ© par Isis, est devenu dans la croyance populaire un dieu sauveur et guĂ©risseur. Horus, protecteur dâOsirisHorus, fils dâOsiris Selon lâĂ©gyptologue français Bernard Mathieu, lâapparition dâOsiris au tournant des IVe et Ve dynasties est le rĂ©sultat dâune rĂ©forme religieuse de grande ampleur menĂ©e par les thĂ©ologiens dâHĂ©liopolis. Le mythe osirien provient dâun processus de reformulation oĂč le trĂšs archaĂŻque Horus, archĂ©type du dieu-souverain, a dâabord Ă©tĂ© assimilĂ© aux dieux Atoum-RĂȘ et Geb puis sâest vu dotĂ© dâun aspect purement funĂ©raire sous les traits dâOsiris, chef des esprits dĂ©funts. La rĂ©forme conduit Ă la crĂ©ation dâune lignĂ©e de neuf divinitĂ©s, lâEnnĂ©ade dâHĂ©liopolis composĂ©e dâAtoum, Shou, Tefnout, Geb, Nout, Osiris, Isis, Seth et Nephtys. Dans ce mythe renouvelĂ©, Horus devient le fils du couple Osiris-Isis et le neveu de Seth. Ce dernier tue Osiris qui ressuscite grĂące Ă lâintervention dâIsis. Les Textes des pyramides attestent des nouveaux liens familiaux attribuĂ©s Ă Horus. Lâexpression Hor sa Ousir Horus fils dâOsiris » apparaĂźt dans de nombreux passages. Dans une moindre mesure, on rencontre les appellations Hor renpi Horus le jeune » et Hor khered nechen Horus lâenfant nourrisson », prĂ©figurations du thĂ©onyme tardif de Hor pa khered Horus lâenfant » Harpocrate seulement forgĂ© aprĂšs la fin du Nouvel Empire. Lâexpression Hor sa Aset Horus fils dâIsis » HorsaĂŻsĂ© nâapparaĂźt quâau sortir de la PremiĂšre PĂ©riode intermĂ©diaire. Les Textes des pyramides nâignorent toutefois la filiation par la mĂšre, dont tĂ©moignent les expressions son Horus Ă elle », son Horus » en parlant dâIsis. Osiris, le dieu assassinĂ© Osiris est le plus cĂ©lĂšbre des dieux funĂ©raires Ă©gyptiens. Avec Isis, son Ă©pouse, sa popularitĂ© ira croissante durant toute lâhistoire religieuse Ă©gyptienne. Ă la Basse Ă©poque puis durant la pĂ©riode grĂ©co-romaine, le dieu bĂ©nĂ©ficie dâune ou plusieurs chapelles dans les principaux temples du pays. LĂ , durant le mois de Khoiak, sâexercent les cĂ©rĂ©moniels des MystĂšres dâOsiris qui sont la rĂ©actualisation du mythe par la grĂące du rite. Lâhistoire de son assassinat et de son accĂšs Ă la vie Ă©ternelle a fait sa gloire, chaque individu en Ăgypte sâidentifiant Ă son sort. Les sources Ă©gyptiennes sont assez elliptiques Ă propos du meurtre dâOsiris. Les grandes lignes du mythe ont Ă©tĂ© exposĂ©es pour la premiĂšre fois par le Grec Plutarque au IIe siĂšcle. Seth, jaloux de son frĂšre, assassine le roi Osiris en lâenfermant dans un coffre et en jetant celui-ci dans le fleuve. AprĂšs de longues recherches, Isis retrouve la dĂ©pouille Ă Byblos, la ramĂšne au pays et la cache dans les marais du Delta. Au cours dâune partie de chasse, Seth dĂ©couvre le corps et, fou furieux, dĂ©membre Osiris en quatorze morceaux quâil jette au loin. AprĂšs une longue quĂȘte, Isis retrouve les membres Ă©pars et reconstitue le corps en le momifiant. TransformĂ© en oiseau-rapace, Isis sâaccouple avec son dĂ©funt mari et conçoit Horus, un fils prĂ©maturĂ© et malingre. Devenu adulte, Horus entre en lutte contre Seth. AprĂšs plusieurs combats, Horus dĂ©fait son rival et se fait proclamer roi dâĂgypte Sur Isis et Osiris, § 13-19. HarendotĂšs ou la solidaritĂ© familiale Connu en Ă©gyptien comme Hor-nedj-itef Horus le dĂ©fenseur de son pĂšre » ou Horus qui prend soin de son pĂšre », HarendotĂšs est la forme dâHorus sous lâapparence du fils attentionnĂ©. En Ăgypte antique, lâamour du fils envers le pĂšre est une des plus hautes valeurs morales. Cet amour filial est tout aussi important que lâamour qui doit rĂ©gner au sein du couple homme-femme incarnĂ© par la relation Osiris-Isis. Bien que fils posthume, Horus est le dĂ©fenseur pugnace des droits de son pĂšre usurpĂ©s par Seth. AprĂšs son assassinat, Osiris se trouve retranchĂ© de la communautĂ© des dieux et privĂ© de son statut royal. Devenu adulte, Horus ne poursuit quâun seul but rĂ©tablir Osiris dans sa dignitĂ© et son honneur de roi. DĂšs les Textes des pyramides, nombre de textes affirment quâHorus a rendu Ă son pĂšre ses couronnes et quâil a fait de lui le roi des dieux et le souverain de lâempire des morts. Le rĂ©tablissement social dâOsiris sâincarne dans deux images constamment rappelĂ©es dans les liturgies funĂ©raires celle du redressement de la momie Osiris ne gĂźt plus, mais est debout et celle de lâhumiliation de Seth, lâassassin Ă©tant condamnĂ© par Horus Ă porter la lourde momie dâOsiris vers son tombeau30 Ă Osiris roi ! Horus tâa mis Ă la tĂȘte des dieux, il a fait en sorte que tu prennes possession de la couronne blanche, de la dame ou tout ce qui est tien. Horus tâa trouvĂ©, et câest heureux pour lui. Sors contre ton ennemi ! Tu es plus grand que lui en ton nom de grand sanctuaire ». Horus a fait en sorte de te soulever en ton nom de grand soulĂšvement », il tâa arrachĂ© Ă ton ennemi, il tâa protĂ©gĂ© en son temps. Geb a vu ta forme et tâa mis sur ton trĂŽne. Horus a Ă©tendu pour toi ton ennemi sous toi, tu es plus ancien que lui. Tu es le pĂšre dâHorus, son gĂ©niteur en ton nom de gĂ©niteur ». Le cĆur dâHorus occupe une place prééminente auprĂšs de toi en ton nom de Khentimenty. » â Textes des pyramides, chap. 371. Traduction de Jan Assmann1. Jugement du mort Bien plus que les Textes des pyramides et les Textes des sarcophages, assez mĂ©connus des contemporains, le Livre des Morts, du fait de ses riches illustrations, bĂ©nĂ©ficie dâune grande notoriĂ©tĂ© auprĂšs du grand public. Parmi les illustrations les plus fameuses figure la scĂšne du jugement de lâĂąme chapitres 33B et 125. Le cĆur du mort est posĂ© sur lâun des deux plateaux dâune grande balance Ă flĂ©au, tandis que la dĂ©esse MaĂąt Harmonie, sur lâautre plateau, sert de poids de rĂ©fĂ©rence. La mise en image de cette pesĂ©e ne remonte pas au-delĂ du rĂšgne dâAmenhotep II dĂ©but de la XVIIIe dynastie mais sera inlassablement reproduite durant seize siĂšcles jusquâĂ la pĂ©riode romaine. Selon les exemplaires du Livre des Morts, Horus sous son aspect dâhomme hiĂ©racocĂ©phale est amenĂ© Ă jouer deux rĂŽles diffĂ©rents. Il peut apparaĂźtre prĂšs de la balance comme le maĂźtre de la pesĂ©e ». Il maintient Ă lâhorizontale le flĂ©au afin que le cĆur et la MaĂąt se trouvent Ă lâĂ©quilibre. Le dĂ©funt est considĂ©rĂ© comme exempt de fautes et se voit proclamĂ© Juste de voix », câest-Ă -dire admis dans la suite dâOsiris. Ă la fin de la XVIIIe dynastie ce rĂŽle de contrĂŽleur est le plus souvent confiĂ© Ă Anubis. Horus apparaĂźt alors dans le rĂŽle dâ accompagnateur du mort ». AprĂšs la pesĂ©e, le mort est conduit devant Osiris assis sur son trĂŽne et accompagnĂ© dâIsis et Nephtys, les deux sĆurs debout derriĂšre lui. Dans quelques exemplaires, le rĂŽle dâaccompagnateur est dĂ©volu Ă Thot mais, le plus souvent, câest Ă Horus que revient cette charge. Dâune main, Horus salue son pĂšre et de lâautre, il tient la main du dĂ©funt, qui, en signe de respect, sâincline devant le roi de lâau-delĂ . Reçu en audience, le dĂ©funt sâassoit devant Osiris. Le chapitre 173 du Livre des Morts indique les paroles prononcĂ©es lors de cette entrevue. Le dĂ©funt sâapproprie lâidentitĂ© dâHorus et, dans une longue rĂ©citation, Ă©numĂšre une quarantaine de bonnes actions quâun fils attentionnĂ© se doit dâeffectuer pour son pĂšre dĂ©funt dans le cadre dâun culte funĂ©raire efficace Paroles Ă dire Je te fais adoration, maĂźtre des dieux, dieu unique qui vit de la vĂ©ritĂ©, de la part de ton fils Horus. Je suis venu Ă toi pour te saluer ; je tâapporte la vĂ©ritĂ©, lĂ oĂč est ton ennĂ©ade ; fais que je sois parmi elle, parmi tes suivants, et que je renverse tous tes ennemis ! Jâai perpĂ©tuĂ© tes galettes dâoffrande sur terre, Ă©ternellement et Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu te saluer, mon pĂšre Osiris. Ă Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu renverser tes ennemis. Ă Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu chasser tout mal de toi. Ă Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu abattre ta souffrance. ... Ă Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu alimenter pour toi tes autels. ... Ă Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu te consacrer les veaux-qehhout. Ă Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu Ă©gorger pour toi les oies, les canards. Ă Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu prendre au lasso pour toi tes ennemis dans leurs liens. ... â Paul Barguet, Livre des Morts, extraits du chap. 173 Horus lâEnfantConception posthume dâHorus DâaprĂšs le mythe osirien rapportĂ© par Plutarque au IIe siĂšcle av. le jeune Horus est le fils posthume dâOsiris, conçu par Isis lors de son union avec la momie de son Ă©poux. Cet enfant serait nĂ© prĂ©maturĂ© et imparfait car faible des membres infĂ©rieurs . Dans la pensĂ©e pharaonique, les annĂ©es bĂ©nĂ©fiques du rĂšgne dâOsiris ne sont quâune sorte de prĂ©lude destinĂ© Ă justifier la proclamation dâHorus en tant que juste possesseur du trĂŽne. La transmission de la royautĂ© depuis Osiris le pĂšre assassinĂ©, via Seth le frĂšre usurpateur, vers Horus le fils attentionnĂ©, nâest possible que grĂące Ă lâaction efficace de la rusĂ©e Isis, une magicienne hors norme. AprĂšs lâassassinat et le dĂ©membrement de son Ă©poux, Isis retrouve les membres Ă©pars et reconstitue le corps dĂ©pecĂ© en le momifiant. GrĂące Ă son pouvoir magique, la dĂ©esse parvient Ă revivifier la dĂ©pouille du dieu dĂ©funt, juste le temps dâavoir une relation sexuelle avec lui, afin de concevoir Horus. Selon Plutarque, la seule partie du corps dâOsiris quâIsis ne parvint pas Ă retrouver est le membre viril car jetĂ© dans le fleuve et dĂ©vorĂ© par les poissons pagres, lĂ©pidotesn et oxyrhynques. Pour le remplacer, elle en fit une imitation . Cette affirmation nâest cependant pas confirmĂ©e par les Ă©crits Ă©gyptiens pour qui le membre fut retrouvĂ© Ă MendĂšs. Lâaccouplement mystique dâOsiris et Isis est dĂ©jĂ connu des Textes des pyramides oĂč il sâintĂšgre dans une dimension astrale. Osiris est identifiĂ© Ă la constellation Sah Orion, Isis Ă la constellation Sopedet Grand Chien et Horus Ă lâĂ©toile Soped Sirius. Dans lâiconographie, le moment de lâaccouplement posthume nâapparaĂźt quâau Nouvel Empire. La scĂšne figure gravĂ©e sur les parois de la chapelle de Sokar dans le [1] en Abydos. Sur lâun des bas-reliefs, Osiris est montrĂ© Ă©veillĂ© et couchĂ© sur un lit funĂ©raire. Ă lâimage dâAtoum lorsquâil Ă©mergea des eaux primordiales afin de concevoir lâuniversn 4, Osiris stimule manuellement son pĂ©nis en Ă©rection afin de provoquer une Ă©jaculation. Sur la paroi dâen face, un second bas-relief montre Osiris, en Ă©rection, sâaccouplant avec Isis transformĂ©e en oiseau rapace et voletant au-dessus du phallus. La dĂ©esse est figurĂ©e une seconde fois, Ă la tĂȘte du lit funĂ©raire tandis quâHorus est lui aussi dĂ©jĂ prĂ©sent, aux pieds de son pĂšre, sous lâapparence dâun homme hiĂ©racocĂ©phale. Les deux divinitĂ©s Ă©tendent leurs bras au-dessus dâOsiris en guise de protection. Dans ces deux fresques mythologiques qui se dĂ©roulent Ă lâintĂ©rieur mĂȘme du tombeau dâOsiris, prĂ©sent et futur se confondent en montrant lâaccouplement et en anticipant la rĂ©alisation de la future triade divine par la prĂ©sence conjointe dâOsiris, Isis et Horus. Horus contre Seth Deux Ă©pisodes majeurs ponctuent le mythe de la lutte dâHorus et Seth. Le premier est la naissance de Thot, le dieu lunaire, nĂ© de la semence dâHorus et issu du front de Seth. Le second est la perte momentanĂ©e de lâĆil gauche dâHorus, endommagĂ© par Seth. Cet Ćil est le symbole du cycle lunaire et des rituels destinĂ©s Ă revivifier les dĂ©funts. Aventures dâHorus et SethPapyrus Chester Beatty I Le mythe de lâaffrontement dâHorus et Seth est attestĂ© dans les plus anciens Ă©crits Ă©gyptiens que sont les Textes des pyramides. Cet ensemble de formules magiques et dâhymnes religieux se trouve gravĂ© dans les chambres funĂ©raires des derniers pharaons de lâAncien Empire. Il ne sâagit toutefois lĂ que dâallusions Ă©parses, ces Ă©crits Ă©tant des liturgies destinĂ©es Ă la survie post mortem et non pas des rĂ©cits mythologiques. Par la suite, ce conflit est Ă©voquĂ© tout aussi allusivement dans les Textes des sarcophages et le Livre des Morts. Dans lâĂ©tat actuel des connaissances Ă©gyptologiques, il faut attendre la fin du Nouvel Empire et la PĂ©riode ramesside XIIe siĂšcle pour voir rĂ©digĂ© un vĂ©ritable rĂ©cit suivi des pĂ©ripĂ©ties des deux divinitĂ©s rivalesn 6. Le mythe est consignĂ© sur un papyrus en Ă©criture hiĂ©ratique trouvĂ© Ă Deir el-MĂ©dineh ThĂšbes dans les restes dâune bibliothĂšque familiale. AprĂšs sa dĂ©couverte, le papyrus intĂšgre la collection de lâindustriel millionnaire Alfred Chester Beatty et demeure depuis conservĂ© Ă la BibliothĂšque Chester Beatty Ă Dublin. Son premier traducteur est lâĂ©gyptologue britannique Alan Henderson Gardiner publiĂ© en 1931 par lâOxford University Press. Depuis lors ce rĂ©cit est connu sous le titre des Aventures dâHorus et Seth en anglais The Contendings of Horus and Seth. Ce savant a portĂ© un regard assez condescendant sur ce rĂ©cit quâil jugeait appartenir Ă la littĂ©rature populaire et ribaude, sa morale puritaine dĂ©sapprouvant certains Ă©pisodes comme les mutilations dâIsis et Horus dĂ©capitation, amputation, Ă©nuclĂ©ation ou les penchants homosexuels de Seth. Depuis cette date, les Aventures ont Ă©tĂ© maintes fois traduites en langue française ; la premiĂšre Ă©tant celle de Gustave Lefebvre en 1949. Dans les travaux Ă©gyptologiques rĂ©cents, on peut se borner Ă citer la traduction livrĂ©e en 1996 par MichĂšle Broze. Cette analyse poussĂ©e a dĂ©montrĂ© la richesse littĂ©raire et la cohĂ©rence subtile dâune Ćuvre Ă©laborĂ©e par un scribe Ă©rudit, trĂšs habile dans une narration non dĂ©nuĂ©e dâhumour. RĂ©sumĂ© du mythe AprĂšs la disparition dâOsiris, la couronne dâĂgypte revient de droit au jeune Horus, son fils et hĂ©ritier. Mais son oncle Seth, le jugeant trop inexpĂ©rimentĂ©, dĂ©sire ardemment se faire proclamer roi par lâassemblĂ©e des dieux. Horus, appuyĂ© de sa mĂšre Isis, fait convoquer le tribunal des dieux Ă toute fin de rĂ©gler ce contentieux. RĂȘ prĂ©side, tandis que Thot tient le rĂŽle du greffier. Quatre-vingts ans sâĂ©coulent sans que le dĂ©bat progresse. Le tribunal est partagĂ© entre les tenants de la royautĂ© lĂ©gitime revenant Ă Horus, et RĂȘ qui voit en Seth son perpĂ©tuel dĂ©fenseur contre Apophis le monstrueux serpent des origines. Les dĂ©bats tournent en rond et nĂ©cessitent un avis extĂ©rieur. Câest donc Ă Neith, dĂ©esse de SaĂŻs, rĂ©putĂ©e pour son infinie sagesse, que Thot adresse une missive. La rĂ©ponse de la dĂ©esse est sans ambiguĂŻtĂ© la couronne doit revenir Ă Horus. Cependant, pour ne pas pĂ©naliser Seth, Neith propose de lui offrir les dĂ©esses Anat et AstartĂ© comme Ă©pouses. Le tribunal se rĂ©jouit de cette solution, mais RĂȘ, lui, reste sceptique. Horus ne serait-il pas un peu jeune pour assumer la direction du royaume ? AprĂšs quelques heurts entre les deux parties et excĂ©dĂ© par tant de tergiversations, RĂȘ ordonne le dĂ©placement des dĂ©bats vers lâĂle-du-Milieu. Furieux contre Isis, Seth demande que les dĂ©bats se poursuivent en son absence. La requĂȘte est acceptĂ©e par RĂȘ qui ordonne Ă Anti dâen interdire lâaccĂšs Ă toute femme. Mais câĂ©tait compter sans la tĂ©nacitĂ© de la dĂ©esse. Elle soudoie Anti et se rĂ©introduit dans lâenceinte du tribunal sous les traits dâune belle jeune femme. Rapidement, elle ne manque pas dâattirer lâattention de Seth. Tous deux finissent par converser et, troublĂ© par tant de beautĂ©, Seth sâĂ©gare dans des propos compromettants en reconnaissant sous cape la lĂ©gitimitĂ© filiale dâHorus ! La rusĂ©e Isis se dĂ©voile alors. Le coup de théùtre laisse Seth sans voix. Quant Ă RĂȘ, il ne peut que juger de lâimprudence de Seth qui sâest confiĂ©, sans prendre garde, Ă une inconnue. DĂ©pitĂ©, il ordonne le couronnement dâHorus et punit Anti pour sâĂȘtre laissĂ© corrompre par Isis. Mais le colĂ©rique Seth nâest pas dĂ©cidĂ© Ă en rester lĂ . Il propose Ă Horus une Ă©preuve aquatique oĂč les deux dieux se transforment en hippopotames. Celui qui restera le plus longtemps sous lâeau pourra devenir roi. Mais Isis, qui suit de prĂšs les mĂ©saventures de son fils, perturbe la partie. Elle sâattire finalement le mĂ©contentement dâHorus qui fou de rage la dĂ©capite et la transforme en statue de pierre. Mais Thot lui redonne la vie en lui fixant au cou une tĂȘte de vache. AprĂšs son mĂ©fait, Horus, prend la fuite vers le dĂ©sert. Mais, poursuivi par Seth il est rapidement rattrapĂ©. Prestement, Seth jette Horus Ă terre et lui arrache les deux yeux quâil enterre. La dĂ©esse Hathor, Ă©mue par le triste sort dâHorus, le guĂ©rit grĂące Ă un remĂšde de lait dâantilope. Apprenant cette histoire et lassĂ© de ces sempiternelles chamailleries, RĂȘ ordonne la rĂ©conciliation des deux belligĂ©rants autour dâun banquet. Mais une fois encore, Seth dĂ©cide de troubler la situation. Il invite son neveu Ă passer la soirĂ©e chez lui, ce que ce dernier accepte. La nuit, Seth sâessaye Ă fĂ©miniser Horus lors dâune relation homosexuelle afin de le rendre indigne du pouvoir royal. Toutefois, Horus parvient Ă Ă©viter lâassaut et recueille la semence de son oncle entre ses mains. Le jeune dieu accourt vers sa mĂšre. HorrifiĂ©e, elle coupe les mains de son fils et les jette dans le fleuve pour les purifier. Par la suite, elle masturbe son fils, recueille sa semence et la dĂ©pose sur une laitue du jardin de Seth. Insouciant, Seth mange la laitue et se trouve engrossĂ©. Devant tous les dieux, il donne naissance au disque lunaire qui sâĂ©lance hors de son front. Seth veut le fracasser Ă terre mais Thot sâen saisit et se lâapproprie. AprĂšs une ultime Ă©preuve aquatique, proposĂ©e par Seth et remportĂ©e par Horus, Osiris, restĂ© jusquâalors silencieux, intervient depuis lâau-delĂ et met directement en cause le tribunal quâil juge trop laxiste. En tant que dieu de la vĂ©gĂ©tation, il menace de couper les vivres Ă lâĂgypte et de dĂ©cimer la population par la maladie. Les dieux, bousculĂ©s par tant dâautoritĂ©, ne tardent pas Ă rendre un verdict favorable Ă Horus. Mais Seth nâest pas oubliĂ©. PlacĂ© aux cĂŽtĂ©s de RĂȘ, il devient celui qui hurle dans le ciel », le trĂšs respectĂ© dieu de lâorage. Mythe de lâĆil dâHorusHorus aveuglĂ© par Seth Dans le papyrus des Aventures dâHorus, Seth pour se dĂ©partager dâHorus propose quâils se transforment tous deux en hippopotames et quâils plongent en apnĂ©e dans les eaux du fleuve. Celui qui remonte avant trois mois rĂ©volus, ne sera pas couronnĂ©. Les deux rivaux se jettent dans le Nil. Mais Isis, craignant pour la vie de son fils, dĂ©cide dâintervenir. Elle confectionne une lance magique afin de harponner Seth pour lâobliger Ă Ă©merger hors des eaux. Elle lance son harpon mais celui-ci touche malheureusement Horus. Sans sâinterrompre, la dĂ©esse lance une seconde fois son harpon et touche Seth. Ce dernier lâimplore piteusement de lui retirer lâarme hors son corps ; ce quâelle fait. En constatant cette clĂ©mence, Horus se met en colĂšre et dĂ©capite sa mĂšre. AussitĂŽt, Isis se transforme en statue de pierre acĂ©phale RĂȘ-Harakhty poussa un grand cri et dit Ă lâEnnĂ©ade HĂątons-nous et infligeons-lui un grand chĂątiment ». LâEnnĂ©ade grimpa dans les montagnes pour rechercher Horus, le fils dâIsis. Or, Horus Ă©tait couchĂ© sous un arbre au pays de lâoasis. Seth le dĂ©couvrit et sâempara de lui, le jeta sur le dos sur la montagne, arracha ses deux yeux Oudjat de leur place, les enterra dans la montagne pour quâils Ă©clairassent la terre ... Hathor, Dame du sycomore du sud, sâen alla et elle trouva Horus, alors quâil Ă©tait effondrĂ© en larmes dans le dĂ©sert. Elle sâempara dâune gazelle, lui prit du lait et dit Ă Horus Ouvre les yeux, que jây mette du lait ». Il ouvrit les yeux, et elle y mit le lait elle en plaça dans le droit, elle en plaça dans le gauche, et ... elle le trouva rĂ©tabli. » â Aventures dâHorus et Seth extraits. Traduction de MichĂšle Broze Durant la pĂ©riode grĂ©co-romaine, soit plus dâun millĂ©naire aprĂšs la rĂ©daction des Aventures dâHorus et Seth, le Papyrus Jumilhac, une monographie consacrĂ©e aux lĂ©gendes anubiennes de la Cynopolitaine, ne manque pas dâĂ©voquer le mythe de la perte des yeux dâHorus. Seth ayant appris que les yeux Ă©taient enfermĂ©s dans deux lourds coffrets en pierre ordonne Ă des complices de les voler. Une fois en ses mains, il charge les coffrets sur son dos, les dĂ©pose au sommet dâune montagne et se transforme en gigantesque crocodile pour les surveiller. Mais Anubis transformĂ© en serpent se glisse auprĂšs des coffrets, prend possession des yeux et les dĂ©pose dans deux nouveaux coffrets en papyrus. AprĂšs les avoir enterrĂ©s plus au nord, Anubis sâen retourne auprĂšs de Seth afin de le consumer. Ă lâendroit oĂč Anubis enterra les yeux Ă©mergea un vignoble sacrĂ© oĂč Isis Ă©tablit une chapelle pour rester au plus prĂšs dâeux. BibliographieArchitecture Nathalie Baum, le Temple dâEdfou Ă la dĂ©couverte du Grand SiĂšge de RĂȘ-Harakhty, Monaco, le Rocher, coll. Champollion », 2007, 366 p. ISBN 9782268057958 S. AufrĂšre, Golvin, Goyon, LâĂgypte restituĂ©e Tome 1, Sites et temples de Haute Ăgypte, Paris, Errance, 1991, 270 p. ISBN 2-87772-063-2 Daniel SouliĂ©, Villes et citadins au temps des pharaons, Paris, Perrin, 2002, 286 p. ISBN 2702870384GĂ©nĂ©ralitĂ©s Jan Assmann, Mort et au-delĂ dans lâĂgypte ancienne, Monaco, Ăditions du Rocher, 2003, 685 p. 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Les Space Marines constituent l'Ă©lite des armĂ©es de l'Imperium. Ils sont Ă©galement dĂ©signĂ©s sous le nom d'"Anges de la Mort", d'"Adeptus Astartes" ou de "Sauveurs de l'HumanitĂ©". 7 Sommaire 1 Origines des Space Marines "PrĂ©-Astartes" Premiers Astartes et Primarques 2 Histoire & Fondations PremiĂšre Fondation L'HĂ©rĂ©sie d'Horus Le Codex Astartes Space Marine Primaris 3 Organisation militaire LĂ©gions Chapitres RĂ©partition dans la Galaxie Effectifs de l'Astartes 4 CrĂ©ation d'un Space Marine Recrutement et Initiation Reproduction "Mort" d'un Chapitre "Naissance" d'un Chapitre 5 Arsenal des Space Marines Armement Flotte de combat 6 Vie quotidienne Rituels quotidiens Fiefs de l'Astartes 7 Religion & Croyances L'Empereur-Dieu et les Primarques Cultes de l'Astartes 8 Sources 9 Voir aussi Origines des Space Marines Proto-Marine du "TraitĂ© d'Horlax" M25 "PrĂ©-Astartes" M25? - M28 C'est avant mĂȘme l'avĂšnement de l'Imperium et alors que l'Ăre des Luttes faisait encore rage, que les premiers guerriers gĂ©nĂ©tiquement amĂ©liorĂ©s furent créés par l'Empereur autour du M28 sur Terra. Ils semblent avoir Ă©tĂ© l'aboutissement d'un travail de recherche trĂšs ancien, comme en tĂ©moignent les techniques d'ingĂ©nierie gĂ©nĂ©tique mentionnĂ©es dans le TraitĂ© d'Horiax dĂšs le M25. M29 L'Empereur ne fut pas seul dans cette Ćuvre il rassembla autour de lui des scientifiques passĂ©s maĂźtres en leur art, et fit construire un important laboratoire de recherches gĂ©nĂ©tiques au fond des donjons de sa forteresse sur Terra, oĂč furent menĂ©s les premiĂšres recherches et expĂ©rimentations qui conduiront Ă la crĂ©ation des premiers Space Marines. Cette nouvelle technologie fut d'abord "testĂ©e" sur des membres de la propre garde personnelle de l'Empereur, qui subirent les sĂ©ries de modifications chirurgicales et psychologiques. Les rĂ©sultats furent probants, dotant ces hommes d'une force et d'une volontĂ© hors du commun, et leur loyautĂ© Ă l'Empereur Ă©tait infaillible ce sont ces guerriers gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©s qui firent la conquĂȘte de Terra durant les Guerres d'Unification. Premiers Astartes et Primarques M29 Les recherches sur ces nouveaux guerriers s'Ă©taient poursuivies tout au long des Guerres d'Unification. Mais elles n'aboutiront qu'avec la crĂ©ation des Primarques au dĂ©but du M29. Le projet de reconquĂȘte de la galaxie poussa en effet l'Empereur Ă poursuivre sans cesse ses recherches, jusqu'Ă finalement crĂ©er vingts gĂ©nĂ©raux dotĂ©s de capacitĂ©s amĂ©liorĂ©es au delĂ de toute imagination humaine. leur rĂŽle Ă©tait de guider chacune des vingts nouvelles lĂ©gions au delĂ des Ă©toiles, chacun l'incarnation loyale et infaillible de la volontĂ© du nouveau MaĂźtre de Terra. DĂ©but du M30 Les premiers Space Marines sont créés Ă partir du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique des primarques Ă l'aube de la Grande Croisade. Mais c'est Ă la mĂȘme Ă©poque que survient le rapt des capsules incubatrices des primarques par les Puissances de la Ruine, qui interrompit le processus de recherche et surtout la crĂ©ation de Space Marines. Les premiers Astartes quitteront nĂ©anmoins Terra Ă l'assaut des Ă©toiles et lanceront la Grande Croisade. 9,13 M30 Selon le "thĂ©orĂšme de Grabya" M30, seul le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique des primarques permettrait de stabiliser et relancer le dĂ©veloppement gĂ©nĂ©tique de nouvelles gĂ©nĂ©rations de Space Marines. A mesure que la Grande Croisade permet de retrouver chacun des 20 Primarques perdus, les lĂ©gions Astartes sont renforcĂ©es par de nouvelles gĂ©nĂ©rations de Space Marines ou "achevant" gĂ©nĂ©tiquement les premiers astartes en utilisant des souches souche pure. Ces souches permettent de relancer la crĂ©ation de Space Marines et de lever de nouvelles lĂ©gions au nombre de 20 c'est la PremiĂšre Fondation. 2,3 Histoire & Fondations PremiĂšre Fondation Ce sont les Space Marines de la PremiĂšre Fondation qui ont construit l'Imperium durant tout le M30 / M31; et ce sont eux que l'Empereur plaça Ă la tĂȘte de ses lĂ©gions, mais Ă©galement de ses armĂ©es d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Cette pĂ©riode est restĂ©e dans l'histoire sous le nom de "Grande Croisade"; une Ă©poque de guerres visant Ă la rĂ©unification de toutes les parties Ă©garĂ©es de l'humanitĂ© et des mondes conquis durant sa premiĂšre expansion Ă travers les Ă©toiles. 4b Article dĂ©taillĂ© PremiĂšre Fondation Article dĂ©taillĂ© Grande Croisade L'HĂ©rĂ©sie d'Horus A l'Ă©poque oĂč les Space Marines rĂ©gnaient sur les armĂ©es de impĂ©riales et alors que la Grande Croisade touchait Ă sa fin, l'Empereur se retira du front en confia le commandement Ă son fils favori, Horus Lupercal, avec le titre de MaĂźtre de Guerre de ses armĂ©es et de toutes les lĂ©gions astartes. Mais les Puissances de la Ruine parvinrent Ă le corrompre et Ă le retourner contre son propre pĂšre. Horus entraĂźna prĂšs de la moitiĂ© des lĂ©gions de Space Marines avec lui, dans la plus grande guerre civile qu'ait connu l'humanitĂ©. Cette guerre ne s'acheva qu'avec le siĂšge de Terra oĂč Horus fut vaincu en combat singulier par l'Empereur en personne. Article dĂ©taillĂ© HĂ©rĂ©sie d'Horus Le Codex Astartes Horus mort, et ses troupes en dĂ©route vers l'Ćil de la Terreur, la victoire resta cependant amĂšre pour les loyalistes mortellement blessĂ©, l'Empereur dut ĂȘtre placĂ© dans le mĂ©canisme du TrĂŽne d'Or dans une Ă©trange catalepsie Ă©ternelle. Il laissait derriĂšre lui son royaume encore Ă feu et Ă sang, et son peuple et ses lĂ©gions plus divisĂ©es que jamais. Cet Ă©tat de fait obligea Ă une rĂ©organisation complĂšte des structures militaires de l'Imperium, et en premier de l'Adeptus Astartes. Son principal refondateur fut sans aucun doute le primarque de la lĂ©gion des Ultramarines, Roboute Guilliman. Il est l'auteur d'un traitĂ© appelĂ© "Codex Astartes" qui redĂ©finit complĂštement les structures, les effectifs tactiques, le recrutement, la formation et l'autoritĂ© des Space Marines. La mesure la plus importante fut le dĂ©mantĂšlement des anciennes lĂ©gions en formations plus petites appelĂ©es chapitres et limitĂ©es Ă un millier de combattants. Mais surtout il les plaça sous le contrĂŽle et l'autoritĂ© directe des Hauts Seigneurs de Terra, sorte de directoire composĂ© des reprĂ©sentants des principales puissances de l'Imperium, aux rangs desquels ne figurĂšrent plus les Astartes. Le respect de ces nouvelles rĂšgles par l'Adeptus Astartes fut cependant relatif, et certains des nouveaux chapitres adoptĂšrent dans leur organisation et leurs traditions des variantes. On parla ainsi de "Chapitres Codex" et de "Chapitres non-Codex". Article dĂ©taillĂ© Codex Astartes Space Marine Primaris Au crĂ©puscule du 41Ăšme MillĂ©naire, grĂące aux efforts de Belisarius Cawl sous les ordres deRoboute Guilliman, l'Imperium vit apparaĂźtre de nouveaux Spaces Marines les Primaris. Plus grand, plus fort et mieux Ă©quipĂ©s, ces nouveaux Spaces Marines ont Ă©tĂ© emportĂ©s dans les vaisseaux de Guilliman Ă travers la galaxie lors de la Croisade Indomitus, soit pour combler des chapitres existants soit pour crĂ©er de nouveaux chapitre entiers de Primaris. 9 Article dĂ©taillĂ© Space Marines Primaris Organisation militaire LĂ©gions Les Space Marines sont parfois encore appelĂ©es "Legiones Astartes". Ces lĂ©gions reprĂ©sentent en fait la formation militaire d'origine des Space Marines et de l'Adeptus Astartes. Les lĂ©gendaires 20 premiĂšres lĂ©gions furent Ă l'image d'une Ă©poque et d'un Ăąge d'or pour l'Imperium. Elles pouvaient rassembler 100,000 Space Marines en moyenne, et jusqu'Ă 250,000 pour celle des Ultramarines, qui fut la plus importante. Ce sont elles qui firent la conquĂȘte de la galaxie Ă la tĂȘte des armĂ©es de l'Empereur. Article dĂ©taillĂ© Legiones Astartes Chapitres Depuis la Seconde Fondation promulguĂ©e officiellement 7 ans aprĂšs la mort d'Horus vers la fin du le 'chapitre' est devenu la formation militaire standard des Space Marines loyalistes Ă travers tout l'Imperium et est suivie depuis 10,000 ans. Le Codex Astartes a fixĂ© un standard des effectifs et de l'organisation d'un chapitre de Space Marines Un Chapitre compte un millier de combattants, Il est dirigĂ© par un MaĂźtre de Chapitre, Il est composĂ© de 10 compagnies dirigĂ©es chacune par un Capitaine, Chaque compagnie est composĂ©e de 10 escouades de 10 Space Marines dirigĂ©es chacune par un sergent, Chaque compagnie possĂšde un Chapelain, un Apothicaire et un Porte-BanniĂšre qui lui est propre, Chaque compagnie entretient un parc de vĂ©hicules et avec son armement, Chaque chapitre est autonome arsenal, fonderie, flotte, etc.. Article dĂ©taillĂ© Chapitre Principaux bastions Space Marines dans la Galaxie RĂ©partition dans la Galaxie Le dĂ©ploiement des Space Marines a beaucoup Ă©voluĂ© avec l'histoire, au rythme des guerres innombrables livrĂ©es par l'Imperium pour sa survie; et bien sĂ»r de la perte, de la destruction ou de la crĂ©ation de chapitres. L'Ă©tape la plus importante fut sans nul doute la Seconde Fondation et la fin de la Grande Croisade les antiques premiĂšres lĂ©gions restĂ©es loyales Ă l'Empereur furent dĂ©membrĂ©es en forces autonomes plus rĂ©duites, afin de les redĂ©ployer notamment sur les domaines autrefois tenus par leurs frĂšres renĂ©gats, et reconquis aprĂšs l'HĂ©rĂ©sie d'Horus. Leur dĂ©ploiement suit les impĂ©ratifs militaires de l'Imperium Soit envoyĂ©s dans des zones de guerres actuelles ou Ă proximitĂ© des plus dangereuses par ex. les royaumes des seigneurs de guerre Orks, ou contre des invasions comme celles des Tyranides Soit pour la 1/2 des chapitres dans des missions d'exploration et de conquĂȘte Croisades tels que les Black Templars. Effectifs de l'Astartes Ă partir des 20 Primarques originels, un nombre incalculable de chapitres Astartes ont Ă©tĂ© créés depuis les sombres Ă©vĂšnements de l'HĂ©rĂ©sie d'Horus. Leur liste jusqu'Ă leurs noms est cependant impossible Ă Ă©tablir l'histoire de l'Imperium est trop longue et tortueuse, faite de guerres, d'anarchies et de rĂ©bellions ayant parfois opposĂ© les Astartes entre eux. Certains ont disparu de l'histoire avec la destruction de leur flotte ou de leur monde, tandis que d'autres ont Ă©tĂ© effacĂ©s volontairement. Du fait mĂȘme de l'Ă©normitĂ© de l'Imperium, leur nombre actuel reste lui aussi approximatif Ă peu prĂšs un millier en activitĂ© au M41, dont plus de la moitiĂ© descendent du Primarque des Ultramarines, soit directement par leur appartenance Ă la Seconde Fondation, soir indirectement par le biais de fondations ultĂ©rieures. CrĂ©ation d'un Space Marine Recrutement et Initiation Un Space Marine est le fruit d'une manipulation gĂ©nĂ©tique et d'un traitement chirurgical, chimique, ainsi que d'un conditionnement psychique et hypnotique hĂ©ritĂ© de la science perdue du Moyen-Ăge Technologique. Cependant, chaque chapitre possĂšde un matĂ©riel gĂ©nĂ©tique unique qui distingue son identitĂ© et son hĂ©ritage. Chaque recrue reçoit 19 implants gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©s. Ils sont programmĂ©s pour modifier et amĂ©liorer le mĂ©tabolisme humain naturel. Chaque implant est issu en droite ligne du code gĂ©nĂ©tique d'un des 20 primarques d'origine dont le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique a Ă©tĂ© stockĂ© sur Terra aprĂšs l'HĂ©rĂ©sie d'Horus. Ainsi, chaque Space Marine possĂšde en principe les mĂȘmes organes avec les mĂȘmes fonctions, mais dont le code gĂ©nĂ©tique a une parentĂ© propre, et apporte des particularismes Ă chaque chapitre. 4a Article dĂ©taillĂ© Initiation Space Marines Reproduction Chaque Space Marine porte en lui l'avenir de son chapitre, reprĂ©sentĂ© par deux organes appelĂ©s "ProgĂ©noĂŻdes". Ils produisent des "graines" qui reprĂ©sentent chacune l'un des organes implantĂ©s dans le corps du Marine, et qui arriveront Ă maturation en mĂȘme temps que les organes implantĂ©s. Cette maturation peut cependant prendre un certain temps celui que prendra le corps de la recrue pour assimiler les bouleversements de son organisme, allant des premiĂšres implantations chirurgicales au commencement de son initiation jusqu'aux premiĂšres annĂ©es de service actif en temps que Scout. DĂšs lors, ces "graines" pourront ĂȘtre retirĂ©es du vivant des Marines, ou trĂšs peu de temps aprĂšs leur mort sur le champ de bataille par un Apothicaire Ă l'aide d'un appareil spĂ©cial appelĂ© Reductor. Seules ces graines permettent de cultiver Ă nouveau 19 implants qui permettront de crĂ©er Ă nouveau un Space Marine. 3,4a Il n'est donc pas obligatoire d'attendre la mort d'un Space Marine pour lui retirer ses deux progĂ©noĂŻdes. Mais ces derniers ont une autre particularitĂ© ils accumulent la mĂ©moire gĂ©nĂ©tique du porteur, son expĂ©rience et ses facultĂ©s se gravant dans son code gĂ©nĂ©tique tout au long de sa vie. Si bien que plus tard ces graines seront retirĂ©es, plus grande en sera l'expĂ©rience transmise aux gĂ©nĂ©rations futures du chapitre. C'est en quelque sorte l'Ăąme de chaque gĂ©nĂ©ration de guerriers de l'Astartes qui se sont accumulĂ©s dans ces implants, ce qui explique pourquoi ils sont si prĂ©cieux et irremplaçables pour un chapitre de Space Marines. 3,4a "Mort" d'un Chapitre Chaque chapitre a la responsabilitĂ© unique de l'entretient et de la sauvegarde de son stock gĂ©nĂ©tique. Ce stock est fragile, et non reproductible il ne peut plus ĂȘtre recréé en laboratoire. La science qui les a mis au point s'est perdue, rendant chacun des 19 implants ou "zygotes" unique et irremplaçables. Il n'est donc pas nĂ©cessaire de tuer tous les guerriers d'un chapitre pour s'assurer de sa mort, car d'autres dommages scellent irrĂ©mĂ©diablement sa fin L'exposition des implants Ă des radiations de niveaux trop importants les rend inutilisables en dĂ©truisant leur encodage gĂ©nĂ©tique. L'extinction des seuls implants [18] progĂ©noĂŻds ou [19] carapace Noire suffit Ă eux seuls pour dĂ©truire toute possibilitĂ© de crĂ©ation de nouveaux Space Marines. La mutation d'un implant est la plupart du temps irrĂ©versible, et un chapitre devra en assumer les consĂ©quences. MĂȘme s'ils ne l'ont pas choisi et restent fidĂšles Ă l'Empereur mutations physiques animales, psychiques, etc. les amenant parfois jusqu'Ă l'excommunication par les autoritĂ©s impĂ©riales Ă l'exemple des Knights of Blood, de la LĂ©gion des DamnĂ©s, des Dragon Warriors [Quelle Source ?] Sujet-test pour la crĂ©ation d'un nouveau Chapitre de Space Marines. "Naissance" d'un Chapitre Du fait des besoins permanents en troupes et des pertes effroyables essuyĂ©es par les Space Marines durant 10,000 ans d'histoire, l'Imperium a cependant trouvĂ© un moyen, non de sauver les chapitres mourants mais d'en crĂ©er de nouveaux. Depuis la Seconde Fondation et l'application des Ă©dits du Codex Astartes, chaque chapitre est obligĂ© d'envoyer 5% de son matĂ©riel gĂ©nĂ©tique Ă l'Adeptus Mechanicus sur Mars. Ceci a deux avantages le premier est de pouvoir contrĂŽler rĂ©guliĂšrement l'Ă©tat de chaque chapitre loyaliste et dĂ©celer d'Ă©ventuelles traces de corruption. Le second est de permettre au Mechanicum d'obtenir un stock de gĂšnes Astartes leur permettant de crĂ©er de nouveaux chapitres. Ce processus de crĂ©ation est long, car l'ensemble des zygotes et implants Space Marines ne sont pas automatiquement compatibles, et rares sont les chapitres possĂ©dant 19 implants totalement fonctionnels. Ceci oblige les ingĂ©nieurs du Mechanicum Ă chercher une combinaison compatible et stable entre des zygotes propres de toute mutations et issus de chapitres diffĂ©rents, puis Ă les tester sur des sujets "test-slaves" en anglais. Ces sujets passeront leur existence entiĂšre dans des capsules hermĂ©tiquement closes; statiques et pourtant conscients, assimilant les implants testĂ©s dans une immobilitĂ© totale. Lorsque l'expĂ©rience rĂ©ussit, il faudra encore retirer les deux progĂ©noĂŻdes arrivĂ©s Ă maturitĂ©, dont les graines contenues serviront au dĂ©veloppement de deux nouveaux sujets, qui Ă leur tour donneront quatre progĂ©noĂŻdes, et ainsi de suite. Il faut en gĂ©nĂ©ral 55 ans de reproduction constante pour produire 1000 stocks saints de 19 implants chacun capable de lever un chapitre entier. Avant sa crĂ©ation officielle, le stock d'un nouveau chapitre doit surtout recevoir l'autorisation du Fabricator GĂ©nĂ©ral et des Hauts Seigneurs de Terra parlant eux mĂȘme au nom de l'Empereur, qui seul peut dĂ©cider de la crĂ©ation d'un nouveau chapitre. Arsenal des Space Marines Armement Les Bolters constituent l'armement standard et le symbole de la force de destruction des Space Marines. Aboutissement technique promu par le Codex Astartes, il propulse des munitions explosives rĂ©actives coup par coup ou en rafales. Certains sont de vĂ©ritables artefacts centenaires, voir millĂ©naires. Un exemplaire est offert Ă chaque initiĂ© Space Marine lors de son initiation. 4a Article dĂ©taillĂ© Bolter Les Space Marines disposent de maniĂšre gĂ©nĂ©rale du meilleur armement standard Ă la disposition de l'Imperium. 4a Article dĂ©taillĂ© Arsenal Space Marine Flotte de combat Ils possĂšdent Ă©galement une flotte avec des types de vaisseaux qui leurs sont propres. 4b Article dĂ©taillĂ© Flotte Space Marine Vie quotidienne Rituels quotidiens Ces rituels ont Ă©tĂ© compilĂ©s dans le Codex Astartes dont la version originelle a Ă©tĂ© perdue. Une retranscription datant du M38 atteste encore d'un entrainement et d'un rythme monacal et militaire permanent, ne laissant pratiquement aucune place pour le repos. A cause de son histoire trĂšs ancienne et tourmentĂ©e depuis 10,000 ans, les chapitres de l'Adeptus Astartes ont adoptĂ© des variantes selon leur mode de vie et leurs traditions, en fonction de ceux de la planĂšte ou du vaisseau oĂč est situĂ© leur forteresse. Article dĂ©taillĂ© Rituels quotidiens Space Marines Fiefs de l'Astartes Tous les chapitres de Space Marines ont une base d'opĂ©ration Ă partir de laquelle ils se dĂ©ploient, se ravitaillent. Elle assure leur autonomie mais contient Ă©galement ses reliques les plus prĂ©cieuses, son stock gĂ©nĂ©tique et ses structures de recrutement. Cette base peut ĂȘtre une planĂšte fixe, une flotte itinĂ©rante, ou une combinaison des deux. Bien qu'Ă©tant soumis en thĂ©orie Ă l'autoritĂ© de l'Adeptus Terra, les chapitres restent des armĂ©es autonomes ayant hĂ©ritĂ©s depuis leur crĂ©ation de domaines Ă l'intĂ©rieur de l'Imperium. Ces domaines sont exempts de la DĂźme ImpĂ©riale, et les chapitres y rĂšgnent souvent sans partage. Chaque chapitre est dirigĂ© par un MaĂźtre, qui regroupe les fonctions de guide spirituel et militaire. Dans les cas oĂč un chapitre possĂšde des fiefs planĂ©taires, il obtiendra un pouvoir Ă©quivalent Ă celui d'un Seigneur-Gouverneur dont l'autoritĂ© s'exerce sur des mondes entiers, voir des systĂšmes. Article dĂ©taillĂ© Forteresse-MonastĂšre Religion & Croyances L'Empereur-Dieu et les Primarques Chaque chapitre a dĂ©veloppĂ© ses croyances et ses rituels, incluant des pĂ©riodes de festivitĂ©s et de cĂ©lĂ©bration particuliĂšres. Deux figures demeurent communes Ă ces cĂ©lĂ©brations L'Empereur et le Primogeniteur. Bien que chaque chapitre ait dĂ©veloppĂ© sa propre interprĂ©tation du credo officiel de l'Ecclesiarchie au fil des siĂšcles, tous sont restĂ©s fidĂšles Ă l'Empereur dont ils cĂ©lĂšbrent l'Ascension sur le TrĂŽne d'Or aprĂšs sa victoire Ă la Bataille de Terra. Ils fĂȘtent Ă©galement la naissance et la disparition de leur Primarque. Un jour de cĂ©lĂ©bration est consacrĂ© par le MaĂźtre de Chapitre Ă des festivitĂ©s variant selon les traditions propres Ă chaque chapitre. Article dĂ©taillĂ© Culte ImpĂ©rial Cultes de l'Astartes MalgrĂ© leur culte unanime Ă l'Empereur, chaque chapitre possĂšde des croyances qui lui sont propres, issues de leur longue histoire et du caractĂšre de leur primarque d'origine, mais Ă©galement du monde oĂč fut fondĂ© leur lĂ©gion d'origine. Les chapelains sont les gardiens de ce culte et incarnent Ă eux-seuls la Foi et le particularisme religieux de chaque chapitre. 4c Article dĂ©taillĂ© Chapelain Sources 1 The Horus Heresy Collected Visions; pp. 17, 29, 114, 117, 134 2 Codex Space Marines 3Ăšme Ă©dition; pp. 47, 48 3 Warhammer 40,000 Compendium The Origins of the Legiones Astartes, par Rick Priestley; pp. 6-10 4 Index Astartes I 4a Rites of Initiation - The creation of a Space Marine par Rick Priestley et Gav Thorpe; pp. 2-9 4b Codex Astartes - The Holy Tome of the Space Marines p. 13 4c For the Emperor - Space Marine Chaplains ; pp. 56-59 5 Codex Imperialis 3Ăšme Ă©dition ; p. 17 6 Arsenal; p. 21 7 Warhammer 40,000 cinquiĂšme Ă©dition p. 132 8 Index Astartes II The Cursed Founding - An Investigation into a mysterious Space Marine Founding, par Graham McNeill; p. 8 9 Codex Space Marines 8Ăšme Ă©dition, 1er Codex; Voir aussi Liste des Chapitres Space Marine Badges & Honneurs Space Marine Codex Astartes Arsenal Space Marine VĂ©hicules Space Marines Flotte Space Marine Citations des ou sur les Space Marines loyalistes Litanie des Armes Liste des EspĂšces Intelligentes
MĂ©nĂšs, premier pharaon d'Egypte L'Oeil d'Horus PĂ©riode historique AntiquitĂ© Egypte ancienne Type de document Roman Auteur SURGET AlainEditeur Flammarion AnnĂ©e d'Ă©dition 2010 A partir de 10 ans. ISBN 978-2-0812-4198-5 Prix 5,70 ⏠Achetez L'Oeil d'Horus moins cher Fiche du livre Avis des lecteurs RĂ©sumĂ© MenĂź, jeune homme de 14 ans est le fils du roi Antaref, de Haute-Ăgypte. Son destin est donc de lui succĂ©der sur le trĂŽne. Pour l'instant, il se prĂ©occupe plus de ses animaux domestiques et sait Ă peine tirer Ă l'arc. Antaref lui fixe alors un ultimatum. MenĂź ne pourra revenir au royaume qu'aprĂšs avoir accompli trois exploits pour prouver qu'il peut ĂȘtre roi. Lors de ce pĂ©riple, il fait la connaissance de Thouyi, une jeune voleuse, qui refuse de croire que MenĂź est bien le fils du roi. L'avis d'Histoire d'en lire Le premier volume de cette trilogie d'Alain Surget nous entraĂźne en Ăgypte ancienne et Ă©voque un pan important de la mythologie Ă©gyptienne les dieux et les croyances qui y sont associĂ©es. Ce rĂ©cit permet aussi de mieux connaĂźtre la vie quotidienne Ă cette Ă©poque, la vision qu'ont les habitants de leur roi, qui leur semble bien Ă©loignĂ© de leurs prĂ©occupations quotidiennes. LâĆil d'Horus est Ă la fois un roman historique, un roman d'aventures et un roman d'apprentissage. Un mĂ©lange des genres qui plaira Ă coup sĂ»r aux jeunes Ă©dition 1998. Je vous invite Ă©galement Ă lire la chronique du blog Au milieu des livres concernant le roman LâĆil d' MĂ©nĂšs, premier pharaon d'Egypte
Une hypothĂšse cĂ©lĂšbre lancĂ©e en 1911 par lâĂ©gyptologue Georg Möller consiste Ă identifier certains signes utilisĂ©s pour exprimer des capacitĂ©s en grain avec des parties du dessin, stylisĂ©es, de lâĆil dâHorus, une reprĂ©sentation de lâĆil gauche dâHorus perdu puis retrouvĂ©. Selon la lĂ©gende, Seth le lui ĂŽta par jalousie et le dĂ©coupa en plusieurs morceaux, Thot en retrouva six morceaux qui dans lâhypothĂšse de Moller, largement reprise, reprĂ©sentaient les six fractions, 1/2, 1/4, 1/8, 1/16, 1/32 et 1/64 mais il manquait encore 1/64 pour faire lâunitĂ©. Thot y ajouta alors le liant magique » permettant Ă lâĆil de recouvrer son unitĂ©. De fait, les scribes opĂ©raient leurs calculs en approximant 63/64 Ă 1. On trouve ces signes par exemple dans certaines sections du papyrus Rhind, les deux derniĂšres vĂ©rifications de R37 et la derniĂšre de R38 sont ainsi proposĂ©es sous forme de volumes de grains en hekat et Ă©crites dans avec ces signes, de mĂȘme que le calcul de R64. Möller voyait dans cette identification la source religieuse, donc des signes utilisĂ©s pour les fractions. Cette hypothĂšse a Ă©tĂ© abandonnĂ©e avec la dĂ©couverte de nouveaux textes permettant de retracer le dĂ©veloppement de ces signes. LâĆil dâHorus, connu sous le nom dâOudjat udjat/wedjat, ce qui veut dire en Ă©gyptien âcompletâ, Ćil du faucon qui voit tout, symbolisait lâentier, lâintĂ©gritĂ©, la lumiĂšre et la connaissance, lâinvulnĂ©rabilitĂ©, la fertilitĂ©, la santĂ©, la clairvoyance, en somme la victoire sur le mal. ConsidĂ©rĂ© comme porte-bonheur par les Ăgyptiens, il figurait sur amulettes, peintures et tombes, et il chassait les mauvais esprits. Dans les textes des Pyramides, lâoeil dâHorus est citĂ© plus de 250 fois et on lui attribue le pouvoir de purification, de protection, de guĂ©rison et de restauration des forces. âMon refuge est mon oeil, ma protection est mon oeil, ma force est mon oeil, ma puissance est mon oeil.â Texte des Pyramides; papyrus dĂ©couvert par Georg Ebers, 1889. La âpyramide Ă oeil solaireâ est âun exemple bien connu du symbolisme maçonnique" [Richard Andrew & Paul Schellenberger, The Tomb of God, 1996, p. 344; cf. rĂ©fĂ©rence ci-bas]. Les Ă©lĂ©ments constitutifs de lâĆil dâHorus sont des fractions unitaires dont le dĂ©nominateur est chaque fois une puissance de 2, de 2 Ă 64. Câest en soi une sĂ©rie gĂ©omĂ©trique descendante. Lâaddition des six fractions, 32/64 + 16/64 + 8/64 + 4/64 + 2/64 + 1/64, donne 63/64, la fraction manquante Ă©tant sans doute ajoutĂ©e magiquement par Thot. Cette notation Ă©tait employĂ©e pour indiquer les fractions du boisseau, le heqat, mesure de capacitĂ© des cĂ©rĂ©ales. Exemple Orge heqat 1/2 + 1/4 + 1/32 = 25/32 boisseaux dâorge.
Lâoeil dâHorus est un documentaire dâune profondeur incroyable sur lâEgypte Ancienne, qui est prĂ©sentĂ© non pas du point de vue de lâEgyptologie classique, mais dâun point de vue Ă©sotĂ©rique, qui met clairement en Ă©vidence la nature cyclo-cosmique du temps, de la mĂȘme maniĂšre que La rĂ©vĂ©lation des pyramides. Ainsi tous les 25 000 ans, un grand cataclysme dĂ©truirait les civilisations et les Ăgyptiens, seraient des survivants de lâAtlantide, qui seraient Ă lâorigine de la construction du sphinx et des grandes pyramides. Il est exposĂ©, que contrairement aux idĂ©es rĂ©pandues, cette civilisation nâĂ©tait pas polythĂ©iste reconnaissance de plusieurs dieux mais bien monothĂ©iste, et que les reprĂ©sentations symbolisent des attributs du Divin. Lâoeil dâHorus 1 LâĂcole des MystĂšres Lâoeil dâHorus 2 Osiris Seigneur de la RĂ©incarnation Lâoeil dâHorus 03 Le Sphinx, Gardien de lâHorizon, GenĂšse de la Connaissance Lâoeil dâHorus 04 La Fleur de la Vie Lâoeil dâHorus 05 Saqqarah, Le Complexe de Cristal Lâoeil dâHous 06 Saqqarah, La Machine Quantique Lâoeil dâHorus 07 Dendera, Berceau de lâAstronomie Livres sur le sujet Le cycle de lâhumanitĂ© adamique Introduction Ă lâĂ©tude de la cyclologie traditionnelle 0 0 votes Ăvaluation de l'article
l oeil d horus résumé par chapitre