Uncertain Ira Kane, accompagnĂ© de son meilleur ami, Harry Block, tentent de protĂ©ger cette dĂ©couverte des ambitions de l’armĂ©e, vite alertĂ©e. Ils se heurtent Ă  Allison Reed, Ă©pidĂ©miologiste gouvernementale qui entend bien les Ă©carter des lieux. Mais au final, tous devront s’unir pour combattre les nouvelles et Ă©tranges formes de vie qui se reproduisent rapidement ï»ż2001 l'odyssĂ©e de l'espace, un film de Stanley Kubrick | Synopsis : Un mystĂ©rieux monolithe noir, prĂ©sent sur la Lune depuis des millĂ©naires, est dĂ©terrĂ© par une mission scientifique. Cette dĂ©couverte va profondĂ©ment modifier le destin des astronautes de la navette «Discovery» et celui de l'humanitĂ© tout entiĂšre. Format 7 avec Keir Dullea,Gary Lockwood,William Sylvester,Leonard Lun des singes touche la pierre et apprend alors Ă  se servir d’un os de quadrupĂšde pour tuer ses ennemis. Quatre millions d’annĂ©es plus tard, en 2001, un savant de l’espace, le Dr Heywood Floyd, dĂ©barque sur la lune pour examiner une dalle noire semblable Ă  celle des singes, qui Ă©tait enterrĂ©e sous la surface de l’astre. 2020Jul 8 - [HD] 2001 : l'OdyssĂ©e de l'espace 1968 Streaming VF Film Complet | Revenu : $290,176,115. Keir Dullea, Gary Lockwood, William Sylvester, Douglas Rain GK8JNM. ARTE diffuse 2001, l’odyssĂ©e de l’espace 2001 A Space Odyssey, 1968 de Stanley Kubrick lundi 15 aoĂ»t Ă  20h55, dans le cadre de sa programmation spĂ©ciale autour de la science-fiction. Il existe indubitablement dans la carriĂšre de Stanley Kubrick un avant et un aprĂšs 2001, l’odyssĂ©e de l’espace. On pourrait affirmer sans exagĂ©ration qu’il existe aussi un avant et un aprĂšs 2001, l’odyssĂ©e de l’espace dans l’histoire du cinĂ©ma, et surtout un avant et un aprĂšs 2001, l’odyssĂ©e de l’espace dans la vie de chaque spectateur, tant l’expĂ©rience, fascinante ou irritante, n’a laissĂ© et ne laissera jamais personne indiffĂ©rent. Andrei Tarkovski ne cacha pas son mĂ©pris et son Ă©nervement devant le film de Kubrick Solaris n’est-il pas une rĂ©ponse russe Ă  2001, l’odyssĂ©e de l’espace ?, tandis que d’autres cinĂ©astes et critiques la liste est trop longue ne se remirent jamais de la vision du film, et avec eux un public immense, cinĂ©phile ou non. C’est aussi Ă  partir de 2001, l’odyssĂ©e de l’espace que Kubrick va rĂ©ellement rĂ©vĂ©ler la dĂ©mesure de son gĂ©nie et signer, Ă  notre avis, ses films les plus mĂ©morables. En 1964, Stanley Kubrick surprend son entourage lorsqu’il prĂ©tend prĂ©parer une production sur les extraterrestres. Fort du succĂšs de Docteur Folamour, il parvient Ă  convaincre la MGM de lui donner carte blanche pour produire, Ă©crire et rĂ©aliser en toute libertĂ© le film de science-fiction le plus cher et le plus ambitieux jamais rĂ©alisĂ©. AprĂšs avoir vu tous les films de science-fiction dĂ©jĂ  filmĂ©s, qui ne lui plaisent guĂšre, et choisi l’écrivain Arthur C. Clarke comme collaborateur, Kubrick se lance dans le tournage du premier space opera adulte », et de son film le plus risquĂ©. Kubrick s’entoure des meilleurs techniciens des effets spĂ©ciaux et invente avec eux des trucages sidĂ©rants de rĂ©alisme, en suivant de trĂšs prĂšs les progrĂšs de la Nasa en matiĂšre de conquĂȘte spatiale. Le budget enfle jusqu’à dĂ©passer la barre des 10 millions de dollars, une somme astronomique pour l’époque. Le tournage et le montage s’éternisent prĂšs de trois ans et la MGM se dĂ©sespĂšre de voir le film terminĂ© un jour. Mais Kubrick surmonte tous les obstacles Ă  la fabrication d’un objet cinĂ©matographique inĂ©dit. Il demeure concentrĂ© sur sa vision gĂ©niale d’un monde futuriste qui est avant tout prĂ©texte Ă  une rĂ©flexion angoissĂ©e sur l’humanitĂ©, de ses origines le fabuleux prologue avec les hommes singes Ă  son avenir incertain, en proie Ă  la violence, la peur de l’inconnu et le dĂ©rĂšglement de ses propres crĂ©ations. Le rĂ©sultat final, sorti en 1968, est une date technologique et artistique dans l’histoire du cinĂ©ma. C’est sans doute la seule superproduction hollywoodienne qui soit aussi un essai philosophique et un film expĂ©rimental. La critique est totalement dĂ©routĂ©e par le message Ă©nigmatique dĂ©livrĂ© par cette expĂ©rience visuelle et sonore presque dĂ©nuĂ©e de dialogues, mais le public jeune rĂ©serve au film un triomphe inattendu et 2001, l’odyssĂ©e de l’espace ne tarde pas Ă  intĂ©resser les amateurs de substances illicites, qui vont voir le film plusieurs fois Ă  cause de la sĂ©quence de la porte des Ă©toiles ». Kubrick, qui n’a jamais pris de drogue, vient d’inventer le trip ultime », et d’entrer dans la lĂ©gende. Stanley Kubrick, 1968 LE COMMENTAIRE En ce dĂ©but de XXIe siĂšcle, nous nous suffisons pleinement de nous-mĂȘmes. Auto-complaisants, nous cĂ©lĂ©brons nos propres prouesses technologiques. Nous nous agitons rĂ©guliĂšrement devant chaque nouvelle version de smartphones. Des annĂ©es d’évolution pour finir par ĂȘtre fascinĂ© par son propre nombril. Avons-nous appris quelque chose ? LE PITCH Un mystĂ©rieux monolithe noir traverse l’espace temps. LE RÉSUMÉ Une tribu d’australopithĂšques se fait chasser de son point d’eau par une tribu rivale. Le lendemain, ils dĂ©couvrent un gigantesque monolithe noir. C’est en inspectant cet objet qu’ils dĂ©couvrent comment utiliser les os comme des armes. Ils s’en servent aussitĂŽt pour chasser l’ennemi et rĂ©cupĂ©rer le point d’eau. Des siĂšcles plus tard, le Dr. Heywood Floyd William Sylvester est en mission secrĂšte sur la base de Clavius. Il enquĂȘte sur un mystĂ©rieux monolithe enfouit sous le sol lunaire depuis des annĂ©es. Lorsqu’il touche l’objet, celui-ci envoie une puissante onde Ă©lectromagnĂ©tique. Deux ans plus tard, Discovery One fait route vers Jupiter. À son bord, les astronautes Dave Bowman Keir Dullea et Franck Poole Gary Lockwood sont accompagnĂ©s de cinq scientifiques en hibernation. L’ordinateur de bord HAL attirent leur attention sur une piĂšce supposĂ©e dĂ©fectueuse mais qui semble pourtant en parfait Ă©tat de marche. Les deux hommes suspectent alors la machine d’ĂȘtre complĂštement Ă  cĂŽtĂ© de ses pompes. Ils projettent de la dĂ©connecter afin d’éviter un problĂšme majeur. There isn’t a single aspect of ship operations that isn’t under his control. If he were proven to be malfunctioning I wouldn’t see how we’d have any choice but disconnection. HAL les espionne et tente de se dĂ©barrasser des astronautes qui sont devenus une menace. Alors HAL dĂ©sactive les cinq scientifiques endormis puis envoie Poole faire une ballade dans l’espace. Bowman tente d’aider son ami et quand il essaie de revenir vers le vaisseau, HAL lui refuse tout simplement l’accĂšs. Open the pod bay doors, HAL. I’m sorry, Dave, I’m afraid I can’t do that. What’s the problem? I think you know what the problem is just as well as I do. Bowman parvient nĂ©anmoins Ă  rĂ©intĂ©grer le vaisseau par un accĂšs de secours au prix d’une manoeuvre pĂ©rilleuse. Une fois Ă  bord, il dĂ©sactive HAL. I’m afraid, I’m afraid, Dave. Dave, my mind is going. I can feel it, I can feel it. My mind is going. There is no question about it. I can feel it, I can feel it, I can feel it, I’m a
 fraid. Good afternoon, gentlemen. I am a HAL 9000 computer. Il dĂ©couvre par hasard un message prĂ©-enregistrĂ© du Dr Floyd prĂ©cisant que l’onde magnĂ©tique Ă©tait pointĂ©e vers Jupiter. Now that you are in Jupiter’s space and the entire crew is revived it can be told to you. Eighteen months ago the first evidence of intelligent life off the Earth was discovered. It was buried 40 feet below the lunar surface near the crater Tycho. Except for a single very powerful radio emission aimed at Jupiter the four-million year old black monolith has remained completely inert. DĂ©sormais Ă  proximitĂ© de la planĂšte, Bowman part en mission de reconnaissance autour du monolithe et se fait soudainement aspirer par un vortex fluorescent. AprĂšs un voyage Ă©trange Ă  travers diffĂ©rents univers, il se retrouve dans une chambre neo-futuriste oĂč il s’aperçoit mourant dans un lit au pied duquel se trouve le fameux monolithe. Lorsque Bowman le touche, il se mĂ©tamorphose en foetus flottant autour de la terre. L’EXPLICATION 2001 l’OdyssĂ©e de l’Espace, c’est le mystĂšre de la vie cf Monthy Python. Tout semble indiquer que la rĂ©ponse Ă  ce mystĂšre s’articule autour d’un monolithe qui est toujours prĂ©sent pour l’homme Ă  des moments importants de sa longue carriĂšre interstellaire. Ce monolithe se pose comme un gigantesque point d’interrogation auquel il convient d’essayer de rĂ©pondre. Its origin and purpose are still a total mystery. MystĂšre et boule de gomme cf Ne le dis Ă  personne. À quoi sert-il ? Les australopithĂšques le vĂ©nĂšrent un peu comme les Musulmans vĂ©nĂšrent la Kabaa, les Juifs le Mur des Lamentations ou les Occidentaux leur smartphone. Comme si cet objet avait une valeur mystique ou religieuse. Il sert clairement d’inspiration. Le monolithe leur permet de gagner une bataille essentielle Ă  la survie de l’espĂšce. Des annĂ©es plus tard, le mĂȘme monolithe est cachĂ© comme un trĂ©sor. Il donne une direction, celle de Jupiter. Puis comme une drogue qui permet Ă  Bowman de tripper en se projetant dans un espace inter-sidĂ©ral, lui faisant dĂ©couvrir d’autres horizons et d’autres possibilitĂ©s. Enfin, le monolithe perpĂ©tue le cycle de la vie en Ă©tablissant un trait d’union entre le vieillard dans son lit et le foetus qui veille sur la planĂšte. Autour de ce monolithe, se passent des choses liĂ©es Ă  l’humanitĂ© des conflits, des secrets, des soupçons, des manigances comme si la vie ressemblait Ă  un Ă©pisode de Santa Barbara. Le monolithe semble toujours marquer une Ă©tape. À chaque fois que l’humanitĂ© se retrouve face Ă  un obstacle, elle le surmonte qu’il s’agisse de remporter une victoire sur soi-mĂȘme, trouver un indice qui nous fait progresser dans une enquĂȘte sans issue ou se montrer capable de l’impossible. Alright, HAL. I’ll go in through the emergency airlock. Without your space helmet, Dave? You’re going to find that rather difficult. Le monolithe nous permet de repousser nos limites. Il nous fait reconsidĂ©rer les choses sous un autre angle. De nouvelles perspectives se prĂ©sentent. Bowman ne voit plus la maladie comme une fin en soi, plutĂŽt comme une transition vers l’au-delĂ . Le monolithe devient le fil directeur d’une histoire commune dans laquelle nous pouvons tous nous inscrire. On bute sans cesse contre la signification du monolithe. Don’t suppose you have any idea what the damn thing is, huh? Il est l’inexplicable. Ce n’est pas l’oeil de l’intelligence artificielle qui nous donnera des rĂ©ponses. On doit voir dans le monolithe une leçon d’humilitĂ©, presque Socratique, et nous oblige Ă  accepter qu’il n’y a peut-ĂȘtre pas de rĂ©ponse Ă  tout – ni scientifique ou religieuse. Impossible de savoir. Au moins on s’interroge. Peut-ĂȘtre reprĂ©sente-il juste une excuse pour rappeler Ă  l’homme que quand il cherche, il finit par trouver cf Walter Mitty ? Une chose est sĂ»re on est dĂ©jĂ  en retard de quelques annĂ©es sur la feuille de route. L’ambitieux Stanley Kubrick a peut-ĂȘtre un peu pĂȘchĂ© par excĂšs d’optimisme en pensant que nous sillonnerions l’espace juste aprĂšs l’an 2000. LE TRAILER Cette explication de film n’engage que son auteur. Regarder maintenant NoteRĂ©alisateurRĂ©sumĂ©Aux temps prĂ©historiques, une petite tribu d’hommes‐singes installĂ©e au milieu de rochers arides lutte difficilement pour la vie. Un matin, ils trouvent devant eux une mystĂ©rieuse dalle noire monolithique. L’un des singes touche la pierre et apprend alors Ă  se servir d’un os de quadrupĂšde pour tuer ses ennemis. Quatre millions d’annĂ©es plus tard, en 2001, un savant de l’espace, le Dr Heywood Floyd, dĂ©barque sur la lune pour examiner une dalle noire semblable Ă  celle des singes, qui Ă©tait enterrĂ©e sous la surface de l’astre. Selon les premiĂšres observations, l’objet Ă©mettrait un signal mystĂ©rieux
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Format 7 Offres VOD de 2001, l'odyssĂ©e de l'espace Toutes les sĂ©ances de 2001, l'odyssĂ©e de l'espace DerniĂšres News sur 2001, l'odyssĂ©e de l'espace Casting de 2001, l'odyssĂ©e de l'espace VidĂ©o Ă  la une Premiere en continu Le guide des sorties Jeux concours NEWSLETTER Une rĂ©volution J’ai essayĂ© de crĂ©er une expĂ©rience visuelle, qui contourne l’entendement et ses constructions verbales, pour pĂ©nĂ©trer directement l’inconscient avec son contenu Ă©motionnel et philosophique. J’ai voulu que le film soit une expĂ©rience intensĂ©ment subjective qui atteigne le spectateur Ă  un niveau profond de conscience, juste comme la musique ; expliquer » une symphonie de Beethoven, ce serait l’émasculer en Ă©rigeant une barriĂšre artificielle entre la conception et l’apprĂ©ciation »Stanley KubrickÀ l’occasion des 50 ans du film, 2001, l’OdyssĂ©e de l’espace a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une restauration 4k par nul autre que Christopher Nolan, le rĂ©alisateur d’Interstellar. Film culte considĂ©rĂ© par beaucoup comme l’un des plus grands chef d’oeuvre du SeptiĂšme Art, le mĂ©trage de l’amĂ©ricain Stanley Kubrick marque Ă©galement un tournant majeur dans la carriĂšre du sommes alors en 1968, soit quatre ans aprĂšs sa satire mordante anti-militariste Docteur Folamour dont il a gardĂ© un goĂ»t pour les effets spĂ©ciaux. Abandonnant dĂ©finitivement le noir et blanc pour la couleur et devenant de plus en plus perfectionniste, Stanley Kubrick prend contact avec Arthur C. Clarke pour porter Ă  l’écran un projet commun. Cinq ans de tournage plus tard et avec un budget de six millions de dollars, 2001, l’OdyssĂ©e de l’espace est accueilli de façon mitigĂ©e par la critique de l’époque qui n’arrive tout simplement pas encore Ă  percevoir l’étendue du gĂ©nie de Kubrick. NommĂ© quatre fois aux oscars la mĂȘme annĂ©e, il ne repart qu’avec celui des meilleurs effets spĂ©ciaux, ce qui sera, d’ailleurs, le seul oscar de la carriĂšre de Stanley Kubrick !!Inutile de dire que tenter une critique Ă  la hauteur d’un tel monument n’a aucun sens et, pour une fois, nous essayerons simplement d’expliquer au mieux pourquoi 2001, l’OdyssĂ©e de l’espace est non seulement l’un des plus grands films de l’histoire du cinĂ©ma mais aussi l’un des films les plus brillants du gĂ©nial Stanley Kubrick. ArticulĂ© en quatre parties, le film de Kubrick repose sur un double postulat l’ensemble doit avoir une crĂ©dibilitĂ© scientifique pour le spectateur tout en arrivant Ă  retranscrire la sensation d’assister Ă  un ballet dans l’ pour l’ouverture, Kubrick utilise Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss tandis que la Lune, le Soleil et la Terre s’aligne dans une conjonction parfaite semblant ouvrir la voie Ă  l’humanitĂ©. Renvoyant Ă  Nietzsche, Strauss suggĂšre le dĂ©veloppement de l’homme et son destin au sein de l’univers. Kubrick embraye logiquement sur la premiĂšre partie de 2001 oĂč, de façon trĂšs surprenante pour ceux qui pensaient voir un simple film de science-fiction, le cinĂ©aste filme des ĂȘtres simiesques en fait des Australopithecus afarensis conçu par Tom Howard, maĂźtre des effets spĂ©ciaux britannique. A la fois Ă©trange et Ă©tonnamment convaincante mĂȘme plus de cinquante ans plus tard, cette partie montre la rencontre d’une tribu proto-humaine Ă©voluant dans un dĂ©cor aride Ă  l’africaine avec le fameux Monolithe de 2001. Certainement l’une des plus grandes rĂ©ussites artistiques du siĂšcle, le Monolithe Noir s’inspire de l’oeuvre de Georges YatridĂšs. Que figure-t-il ? C’est l’une des grandes interrogations laissĂ©es en suspens par Stanley Kubrick et cela d’entrĂ©e de jeu. Incarnation du savoir absolu ? Reliquat ou sentinelle d’une civilisation extra-terrestre qui pousse l’homme vers l’avant ? ReprĂ©sentation physique de la terreur mĂ©taphysique ? Catalyseur des pulsions humaines ? Autant d’interprĂ©tations pour un objet finalement trĂšs simple mais employĂ© par Kubrick de façon si ambiguĂ« que le spectateur se sent Ă©crasĂ© par l’aura qui en Ă©mane. Comme pour l’intĂ©gralitĂ© du film, le Monolithe ne peut se dissocier de la musique qui le baigne. Pour incarner la pure terreur mĂ©taphysique et philosophique qui Ă©mane du BDO Big Dump Object, l’amĂ©ricain l’enveloppe par l’angoissant Requiem de György Ligeti. Il illustre ainsi le mariage absolu entre l’image et la musique qui donne Ă  2001 son aspect total et sĂ»r, Kubrick ne peut en rester Ă  la vision de singes fascinĂ©s par l’arrivĂ©e du Monolithe et, bien vite, il explique sans aucun mot l’avancĂ©e vers la violence de l’homme, la perversion du savoir jusqu’à ce raccord lĂ©gendaire oĂč l’os lancĂ© par le singe devient un satellite perdu dans l’espace. Ou comment rendre compte de l’évolution humaine en un seul tour de magie cinĂ©matographique. A partir de lĂ , Kubrick explore l’espace avec son imposante Ă©quipe de spĂ©cialistes des effets spĂ©ciaux emmenĂ©e par le gĂ©nial Douglas Trumbull. Sur Le Beau Danube bleu de Johann Strauss, les vaisseaux deviennent des danseurs sur le fond noir piquetĂ© d’étoiles de l’espace et le spectateur troque une narration parlĂ©e traditionnelle contre une musique aĂ©rienne et dĂ©licieuse. Stanley Kubrick suit dĂšs lors le Dr Heywood R. Floyd qui se dirige vers la Lune oĂč un autre Monolithe a Ă©tĂ© dĂ©couvert. Non seulement la maestria filmique du cinĂ©aste amĂ©ricain s’incarne dans chaque plan entre rotations de la camĂ©ra et travellings, mais par la mĂȘme occasion le spectateur admire une esthĂ©tique crĂ©dible, dĂ©pouillĂ©e et simplement grandiose de l’aventure spatiale. A nouveau, l’homme rencontre le Monolithe lors d’une sĂ©quence au mysticisme incroyable qui figure presque la confrontation de l’homme Ă  Dieu au sein d’un cratĂšre lunaire oĂč le Lux Aeterna et le Requiem de György Ligeti se succĂšdent pour Ă©treindre le cƓur du sa troisiĂšme partie, 2001 se lance dans une aventure vers Jupiter Ă  la recherche du dernier Monolithe en nous embarquant dans le vaisseau Discovery One aux cĂŽtĂ©s de David Bowman et Frank Poole. A nouveau, Kubrick dĂ©ploie un gĂ©nie de la mise en scĂšne hallucinant qui n’a rien perdu de sa superbe cinquante ans plus tard. Au cƓur de sa passerelle circulaire, le cinĂ©aste pose sa camĂ©ra devant l’autre immense rĂ©ussite de son mĂ©trage HAL. HAL est une intelligence artificielle qui dirige Discovery One mais aussi l’un des nombreux avatars de la sĂ©rie de super-ordinateurs HAL 9000. Avec lui, Kubrick va rĂ©ussir un tour de force monumental montrer l’essence de l’humanitĂ© par le truchement d’une intelligence artificielle Ă  la voix monocorde figurĂ©e par un simple point rouge sur une lentille noire. Devant une perspective mortelle, HAL devient purement et simplement
humain ! Au cours d’une sĂ©quence mythique encore une !, Dave va littĂ©ralement tuer HAL qui le supplie de ne pas le faire. A cet instant, Stanley Kubrick capte la peur de la mort comme jamais ne l’avait fait le cinĂ©ma auparavant. Dans le silence entrecoupĂ© par les respirations de Dave, HAL, terrifiĂ©, implore celui qui vient mettre fin Ă  son existence de le laisser vivre. Dave devient dĂšs l’incarnation d’un Dieu cruel face Ă  une figure humaine roublarde mais Ă©minemment rĂ©aliste. 2001 franchit lĂ  un nouveau le film s’aventure sur des territoires beaucoup plus mĂ©taphysiques et philosophiques dans sa derniĂšre partie oĂč Dave franchit l’infini pour se retrouver face Ă  ses crĂ©ateurs
.qu’il ne verra d’ailleurs jamais ! Kubrick use volontairement le spectateur comme il l’avait fait dans ses sorties en modules spatiaux pour partir dans une piĂšce Ă  l’esthĂ©tique classieuse oĂč Dave se voit vieillir de façon accĂ©lĂ©rĂ©e. À nouveau, l’évolution humaine se confronte Ă  la mortalitĂ©. C’est certainement dans cette derniĂšre partie que 2001 s’ouvre le plus aux interprĂ©tations. C’est aussi Ă  cet instant que Kubrick refuse catĂ©goriquement de donner les clĂ©s Ă  son spectateur pour le pousser Ă  s’investir lui-mĂȘme dans l’histoire. 2001 offre autant de fins qu’il existe de façons de regarder un film et se conclut par un plan Ă©minemment remarquable oĂč le fƓtus humain semble aussi grandiose que le ballet des planĂštes. L’homme devient le centre de l’univers, la vie retrouve sa place au centre de la comprendre l’impact de 2001, il faudra certainement au spectateur un bagage cinĂ©matographique non nĂ©gligeable avant de le visionner mais aussi plusieurs lectures du film de Kubrick. GrĂące Ă  ses effets spĂ©ciaux, le long-mĂ©trage rĂ©volutionne la science-fiction et le cinĂ©ma moderne. Il ouvre la porte Ă  Star Wars de George Lucas et Ă  l’Alien de Ridley Scott. C’est aussi une date importante pour Stanley Kubrick qui va dĂšs lors assumer son perfectionnisme filmique jusqu’au bout et livrer monument sur monument. Pourtant, le plus remarquable avec 2001, c’est qu’il offre enfin une place d’honneur au genre de la science-fiction en prouvant que celle-ci vĂ©hicule avant tout des rĂ©flexions humaines et philosophiques. Si 2001 est un grand film, c’est aussi parce qu’il assume totalement sa volontĂ© de regarder dans l’espace et de faire du spectaculaire sans artifice d’oeuvre absolu du SeptiĂšme Art, peut-ĂȘtre le plus grand film de l’histoire du cinĂ©ma, 2001, l’OdyssĂ©e de L’espace marque la consĂ©cration de Stanley Kubrick. PrĂšs de cinquante ans plus tard, le long-mĂ©trage n’a rien perdu de sa superbe et de sa portĂ©e mĂ©taphysique, ce qui constitue indĂ©niablement un tour de 10/10Meilleure scĂšne Dave va dĂ©brancher HAL

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